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La grande parade des vaches… Vous en avez forcément entendu parler, ne serait-ce que parce qu’elle a déjà eu lieu en 2006 à Paris. Elle existe depuis 1999 et se propage de ville en ville, à travers le monde entier. Un truc vachement commercial, pas de doute, mais qui se pare des atours de la charité (pardon, le mot est démodé, mais j’adore les mots démodés). La Cow Parade se dit, excusez du peu, manifestation internationale d’art contemporain de rue. Le concept est simple : des vaches, en résine blanche et de taille réelle sont achetées par des entreprises, des associations ou des collectivités. Ces dernières les confient à leur tour à des artistes, et une fois transformées, décorées, sculptées, accessoirisées, les vaches sont exposées dans les rues d’une ville, enfin de 100 villes car le concept, lucratif sans aucun doute, a déjà fait le tour du monde. À la fin de l’exposition, les vaches seront mises aux enchères et une partie du prix payé par les heureux acheteurs de ces compositions sera reversé à une association caritative. Bordeaux & Cow 2010 a choisi d’attribuer cette somme à la Banque Alimentaire de Bordeaux et de Gironde. Car Bordeaux, après tant d’autres, accueille cette manifestation tendance depuis le 7 juin et exposera les ruminants décorés jusqu’au 14 septembre.
On commence par faire la fine bouche, malgré le texte accrocheur : « Vous êtes le cent millionième admirateur de ces vaches hors du commun qui ont été exposées dans plus de 60 grandes villes et qui ont permis de récolter 20 millions de dollars pour le financement de projets caritatifs ». Que voulez-vous, moi quand on me classe 100 000 001ème, ça me déprime, c’est comme quand on m’annonce qu’il y a 20 000 000 de personnes qui regardent le même film que moi, ça me met de bourdon. Admirateur, le mot surprend, car honnêtement on n’admire pas, on rit, on cherche les calembours, on scrute les détails, on plaisante mais cela ne va jamais plus loin. Ensuite, comme on a la manie de ne pas être au courant des grandes tendances chez les Alter-Michelaise, on doute : comment, ces vaches flambant neuves auraient déjà subi le chevauchage de millions de personnes et seraient aussi rutilantes ? Non, elles n’ont pas été exposées dans 60 villes du monde, mais d’autres ont été conçues, photographiées, vendues ailleurs. Celles-ci sont faites par des artistes locaux pour des mécènes régionaux et seront vendues pour une cause indigène. Bon, déjà on y voit plus clair. Car le cartouche continue « Chaque vache est unique et résulte de la rencontre avec un cow-propriétaire. Merci aux partenaires pour leur soutien, aux propriétaires pour leur enthousiasme et aux artistes pour leur créativité ». Bon, c’est vrai, elles sont drôles et gaies ces bestioles et il ne faut pas être bégueule ! On finit par céder aux sollicitations que ces bêtes multicolores font naître : photos, sous tous les angles, en attendant parfois 10 minutes que le défilé des cavaliers soit terminé. Car la grande joie des touristes, dont la quantité sans cesse accrue à Bordeaux ne cesse de nous surprendre, est de se faire photographier à cheval sur les animaux. Je me demande à quoi elles ressembleront au moment de la mise en vente.
On commence par faire la fine bouche, malgré le texte accrocheur : « Vous êtes le cent millionième admirateur de ces vaches hors du commun qui ont été exposées dans plus de 60 grandes villes et qui ont permis de récolter 20 millions de dollars pour le financement de projets caritatifs ». Que voulez-vous, moi quand on me classe 100 000 001ème, ça me déprime, c’est comme quand on m’annonce qu’il y a 20 000 000 de personnes qui regardent le même film que moi, ça me met de bourdon. Admirateur, le mot surprend, car honnêtement on n’admire pas, on rit, on cherche les calembours, on scrute les détails, on plaisante mais cela ne va jamais plus loin. Ensuite, comme on a la manie de ne pas être au courant des grandes tendances chez les Alter-Michelaise, on doute : comment, ces vaches flambant neuves auraient déjà subi le chevauchage de millions de personnes et seraient aussi rutilantes ? Non, elles n’ont pas été exposées dans 60 villes du monde, mais d’autres ont été conçues, photographiées, vendues ailleurs. Celles-ci sont faites par des artistes locaux pour des mécènes régionaux et seront vendues pour une cause indigène. Bon, déjà on y voit plus clair. Car le cartouche continue « Chaque vache est unique et résulte de la rencontre avec un cow-propriétaire. Merci aux partenaires pour leur soutien, aux propriétaires pour leur enthousiasme et aux artistes pour leur créativité ». Bon, c’est vrai, elles sont drôles et gaies ces bestioles et il ne faut pas être bégueule ! On finit par céder aux sollicitations que ces bêtes multicolores font naître : photos, sous tous les angles, en attendant parfois 10 minutes que le défilé des cavaliers soit terminé. Car la grande joie des touristes, dont la quantité sans cesse accrue à Bordeaux ne cesse de nous surprendre, est de se faire photographier à cheval sur les animaux. Je me demande à quoi elles ressembleront au moment de la mise en vente.
