Oui, je sais, c'est bien tôt et on n'a pas forcément la tête dans les boules et les guirlandes... D'ailleurs, au passage, entre nous, ces guirlandes qui commencent à fleurir de tous les côtés, c'est soulant, c'est pas encore Noël que diable, la barbe... Qu'on se calme un peu sur la sur-consommation et l'excitation factice et prématurée. Bon, mais ce n'est pas mon propos, car au contraire j'aime bien jouer les pères Noël avant la fin décembre, on prend le temps de choisir, l'achat est une petite fête, les vendeurs sont disponibles et vous font de superbes paquets cadeaux, et on a moins l'impression d'acheter n'importe quoi parce "qu'il faut un cadeau pour un tel, et encore un tel que j'ai oublié, vite vite, ça fera bien l'affaire". En novembre on est au calme, on peaufine les choix et c'est encore un plaisir de faire ses courses.
Donc nous étions aujourd'hui au Salon Cadeaux à P'Art au hangar 14 à Bordeaux, et, arrivés dès l'ouverture, nous avons bénéficié d'un calme parfait et d'une sérénité totale. Les artisans étaient charmants et, non contents d'avoir trouvé plein de supers idées pour chacune et chacun, bien personnalisées, nous avons bavardé, apprécié, échangé. En plus de l'objet, nous avons chaque fois partagé une histoire personnelle : Verre l'intérieur, les verriers de Lorient qui équipent les restaurants comme Coutenceau à La Rochelle et ont réalisé les assiettes du Conseil Général de Charente Maritime avec nos deux mouettes en vol... Les brodeurs de Lorient ( encore !), Amandine de Brevelay et son époux, qui, alors qu'ils étaient, l'un fleuriste et l'autre juriste, ont racheté un peu par hasard un vieux métier à dentelles et qui se sont lancés avec un enthousiasme et un succès jamais démentis, dans le linge de maison de charme... Maurice Dubost, l'artisan coutelier de Viscomtat qui, pour élargir sa gamme de produits vient de se lancer dans les ménagères et a créé un modèle superbe tout en rondeurs et modernité, qui fait un tabac, tant et si bien qu'il arrive à peine à fournir à la demande... Carpat, le sac à idées des Eyzies qui a rêvé son dernier sac besace et en a réalisé le modèle, un gros insecte étrange... et d'autres encore, tous des passionnés, tous des gens heureux de faire leur boulot ! Bref un bonne idée ce salon des artisans d'art, c'était la première fois qu'il se tenait à Bordeaux, mais vu le succès l('après-midi la queue à l'entrée était impressionnante) tous semblaient dire que l'an prochain sa surface sera doublée !
Ayant bien profité de la période calme entre midi et deux pour finir nos emplettes, nous avons longé les quais en sortant et profité d'une crêperie sur le marché face à la Garonne et ainsi, rester un peu en Bretagne ! Le jeune cuistot nous a avoué n'être "que" de Nantes, mais, à part qu'il pestait contre le placier du marché qui lui coupait l'électricité chaque dimanche vers 14 ou 15h, avait l'air très heureux de son sort ! Il pratiquait le sport à loisir pour éliminer les effets pervers des crêpes dont il raffole, crêpes dont il vit en faisant le marché des quais le dimanche et un samedi tous les 15 jours... Voilà un bien bel emploi du temps ! Qui sait, il était peut-être étudiant le reste du temps ? Mais que Bordeaux est redevenue belle depuis que les quais sont dédiés à la promenade, au jeu et à la contemplation. Bordeaux telle qu'on la rêvait quand on longeait ses sinistres hangars devenus lieux de rencontre et de vie.
Nous sommes ensuite allés visiter l'exposition de la Galerie des Beaux Arts, que nous avions eu envie de voir à Giverny cet été, tu t'en souviens Hélène, mais nous avions renoncé à y aller ayant bien assez de dsitractions sur Paris. Portrait of a Lady est consacrée aux portraits de femmes réalisés aux alentours de 1900 par les artistes américains de "culture" européenne. Le titre de l'exposition est celui du livre d'Henry James, relatant les impressions d'une américaine qui découvre le vieux continent, et dont les citations émaillent le parcours. L'ensemble, empreint d'élégance et de sensualité est une découverte intéressante d'un art certes manquant vaguement d'originalité, mais tout en finesse et très décoratif. Peinture méconnue car nous lui préférons nos artistes impressionnstes qui oeuvraient à la même époque, tous très amis avec ces peintres "riches" et un peu conventionnels, mais talentueux. Un accrochage de photos "picturalites" (allons bon, voilà bien un genre que j'ignorais) complétait l'exposition, mais c'était plutôt ingrat comme épreuves, sombres et juste anecdotiques.
Ayant bien profité de la période calme entre midi et deux pour finir nos emplettes, nous avons longé les quais en sortant et profité d'une crêperie sur le marché face à la Garonne et ainsi, rester un peu en Bretagne ! Le jeune cuistot nous a avoué n'être "que" de Nantes, mais, à part qu'il pestait contre le placier du marché qui lui coupait l'électricité chaque dimanche vers 14 ou 15h, avait l'air très heureux de son sort ! Il pratiquait le sport à loisir pour éliminer les effets pervers des crêpes dont il raffole, crêpes dont il vit en faisant le marché des quais le dimanche et un samedi tous les 15 jours... Voilà un bien bel emploi du temps ! Qui sait, il était peut-être étudiant le reste du temps ? Mais que Bordeaux est redevenue belle depuis que les quais sont dédiés à la promenade, au jeu et à la contemplation. Bordeaux telle qu'on la rêvait quand on longeait ses sinistres hangars devenus lieux de rencontre et de vie.
Nous sommes ensuite allés visiter l'exposition de la Galerie des Beaux Arts, que nous avions eu envie de voir à Giverny cet été, tu t'en souviens Hélène, mais nous avions renoncé à y aller ayant bien assez de dsitractions sur Paris. Portrait of a Lady est consacrée aux portraits de femmes réalisés aux alentours de 1900 par les artistes américains de "culture" européenne. Le titre de l'exposition est celui du livre d'Henry James, relatant les impressions d'une américaine qui découvre le vieux continent, et dont les citations émaillent le parcours. L'ensemble, empreint d'élégance et de sensualité est une découverte intéressante d'un art certes manquant vaguement d'originalité, mais tout en finesse et très décoratif. Peinture méconnue car nous lui préférons nos artistes impressionnstes qui oeuvraient à la même époque, tous très amis avec ces peintres "riches" et un peu conventionnels, mais talentueux. Un accrochage de photos "picturalites" (allons bon, voilà bien un genre que j'ignorais) complétait l'exposition, mais c'était plutôt ingrat comme épreuves, sombres et juste anecdotiques.
N'est-il pas vrai que Bordeaux enfin est vredevenue belle et resplendissante ! L'exposition est charmante en effet. Sans vouloir abuser, puis-je vous signaler un autre de mes blogs consacré à Boredaux. il est tout nouveau et a encore besoin de trouver son style et son "amplitude" : http://bordeaux2008dailyphoto.blogspot.com
RépondreSupprimerDonnez moi votre avis. Cordialement.
Vu, et apprécié à sa juste valeur ce blog sur Bordeaux ! quelques commentaires égrenés avec spontanéité vous diront mes impressions !
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