5 au 26 juillet
relâche les 15, 22 juillet
13h
durée : 1h10
Théâtre des Doms
Résumé du spectacle
Les Karyatides se sont emparées de ce monumental roman. Comédiennes et manipulatrices d'objets, elles jouent tous les personnages. Elles résument en zoomant sur les personnages essentiels et les moments-clés. Mais elles rendent la ligne mélodramatique qui fait vibrer le cœur des spectateurs et exister la pensée politique, sociale et philosophique de Victor Hugo.
Mon avis
Un très joli spectacle qui réussit le tour de force de résumer efficacement en 1h les 5 tomes des Misérables. Les manipulations sont impeccablement réglées et les comédiennes jouent avec brio d'une multitude de santons auxquels elles donnent sens et parole, laissant à chacun le soin d'imaginer le reste !
ARTÉPHILE
Résumé du spectacle
Au sommet de son pouvoir, Poutine sait qu'il pourrait tomber à tout moment : crise, conflit désastreux, qu'importe, les Russes ont le sang chaud.
Pour parer à toute éventualité, il contraint une opposante, procureure générale, à dévoiler ce que serait un dossier à charge. Une procureure qu'il a connue par le passé.
Mais les choses vont prendre un tour imprévu...
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Poutine sans oser le demander.
La mise en abîme théâtrale et très documentée d'un personnage insaisissable.
Instructif et passionnant !
Mon avis
Une création qui mérite vraiment le détour : admirablement joué, ce texte passionnant dévoile les dessous de l'accession de Poutine au pouvoir, ses manipulations pour s'y maintenir, les corruptions qui lui permettent de s'assurer le soutien de la classe financière, les polémiques, violations de droits, pressions... L'auteur de la pièce, Hugues Leforestier, est très crédible en Poutine cynique, volontiers sarcastique et parfaitement assuré de son pouvoir... quant à Nathalie Mann, elle incarne avec brio le personnage de cette procureure courageuse et téméraire qui ose braver celui dont elle abhorre les méthodes et le manque absolu de conscience démocratique. Une vraie réussite.
Une création qui mérite vraiment le détour : admirablement joué, ce texte passionnant dévoile les dessous de l'accession de Poutine au pouvoir, ses manipulations pour s'y maintenir, les corruptions qui lui permettent de s'assurer le soutien de la classe financière, les polémiques, violations de droits, pressions... L'auteur de la pièce, Hugues Leforestier, est très crédible en Poutine cynique, volontiers sarcastique et parfaitement assuré de son pouvoir... quant à Nathalie Mann, elle incarne avec brio le personnage de cette procureure courageuse et téméraire qui ose braver celui dont elle abhorre les méthodes et le manque absolu de conscience démocratique. Une vraie réussite.
Théâtre le Grand Pavois
Résumé du spectacle
Anouilh nous dépeint un portrait de Molière bouleversant. Il est question de son théâtre bien sûr, mais aussi de sa vie intime, de ses désillusions et de ses bonheurs jusqu’à sa mort. On rit beaucoup et on est aussi ému par cette sensibilité d'écorché, cette candeur devant la vie. Molière est le chef de cette famille vulnérable, passionnée, déchirée par d'atroces découvertes comme tous les héros de Jean Anouilh.
Mon avis
C'est à la fois une leçon d'histoire du théâtre et une démonstration de ce que jouer veut dire. Rameau, Lully, Bach (je crois) ponctuent ce tout petit texte de Anouilh de façon très rythmée et donnent tout son relief à cette "comédie des comédiens". Les comédiens, pleins d’énergie, sont très bons et la mise en scène, classique, "à la française", avec quelques clins d’œil à la commedia dell'arte (avec les masques) met en valeur cette modeste biographie, prévue au départ par l'auteur pour faire un film. Qui devait s'appeler Mademoiselle Molière et dans lequel François Périer devait jouer Jean Baptiste Poquelin. Il pensait offrir le rôle de Madeleine Béjart à Simone Signoret, mais finalement le projet n'eut pas de suite, et Anouilh en fit une courte pièce, non éditée dans ses Pièces Costumées et carrément oubliée par l'édition de la Pléiade. La seule publication fut celle de L’avant-scène théâtre, en décembre 1959, où la pièce était précédée d’une préface : Ce que vous allez voir n’est pas une pièce. C’est un scénario qui devait être tourné et ne l’a pas été [...]. Avant de le glisser dans un tiroir philosophique où dorment pas mal de vieux coucous et quelques bonnes idées avortées, j’ai eu l’idée de l’envoyer à Jean-Louis Barrault en lui demandant si — sans rien changer à la forme — on ne pourrait pas monter ça à la scène. […] Jean-Louis Barrault m’a écrit le lendemain que ça l’amuserait ; trois jours après nous nous rencontrions quelque part en France à un point soigneusement équidistant ; il me racontait sa mise en scène et nous tombions dans les bras l’un de l’autre en clamant qu’on allait voir ce qu’on allait voir et que nous allions faire du cinéma sans producteur, sans technicien, sans caméra.
La troupe de la compagnie Lizart en fait un pur moment de théâtre. Costumes sobres et d'époque, musique parfaitement adaptée, décors épurés et jeu sans exagération, tout cela est finalement très moderne et parfaitement adapté au propos de l'auteur : une vraie troupe pour saluer Molière et dire Anouilh, quel plus bel hommage au théâtre ??
Ne disposant pas du texte, je me pose juste une petite question : un peintre du XVIIe qui fait le portrait de Molière intervient dans la pièce, et, si l'on en croit la version que nous avons vue, il s'agirait de Nicolas Mignard. Quel heureux hasard !! Dans sa ville natale !! Mais Anouilh a-t-il réellement prévu Mignard ou s'agit-il d'une adaptation "avignonaise" ???
Vérification faite, il existe deux portraits de Molière par Mignard, l'un par Pierre et l'autre par Nicolas, qu'on peut encore admirer dans les foyers de l'Académie française, en tenue de César !!
La troupe de la compagnie Lizart en fait un pur moment de théâtre. Costumes sobres et d'époque, musique parfaitement adaptée, décors épurés et jeu sans exagération, tout cela est finalement très moderne et parfaitement adapté au propos de l'auteur : une vraie troupe pour saluer Molière et dire Anouilh, quel plus bel hommage au théâtre ??
Ne disposant pas du texte, je me pose juste une petite question : un peintre du XVIIe qui fait le portrait de Molière intervient dans la pièce, et, si l'on en croit la version que nous avons vue, il s'agirait de Nicolas Mignard. Quel heureux hasard !! Dans sa ville natale !! Mais Anouilh a-t-il réellement prévu Mignard ou s'agit-il d'une adaptation "avignonaise" ???
Vérification faite, il existe deux portraits de Molière par Mignard, l'un par Pierre et l'autre par Nicolas, qu'on peut encore admirer dans les foyers de l'Académie française, en tenue de César !!
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