Premier janvier 2010 à Meschers... je vous avais demandé votre avis sur la question, et vous m'aviez recommandé diverses recettes, voire techniques de ramassage... La journée était si belle, et les amis si pleins de bonne volonté, que nous avons jugé le moment venu d'étaler un grand drap sous l'arbre et de nous livrer, dans la plus parfaite tradition provençale, à la cueillette des olives. Les passants (rares, je vous rassure) nous ont entendu bramer "bleu, bleu le ciel de Proven-ence..." et ont tremblé en voyant François juché sur la murette pour ne rater aucun de ces précieux fruits...
Bon, il faut être honnête, l'arbre est au nord et le soleil de l'estuaire sans doute moins ardent que celui du Sud. Certaines olives étaient encore vertes et dans l'ensemble, elles étaient un peu petites, très ratatinées par la gelée récente, mais la joie et le plaisir de les ramasser étaient au rendez-vous. Les merles s'en étaient copieusement rassasiés lors des grands froids de la mi-décembre, mais ils nous en avaient tout de même laissé près de 8 kilos, à notre grand étonnement !
Bon, il faut être honnête, l'arbre est au nord et le soleil de l'estuaire sans doute moins ardent que celui du Sud. Certaines olives étaient encore vertes et dans l'ensemble, elles étaient un peu petites, très ratatinées par la gelée récente, mais la joie et le plaisir de les ramasser étaient au rendez-vous. Les merles s'en étaient copieusement rassasiés lors des grands froids de la mi-décembre, mais ils nous en avaient tout de même laissé près de 8 kilos, à notre grand étonnement !
Une fois la "récolte" (n'ayons pas peur des mots !!) réalisée, il fallait les apporter de toute urgence au Moulin du Puits Salé, sur l'île de Ré. Ce d'autant plus que nous étions bons derniers, et que le Moulin ferme demain pour un mois ! Nous aurons d'ici peu une jolie bouteille à notre nom, emplie d'un liquide d'autant plus précieux qu'il aura le goût de l'amitié partagée ! Le Moulin de l'île de Ré presse, bon an mal an, 6 tonnes d'olives, dont une bonne partie amenée par d'heureux possesseurs d'oliviers. Venant de toute la région, d'Arcachon à Poitiers... oui, Poitiers, il semble même que ce soit celui qui ait apporté la plus belle récolte : 250 kg !!
Quitte à être sur l'île de Ré, nous avons profité à plein de cette superbe journée ensoleillée pour visiter Saint Martin... Croisé au détour d'une ruelle, un puits enrichi d'une crèche, photographié en hommage à Aloïs Autour du Puits... Un heurtoir pour dire coucou à Fabulo...
Et puis, on ne peut décidément pas faire trois pas sans croiser une exposition, visite que je vous raconterai demain, comme il se doit !
Quitte à être sur l'île de Ré, nous avons profité à plein de cette superbe journée ensoleillée pour visiter Saint Martin... Croisé au détour d'une ruelle, un puits enrichi d'une crèche, photographié en hommage à Aloïs Autour du Puits... Un heurtoir pour dire coucou à Fabulo...
Et puis, on ne peut décidément pas faire trois pas sans croiser une exposition, visite que je vous raconterai demain, comme il se doit !
Tu nous fais rêver, Michelaise, vraiment ! "olives en Ré", cela pourrait être le titre d'un prochain roman !!!!!! Cueillette avec des amis à Mescher et hop direction Ré !!!! Pas de moulin plus près de chez vous ????
RépondreSupprimerEn tout cas, une belle histoire avant de rejoindre ma chambre, merci et bon dimanche !!!
Quelles magnifiques journées tu a du passer.
RépondreSupprimerEntre la cueillette entre amis et celle passée sur l'île qui depuis que le pont est là semble moins sauvage et authentique à mes yeux.
J'espère tout de même que tu auras un peu plus qu'une bouteille!!!
Quel goût elle va avoir!!!