Mais justement, parlons-en de cette mise en vente et tachons d’y voir un peu plus clair. Car tout cela semble tellement opaque : qu’est-ce ? De l’art ? Du marketing pour assurer la pub des mécènes ? Du caritatif ? Je suis allée à l’Office de Tourisme pour avoir une brochure explicative, mais pas un mot de plus que sur les cartouches. J’ai donc pas mal cherché sur le net, mais je suis surtout tombée sur des liens commerciaux, car cela procure pas mal de fric toute cette histoire, vente de produits induits, collections de petites vaches, casquettes, tee-shirts etc etc. Cela se monnaye sur Ebay en fonction de l’ancienneté, de la rareté ou des modes. Et puis, cela procure aux organisateurs des espèces suffisamment sonnantes et trébuchantes pour que le concept, comme on dit joliment dès qu’il s’agit de gagner de l’argent à la pelle, ait fait florès. Plus de 60 villes avant Bordeaux nous dit-on, allez voir sur le site officiel, vous serez impressionnés. Il y a même un site qui nous offre une contrepèterie trompeuse de low coast, trompeuse car les prix n’y ont rien de cassés, le lost-cow city !
Solution de la photo :
1. VCUB : la vache de la Communauté Urbaine de Bordeaux
2. Le comité des vins de Bordeaux
3. La femme du Torero : pour France Aquitaine
4. Marine : la vache du FC Girondins de Bordeaux
5. Cow contruction : pour un entrepreneur de travaux de construction
6. Mademoiselle Marguerite de Tourny : sponsorisée par les restaurants huppés des Allées de Tourny
7. Vache AC/DC je ne sais plus trop pour qui
8. Cow-lait-œufs : La Banque alimentaire de Bordeaux et de la Gironde
9. La ronde des quartiers de Bordeaux
A SUIVRE...
Solution de la photo :
1. VCUB : la vache de la Communauté Urbaine de Bordeaux
2. Le comité des vins de Bordeaux
3. La femme du Torero : pour France Aquitaine
4. Marine : la vache du FC Girondins de Bordeaux
5. Cow contruction : pour un entrepreneur de travaux de construction
6. Mademoiselle Marguerite de Tourny : sponsorisée par les restaurants huppés des Allées de Tourny
7. Vache AC/DC je ne sais plus trop pour qui
8. Cow-lait-œufs : La Banque alimentaire de Bordeaux et de la Gironde
9. La ronde des quartiers de Bordeaux
Comme vous je suis septique et dubitative. C'est mal vu de dire cela si c'est caritatif !
RépondreSupprimerComme me le dit une gentille cousine travaillant dans le marketing, je ne suis pas le marché, comme vous, vous n'êtes pas tendance...
Si j'ose : tant PIS...
Bonne soirée.
J'ai bien ri.
RépondreSupprimerIl y a quelques années lors d'un salon professionnel j'ai acheté quelques unes de ces vaches en modèle réduit,partant du principe que pour vendre il ne faut pas acheter uniquement ce que nous aimons.
Lorsque je suis rentrée un peu inquiète,tout de même il y en a un qui s'est chargé de m'achever.
Je n'avais pas mis le budget de la société en péril mais tout de même....
Cela doit faire maintenant une petite dizaine d'années,nous les commandons par cent deux fois par an,il y a des nouveautés chaque année et manifestement l'engouement est toujours le même.
