concertes de septembre
Mes lecteurs habituels sont maintenant au parfum et cet article risque de faire un peu "redite" mais je ne peux pas laisser passer le lancement de la saison 2013 des Jeudis Musicaux note 1... d'autant que ce Festival fête cette année son 25ème anniversaire. Une vraie tradition musicale existe à Royan depuis les années '60 : la station balnéaire renaissante avait besoin d'oublier les ravages de la guerre. Sous l'impulsion inspirée de quelques passionnés note 2 la ville a, durant 14 années, de 1964 à 1977 été le "temple" de la musique contemporaine de l'époque. Musiciens, chefs d'orchestre, compositeurs, peintres, photographes, danseurs, acteurs, cinéastes du monde entier, se retrouvaient pendant la première semaine des vacances de Pâques pour des programmes chaque année plus ambitieux, parsemés de créations mondiales d'une étonnante qualité et d'une grande modernité. Il fut, en France, le premier du genre, en un temps où le conservatisme était la norme. A Royan, c'était l'aventure permanente. Tout se passait dans le Casino-rotonde, détruit depuis. C'était explosif et passionné, un peu sulfureux et toujours riche en émotions. Certes bien peu de royannais le fréquentaient, les subsides publics faisaient défaut, les artistes acceptaient des salaires de misère et pourtant, dans le monde des amateurs de musique contemporaine Royan est restée une grande référence. Certains croient, nous dit-on, qu'il existe toujours !!
Parmi les organisateurs du Festival, Henri Besançon, médecin royannais et fervent mélomane, prenait ses vacances, chaque année, pendant ces semaines particulières. Quoi d'étonnant qu'il ait eu l'idée, douze ans après la triste fin de cette aventure forcément enthousiasmante, sans doute à cause de problèmes financiers, de relancer un Festival d'un autre ton. C'est ainsi qu'en 1989 que les jeudis musicaux des Eglises Romanes ont vu le jour, sous sa houlette efficace. Depuis quelques années, c'est Yann le Calvé, le très entreprenant directeur de l'Ecole de Musique de Royan, qui a repris le flambeau et nous concocte des menus gastronomiques.
Le concept des Jeudis Musicaux est, en soi, très sympathique : il s'agit de mêler rencontres musicales, de qualité, souvent très amicales, la découverte du patrimoine (au départ l'idée était que ces concerts avaient lieu dans des églises romanes) et un pot de fin de spectacle où les artistes rencontrent sans façon le public. Ce savant mélange a permis de faire de la CARA note 3 le soutien financier efficace de la manifestation : ce sont donc 34 communes qui participent, recevant chacune un concert, chaque jeudi d'été. La logisitique est, de fait, en partie assurée par des personnels municipaux qui viennent donner un coup de main aux professionnels employés par le festival, et par des bénévoles qui, dans chaque commune, assurent un accueil parfois fort chaleureux (certains "pots" sont somptueux !). Et le plus étonnant est que tout cela dure 4 mois : de juin à septembre, Yann nous offre une programmation riche, originale, diversifiée et surtout la venue d'artistes prestigieux et de talent. Quelle saison pour de pauvres exilés au fin fond de nulle part !!
C'était en 2012... et nous y étions, mais si, mais si !! Michelaise armée de son superbe sac "les Jeudis musicaux", très groupie ! et Alter, toujours très digne à côté de son vibrion de femme...
Je tenais à rendre hommage à tous ceux grâce auxquels nous bénéficions de tels concerts ! L'ambiance est toujours bon enfant, pas de place numérotées (et parfois, on ne peut pas rentrer car la jauge de certaines églises est minuscule et les pompiers veillent au grain pour éviter qu'on envahisse les allées !!), des sièges d'un inconfort remarquable mais quel bonheur que ces soirées ! Cette année rien moins qu'Adam Laloum, le quatuor Ebène, le quatuor Hermès, François Salque, Zygel et trente autres formations prestigieuses. Nous nous réjouissons du succès qui semble s'affirmer d'année en année, et même si, parfois, on râle parce qu'arrivés trop tard on se fait refouler, il est très important que le public soit nombreux et fidèle !