A ta place je rêverais déjà imaginant sa couleur,son onctuosité,ses saveurs fruitées ou non qui accommoderaient mieux un poisson,un légume ou un simple carpaccio de boeuf ou de poisson......
Super la crèche sur le puits,le mien n'ayant pas de margelle il me semblerait un peu périlleux d'y installer une crèche!!!
Merci d'avoir pensé à moi
Oh fait j'ai réparé mon oubli,le "Petit Jésus"est en place,il n'attend plus que l'arrivée des Rois
Bonjour Michelaise ! Je dois t'avouer avoir cru à une plaisanterie lorsque j'ai lu dans ton dernier article que tu avais cueilli des olives chez toi avec tes amis... J'ai relu plusieurs fois, me disant : elle nous pose une colle, à nous de trouver où est l'erreur (si, si, tu en es capable... ;-))
RépondreSupprimerJe ne savais absolument pas que les oliviers étaient aussi bien installés dans ta région au point de donner de quoi obtenir de l'huile. J'ai donc appris en plus qu'il y avait un moulin à huile sur l'île de Ré... Enfin, je viens de faire une lecture fort intéressante et je repars un peu moins bête.
Un grand merci à toi. Ton blog est vraiment un puits d'infos... Bon dimanche !
8kg d'olives ! Je suis impressionnée ! Quelle quantité d'huile allez-vous obtenir ?
RépondreSupprimerOn devrait avoir seulement un litre car, malheureusement, les merles nous ont laissé les moins mûres...
RépondreSupprimerAloïs, je t'avoue que j'ai déjà imaginé le somptueux aïoli auquel nous allons pouvoir convier nos amis, car il sera juste de partager avec eux les fruits de ces moments merveilleux... tu as forcément raison pour ce qui est du pont ! Sais-tu qu'ici, rares sont ceux qui vont sur l'île car pour nous tous, elle a perdu de son charme depuis ce pont et l'invasion touristique, majoritairement parisienne. Mais pour autant, nous avons tort, car au moins hors saison, elle est encore fort belle.
O2, je comprends tes doutes, et pour le coup, je n'aurais pu cru mon arbre capable d'une telle production. Mais le plus hallucinant, c'est que loin d'être la seule, j'ai constaté que les autres ont des olives encore plus grosses et encore plus belles... pour qu'un moulin ai pu s'installer, c'est vraiment un changement sous nous cieux atlantiques.
Enitram, les moulins huile d'olive sont rares dans le Sud-ouest, il y a beaucoup de moulins à huile de noix mais d'olives point. Il se déclare sur son site "moulin le plus au nord de la France !!"
Quel charmant épisode, où l'amitié est en vedette à part égale avec l'anecdote de la production d'une huile d'olive d'autant plus précieuse, qu'elle fut pressée "in extremis" à ce moulin. L'Île de Ré, chère Michelaise, j'ai souvent entendu ce nom de lieu géographique, mais tu viens pour moi, dans ma froidure, de lui donner une saveur "humaine" et je saurai do"ré"navant, qu'on y voit pousser des oliviers. Quand je passerai refaire ma provision d'huile d'olive vierge pressée à froid, je penserai à cet épisode et à ton "Jour de l'An" 2010.
RépondreSupprimer8kgs... belle récolte !!! J'espère que l'huile sera bonne !
RépondreSupprimerAlors vous l'avez fait !! il me tarde de voir cette superbe bouteille à votre nom !!
RépondreSupprimerIl est à craindre que, tellement fière de notre production, je vous en inflige une photo Françoise !!!
RépondreSupprimerKoka, j'ai un peu peur qu'elle soit un peu "verte", nous dirons vive !!! m'enfin, ce sera la nôtre !!