J'en ai toujours une ou deux d'avance chez moi pour cadeau de dernière minute et je fais toujours un "tabac"
Ma préférée Kelly
Un concept marrant, original...mais "vachement" encombrant quand même ...
RépondreSupprimerLa pub envahit tout...et c'est de "pis en pis" !!! :-)
Cette parade a eu lieu en 2007 à Marseille, et j'avais beaucoup aimé son aspect "saugrenu"...
RépondreSupprimerAlors, les vaches ont envahi Bordeaux!!!!!!!! Quelle histoire!!!
RépondreSupprimerIci, il y en a dans les champs mais elles ne sont pas colorées!!!
Chacun ses vaches et elles seront bien gardées ou bien regardées?
Bonne soirée!
J'avais vu "vach'art" à Paris, et en particulier le regroupement de toutes les vaches sur le parvis de la Défense. Il y a des photos sur mon blog à ce sujet. Et j'avais également vu tout à fait par hasard celle de Copenhague, quand j'y ai pris le bateau pour la Mer Baltique. Je trouve ça marrant, je ne sais pas si c'est de l'art, mais des artistes y participent en tout cas ! Pour le troupeau de Paris, j'avais une tendresse particulière pour la vache de Rémy Malingrey... tout simplement parce que je le connais :-) !
RépondreSupprimerBonjour, Michelaise.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas la grande parade des vaches et ce que j'ai trouvé est nul.
Bref : 0/20.
Mais jai appris.
C'est déjà beaucoup.
Merci et...
Bon week-end.
Alors là on peut le dire : c'est vachement étonnant! Ca, c'est fait ! Bonne journée Michelaise !
RépondreSupprimerAh Ah, les vaches inconnues de certains je suis RAVIE, car, vous le lirez dans les billets à suivre, tout cela n'est qu'une vaste et juteuse affaire commerciale... cela m'a pris la tête de me faire interpelée sur le thème du caritatif, sans avoir la MOINDRE indication sur un truc totalement opaque...
RépondreSupprimermais je vois, aloïs, que côté fichiers, ils sont bien organisés... ce qui vient confirmer mes doutes. Pourquoi ne pas avancer à visage découvert ? Oui c'est marrant, oui c'est sympa, mais que diable, que ça ne se pare pas des plumes du bon coeur alors qu'il s'agit tout simplement d'une affaire comme une autre. Artistique, non, pas vraiment... mais bon article à épisodes pour éviter de vous souler avec mes recherches, j'aime pas qu'on me prenne pour une idiote, et j'ai pas laché en cours de route... tant pis pour vous, vous aurez donc 3 autres articles !!
J'avoue, je ne connaissais pas du tout cette histoire vache ! Purement commerciale apparemment ?
RépondreSupprimerOui purement commerciale, si l'on admet que le "concept" vendu est, d'une part une certaine conception de l'art, et d'autre part du caritatif, et là, on ne peut plus rien dire !??!!!
RépondreSupprimerCoucou je me souviens d'avoir vu ces vaches à Buenos Aires en 2007 et d'en avoir été enchanté.
RépondreSupprimerJe partage ton intérêt
Bises
Nous les rencontrons chaque été en Suisse,sur les aires de repos mais aussi devant les hôtels....il faut croire que ça plaît....mais j'ai toujours pensé que c'était commercial comme la Vache qui rit !!!!
RépondreSupprimerBien vu Evelyne, et mon intérêt Fred, a été "piqué" par cet aspect commercial camouflé mais inévitable.
RépondreSupprimerMais c'est fou il n'y a que toi pour te trouver à Bordeaux le jour où les vaches sont de sortie ! heureusement que tu me préviens, car là,je crois que je serais tombée des nues !
RépondreSupprimerJ'avais déjà vu les moutons sur la route de ... je ne sais plus après Limoges je crois ? mais les vaches???
Bon, je lis la suite
Ah mais ce sont les vaches de Zürich, celles du restoroute de la Gruyère... Me rappelant le premier commentaire tellement rigolo de Michelaise sur mon blog !
RépondreSupprimerEn fait, maintenant, on les voit partout. L'effet de surprise n'a plus de surprise.