C'est le trio Wanderer, qui lui aussi vient de fêter ses 25 ans, qui assurait le concert d'ouverture à l'église Notre-Dame des Anges à Pontaillac. Dans cette modeste chapelle néo-gothique construite à la fin des années 1880 note 4 par Eustase Rullier, nous avons inauguré dignement le 25ème Festival des "Jeudis Musicaux".
Les Wanderer nous avaient préparé un programme intelligent, jusque dans les bis, judicieusement choisis pour permettre un atterrissage en douceur après une montée en puissance entamée avec le trio K502 de Mozart, suivi par le superbe trio op.70 n°1 de Beethoven au mouvement lent absolument sublime et culminant sur le trio op.67 de Chostakovitch, écrit en 1944, poignant, sombre et terriblement riche. Après ces instants bouleversants, interprétés avec une subtilité d'autant plus palpable que ces trois artistes ont un niveau technique irréprochable et une entente idéale, pas facile d’enchaîner une piécette de bis ! Et pourtant, le choix était judicieux, Dvorak pour rester dans l'esprit slave et ... Haydn ! Oui, mais avec le presto à la tzigane du trio numéro 39 ! Il me semble que ce raffinement dans le choix des bis mérite d'être souligné car c'est souvent qu'on perd, en quelques minutes mal adaptées à ce qui a précédé, le bénéfice d'un superbe concert, simplement parce que cela casse la magie.
Les Wanderer nous avaient préparé un programme intelligent, jusque dans les bis, judicieusement choisis pour permettre un atterrissage en douceur après une montée en puissance entamée avec le trio K502 de Mozart, suivi par le superbe trio op.70 n°1 de Beethoven au mouvement lent absolument sublime et culminant sur le trio op.67 de Chostakovitch, écrit en 1944, poignant, sombre et terriblement riche. Après ces instants bouleversants, interprétés avec une subtilité d'autant plus palpable que ces trois artistes ont un niveau technique irréprochable et une entente idéale, pas facile d’enchaîner une piécette de bis ! Et pourtant, le choix était judicieux, Dvorak pour rester dans l'esprit slave et ... Haydn ! Oui, mais avec le presto à la tzigane du trio numéro 39 ! Il me semble que ce raffinement dans le choix des bis mérite d'être souligné car c'est souvent qu'on perd, en quelques minutes mal adaptées à ce qui a précédé, le bénéfice d'un superbe concert, simplement parce que cela casse la magie.
Je n'ai trouvé "que" cela !! Pour le deuxième mouvement, allez directement à 6mn 04 !!
Jean-Marc Phillips-Varjabédian jour un Garnerius (1748), Raphaël Pidoux un Salluzzo (1680) et le malheureux Vincent Coq un piano, un Steinway certes mais quand on a comme ami et accordeur Gérard Fauvin, justement passé la veille à la maison, on ne peut, comme Alter, se retenir de plisser le nez. Dommage que le Festival n'ait pas les moyens de s'offrir le Domaine Musical de Pétignac dans des circonstances comme celle-ci. Mais cela n’enlevait rien au talent de ce trio vraiment exceptionnel, d'une sensibilité musicale sans esbroufe, aux attaques fines, précises, qui décline les partitions avec une virtuosité qu'on pourrait dire "naturelle". Ils ont une sonorité toute en nuances, à la fois profonde et aérienne, un grand moment de musique, qui a inauguré avec faste le Festival. Promis, je serai discrète, je ne vais pas vous "faire" les 34 concerts note 1 !! Il fallait bien que je prévienne les touristes de l'an 2013 qu'il ne faut pas rater les Jeudis Musicaux (pourvu qu'ils nous laissent de la place !).
Devant l'église, les musiciens automates de Karlito, concepteur de sculptures en métal, jouaient de la scie musicale et de la batterie ! voir son site : Madagascart.