Esther, tu fais faire ton huile d'olive où ??? au canada ? Sais-tu que l'île de Ré a bien failli devenir (et rester) anglaise ? Joli endroit, avec la magie propre aux îles, et une douceur atlantique qui en fait le charme
Je ris pliée en deux... Michelaise, les olives ne poussent pas au Québec (enfin, je serais étonnée, quoique tout au sud, peut-être, nous avons bien des vignerons installés près de la frontière avec les USA)... Mais comme l'Ontario s'étend très au sud par rapport à toutes les autres provinces du Canada, alors, je suis sûre que les oliviers poussent là. Bon, pour revenir à mon approvisionnement (et pression) d'huile d'olive, but de ta question, nous avons des dizaines de marques vendues en épiceries, tant dans les marchés extérieurs (l'été) que les super-machés d'alimentation. Notre tradition en Amérique du Nord, peu importe le pays d'origine de nos ancêtres, c'est qu'on fait les courses (que nous appelons "faire l'épicerie" une fois par semaine, donc, nous faisons un énorme marché, à remplir le coffre de l'automobile). Nous avons des réfrigérateurs énormes, et de gros congélateurs, c'est pas des blagues, et des garde-manger bien pourvus. Certains privilégiés ont des chambres froides (genre de cave à vin) pour entreposer les conserves maison, en plus du garde-manger de la cuisine. Alors, en raison de notre climat un peu sinon beaucoup hostile à certaines cultures, l'huile d'olive vierge est donc importée. Mais on la décline en plusieurs variétés... Vierge, Pure, Extra-pure, Pressée à froid, etc et plusieurs marques. Sans doute qu'on importe autant en Europe qu'en Californie et en Floride, et peut-être que l'Ontario peut fournir le marché Québécois, je ne sais trop. Mais je suis sûre que votre bouteille, sera la meilleure de toutes les huiles. Et je suis sincère, car en plus du goût de l'amitié, elle est vraiment fraîche, et vous savez qu'elle n'a pas séjourné des semaines dans des boîtes, à des températures variées.
RépondreSupprimerC'était de la provoc Esther l'huile québécoise !!! Le réchauffement climatique n'en est pas encore là !! ravie de ta réaction, en plus j'apprends plein de choses sur vos "moeurs" alimentaires...
RépondreSupprimerJe crois que tu en as surpris plus d'un avec cette récolte d'olives en Ré...majeur ou pas je compte bien y gouter un jour. ...heu...les oranges c'est pour un autre article ?
RépondreSupprimer:-))) Je ris encore et j'ai un gros clin d'oeil en plus. Michelaise, je me doutais qu'il y avait une petite taquinerie sous-jacente, mais j'ai voulu par le biais du blog en dire un peu plus sur nos cultures et le climat du Québec. Alors j'ai mis le paquet ;)
RépondreSupprimerAvec seulement 2 vrais mois de très chaude température, 30 degrés et plus, fréquents (mi-juin à la mi-août), quoique si la tendance se maintient avec le réchauffement climatique bientôt nous aurons 3 à 4 vrais mois de canicule, mais c'est certain que plus au sud du Québec et une bonne partie du sud de l'Ontario (près des Grands-Lacs), ils ont tout près de 5 mois de très chaude température.
Là, il y a plusieurs vignerons (des documentaires télé m'en ont présentés par le passé, à défaut de les avoir visités), et vergers, etc... Je serais étonnée qu'il n'y ait pas d'oliveraies, ou à tout le moins que des gens n'aient pas un ou olivier ou quelques uns derrière la maison (histoire de ne pas se faire voler les fruits), ;-)autant pour le plaisir des yeux, que pour contenter les fins gourmets et gastronomes.
Alors voilà, je voulais en même temps dépeindre un peu notre vécu climatique et ses conséquences sur nos arbres fruitiers et cultures potagères ou sauvages. Bientôt je vous parlerai des "bleuets" que vous appelez chez-vous, des myrtilles et de ses étonnantes propriétés :) Je t'embrasse chère coquine Michelaise! ;)
super tes précisions esther car finalement on a tout plein d'idées reçues et les blogs permettent de mieux se connaître, au sens large !
RépondreSupprimer