ENTRE GENS DE BONNE COMPAGNIE

Merci Astheval, tu m'as vraiment émue !! A mon tour, tous mes voeux !

Certes, on le dit assez, s’exposer sur un blog c’est impudique, révélateur, mais aussi (du moins craint-on que ce le soit ) dangereux. Pourtant, pas de doute là-dessus, on fait de belles rencontres sur les blogs. Les vicieux, les pervers et les libidineux ne peuvent qu’être découragés par la logorrhée verbale de Bon Sens et Déraison, et à mon avis, même s’ils passent, ils ne s’attardent guère. Par contre, ceux qui restent, lisent et reviennent, réagissent parfois et commentent aussi, ceux-là, pas de doute, ils en veulent. Parce que Bon Sens et Déraison, c’est un amalgame bizarre, un pot pourri de sensations, d’impressions, d’interrogations (que les lecteurs élucident parfois), c’est un peu tout et n’importe quoi, comme des pensées qui divaguent. L’influence océanique, le flux et le reflux d’idées captées au gré du vent et de la marée. Bref, mes lecteurs, ils m’étonnent toujours et pas de doute, je m’y suis fait des amis.

Et pour vous dire que ces amitiés-là, elles sont précieuses, surprenantes, inattendues et « choisies », je tenais à souligner l’extrême courtoisie de ces copinautes qui envoient une carte postale amicale après s’être en secret procuré mon adresse et qui ont l’élégance de ne pas mettre leur propre adresse au dos, afin que je ne me sente pas tenue de répondre. Une autre m’a envoyé, toujours par voie postale, un journal spécialisé dont elle est l’auteur avec son cow-boy de mari comme assistant technique. Un « bouquin » passionnant dont elle a eu la gentillesse de me faire la surprise. Une autre a désiré me rencontrer et attend toujours patiemment que je prenne quelques instants pour me livrer à mon sport détesté, téléphoner. Elle fait preuve d’une patience de bon aloi et a compris que je suis plus à l’aise avec les touches de mon clavier qu’avec celles de mon téléphone. Quand je lui ai proposé de publier une de ses photos, elle a poussé la délicatesse jusqu’à s’inquiéter de ne pas en froisser une troisième.

Et la plus fabuleuse de toutes un jour, ayant trouvé mes coordonnées toute seule comme une vraie détective, m’a envoyé un livre sur Meschers. Comme ça, sans crier gare ! Livre qui a impulsé entre nous une vraie et solide complicité. Toutes ont fait preuve de beaucoup de retenue,  de discrétion, d’une gentillesse gratuite et précieuse. Pas d’ingérence, pas de tentative de forcer une porte ou une intimité. On se propose subtilement une rencontre, on essaie de ne pas s’imposer, on laisse la chance au temps. Que de vertus à portée de main, de cœur, et qui s’exprime entre gens de bonne compagnie, pour un meilleur virtuel qui mérite d’être salué. Dans l’océan de méfiance, de suspicions, de repli sur soi pour cause de peur de l’autre, je tenais à dire qu’il y a, de par le monde, beaucoup de gens vraiment bien et très bien éduqués. Un bonheur qu’on partage au quotidien !