NOTES
Note 1 Le programme 2013 détaillé :
Jeudi 6 juin - 21h
Royan-Pontaillac - Trio Wanderer / piano-violon-violoncelle
Jeudi 13 juin - 21h
Vaux-sur-Mer - Récital violon / Pierre Fouchenneret
Saint-Romain-sur-Gironde - Duo de guitares Nice Guitar Duet / Laurent Blanquart et Claude di Benedetto
Jeudi 20 juin - 21h
Breuillet - Quintette à cordes Virtuoses avec Vadim Tchijik
Boutenac-Touvent Quatuor de flûtes à bec Brouillamini
Jeudi 27 juin - 21h
Arvert - Récital piano / Adam Laloum
Chenac-Saint-Seurin-d’Uzet - London Haydn Quartet et Eric Hoeprich - Clarinette
Jeudi 4 juillet - 21h
Saint-Augustin - Récital harpe / Emilie Gastaud
Épargnes - Le Banquet Céleste / contre-ténor-violoncelle-clavecin
Semaine thématique : instruments à vent
Mardi 9 juillet - 21h
Corme-Écluse - Quintette Imani Winds
Jeudi 11 juillet 1 h et 21 h
Talmont-sur-Gironde - 11h Duo de flputes Juliette Horel / Joséphine Olech
Mortagne-sur-Gironde - 21h - Romain Leleu, trompette et l'ensemble Convergences
Jeudi 18 juillet - 21h
Saint-Sulpice-de-Royan - Récital piano / Claire-Marie Le Guay
Semussac - Trio à cordes Alta
Jeudi 25 juillet - 21h
Chaillevette - Quatuor à cordes Hermès
Arces-sur-Gironde Ensemble vocal et instrumental Suonare e Cantare
Jeudi 1er août - 21h
La Tremblade - Trio Dali / piano-violon-violoncelle
Brie-sous-Mortagne - Quatuor de clarinettes Anches Hantées
Le bénitier en mosaïque de ND des Anges
Semaine thématique : instruments à cordes
Mardi 6 août - 21h
Saint-Romain-de-Benet - Quatuor Kapralova
Jeudi 8 août 11h et 21 h
Mornac-sur-Seudre - 11h - «Carte blanche au Quatuor Ebène»
Cozes - 21h - «Carte blanche au Quatuor Ebène»
Jeudi 15 août - 21h
Meschers-sur-Gironde - Duo violon-harpe / Nemanja Radulovic et Marielle Nordmann
Médis - Duo Le Chansonnier de Bayeux / Brigitte Lesne et Pierre Boragno
Jeudi 22 août - 21h
Étaules - Récital piano / Juliana Steinbach
Floirac - Quatuor de guitares Eclisses avec Gabriel Bianco
Journée autour du violoncelle
Jeudi 29 août 18h et 21h
Le Chay - 18h - Quatuor de violoncelles / Direction François Salque
Saint-Palais-sur-Mer - 21h - François Salque avec un Orchestre de violoncelles et présentation par Frédéric Lodéon (Journaliste Radio France)
Jeudi 5 septembre - 21h
Saujon - Trio Métamorphose / soprano-piano-alto
Barzan - Quatuor de saxophones Morphing
Jeudi 12 septembre - 21h
L’Éguille-sur-Seudre - Trio Cérès / piano-violon-violoncelle
Grézac - Quatuor de trombones Quart’bone
Jeudi 19 septembre - 21h
Sablonceaux - Récital violon / Fanny Clamagirand
Saint-Georges-de-Didonne - Récital piano / Jean-François Zygel
Jeudi 26 septembre - 21h
Les Mathes - Quatuor de violoncelles Rastrelli
La fresque en terre-cuite qui anime les murs gouttereaux de l'église ND des Anges
Note 2 : Créé en 1963, ce festival consacré essentiellement à la musique contemporaine a eu lieu 14 années de suite, durant une semaine aux environs de Pâques, de 1964 à 1977. Il eut comme président-fondateur le docteur Bernard Gachet, et comporta également des manifestations théâtrales, cinématographiques, chorégraphiques ou picturales annexes. Jusqu'en 1972, son directeur artistique fut Claude Samuel, qui eut comme successeur, à partir de 1973, Harry Halbreich. Certaines années, l'accent fut plus ou moins mis sur tel ou tel aspect de la production musicale d'aujourd'hui : les pays de l'Est (1971), ou encore la jeune génération (1972). Par le nombre des partitions commandées, par celui des premières auditions françaises ou mondiales, le festival de Royan prit rapidement une importance internationale qui en fit au moins l'égal de ceux de Donaueschingen ou de Venise. Celui de 1974, par exemple, annonça 49 compositeurs (dont 15 nés après 1940) originaires de 18 pays, et représentés par 120 œuvres dont 100 créations (39 mondiales et 61 françaises). Dans le cadre du festival a eu lieu à cinq reprises, jusqu'en 1971, le concours international de piano Olivier Messiaen, auquel a fait suite, pour une année (1972), un concours de flûte.
Avec l'arrivée de Harry Halbreich, le festival s'est plus encore orienté vers la création, à la fois par le nombre des premières auditions mondiales et françaises que par la programmation de jeunes compositeurs (nés entre 1940 et 1955) français ou étrangers jusqu'alors peu ou très peu joués. Les derniers festivals de Royan ont ainsi mieux fait connaître ou même révélé des compositeurs de la génération de Boulez ou de peu ses cadets, comme Berndt Alois Zimmermann, Isan Yun, Dieter Schnebel, Klaus Huber, Franco Donatoni, Cristobal Halffter, Hans Joachim Hespos, Jean-Claude Éloy ou Heinz Holliger, mais aussi et surtout des compositeurs nés à partir de 1940 comme Hugues Dufourt, Brian Ferneyhough, Giuseppe Sinopoli, Emanuel Nunes, Horatiu Radulescu, Jacques Lenot, Tristan Murail, Michael Levinas, Michael Finnissy, Sandro Gorli, Philippe Manoury, Wolfgang Rihm ou José-Ramón Encinar (d'une façon générale les jeunes écoles italienne, espagnole et allemande). Cet aspect « forum de la création » n'a pas échappé à la critique, et il est certain qu'il ne saurait constituer à lui seul une politique de la musique contemporaine. Son utilité n'en demeure pas moins, et il est non moins certain que depuis 1977 rien n'est venu remplacer, en France en tout cas, et malgré l'existence des Rencontres de Metz (jusqu'en 1992), du festival Présences de Radio France et du festival Musica de Strasbourg, le festival de Royan sur ce point.
Source Larousse
Note 3 : CARA = communauté d'agglomérations Royan Atlantique
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Note 4 : Les informations sur le net, souvent reprises en copié-collé parlent d'une construction en 1891, alors qu'il semble d'après Yves Delmas dans une conférence sur "Les églises de Royan au cours des âges" que la première messe y ait été célébrée le 2 août 1886. On peut donc en conclure qu'on y a célébré les premiers offices avant la pose de la première pierre, ce qui n'a rien d’invraisemblable, il suffit d'une table pour célébrer la messe !!
Bon, comment te dire sans "déranger", je n'ai malheureusement pas assez de connaissances dans ce domaine et je ne suis pas une amatrice (la correction ne prend pas amateure !) non plus. Mais j'ai lu ton billet en entier et je suis toujours ébahie par ton sens du détail et par ton enthousiasme à nous faire partager tes passions.
RépondreSupprimerRien que pour ta façon de nous emmener, tes "réflexions éparses" méritent d'être lues.
Bravo et bonne chance aux jeudis musicaux de Royan et sa région.
Régalez vous bien toi et Alter.
Bises
Mais tu ne me déranges nullement Mireille, tout au contraire ! Car si je me sens tenue, par souci de solidarité avec les gens qui nous "régalent", pour les aider même modestement à faire parler d'eux, pour informer aussi les touristes afin que Yann voir ses salles toujours combles (on lui doit bien ça) je sais que mes lecteurs "habituels" ne verront pas ces concerts, et même, comme toi, souvent, ne sont pas forcément portés sur la musique classique. Mais là tout est question d'opportunité et on a vu des amateurs tardifs tout simplement parce qu'un jour, ils avaient "osé" : foin des complexes et autres "ce n'est pas pour moi", "c'est pour les spécialistes", un jour ils ont franchi la porte d'un concert, gratuit parfois, invité aussi, et là, incroyable, mais c'était beau, prenant, passionnant, et ils sont devenus "accros" !! En concert il se passe autre chose qu'en écoute passive, certes parfois le voisin est infernal, ne fait que bouger et empêche d'écouter, certes d'autres fois les interprètes ne sont pas bons et on s'ennuie, même nous, surtout nous... mais il y a des moments tellement rares que, si on a la chance de les rencontrer, on devient addict !!! La crainte essentielle c'est l'ennui, et je t'assure Mireille, l'ennui ne menace quand lorsque le public est "prout prout" et les interprètes trop justes ! Sinon, c'est une communnion assurée entre public et artistes. Mais bon, qui sait, un jour !!
SupprimerMerci encore pour ton commentaire qui me fait, vraiment, chaud au coeur, déjà intéresser à la musique à travers un simple récit, c'est faire entrevoir qu'on y est bien !!
je ne vois rien à ajouter aux mots de Mireille ! à défaut d'être loin je me régale de l'art roman ...
RépondreSupprimerbon dimanche Michelaise
Bon alors, puisque tu adhères aux propos de Mireille, tu prendras aussi ma réponse un peu pour toi ! Merci d'être là, même si le sujet ne te captive pas ...
SupprimerJoli programme
RépondreSupprimerJ'aurai écouté Nemanja Radulovic avant toi à Turenne le 1er août mais dans un autre programme
Fanny Clamagirand!!Sa mère est une de mes amies son père est originaire d'Autoire ,je papotais avec son cousin pas plus tard que vendredi soir sur les sentiers,c'est lui qui a la charge de la restauration du Château des Anglais lui, allait accomplir sa première grimpe de la saison moi je faisais ma balade apéritive habituelle lorsque j'ai peu de temps Loubressac Autoire
Claire Marie Le Guay tu as la primeur moi je l'écoute le 16 août à Saillant
je suis folle de rage Victor Julien Laferière se produit le 25 juillet à Beaulieu mais je suis d'astreinte toute la dernière quinzaine de juillet
Allons ne sois pas folle de rage, tu as tellement plus de possibles que nous, entre l'été où tu bénéficies des concerts en région et le reste de l'année où tu as des programmations de haut niveau à Paris ! Pas de doute que tu as un choix sans cesse renouvelé !! ici c'est notre saison d'été, et cela vaut pour toute l'année !! car quand les parisiens sont partis, on n'a plus grand chose, c'est trop risqué pour les organisateurs. L'article est écrit pour rendre hommage à Yann le Calvé qui nous offre vraiment une série de concerts de très bon niveau.
Supprimer>Quel riche programme! je me serais laissée tenter par des concerts accessibles facilement depuis Paris en train mais ca me parait compliqué. Je n'ai jamais entendu les Rastrelli en vrai, mais j'ai un enregistrement très sympa, ça change des programmations classiques et une copine prof de violoncelle emmène tous les ans sa classe les écouter et avoir des autographes : non seulement ils ont une technique de folie mais en plus ils sont très sympas.
RépondreSupprimerBonne idée ton commentaire Blandine, je n'avais pas trop accroché aux Rastrelli, mais ce que tu m'en dis me donne envie d'y aller... remarque c'est fin septembre et le concert de cloture, cela ne se rate pas !! Oui Yann nous offre vraiment une programmation super. Dis-moi, tu reviens à La Roche pour les vacances de Monsieur Haydn ?? Peut-être vas-tu au concert de demain à Gaveau d'ailleurs ??
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