mercredi 3 avril 2013

SOULAGES A LA VILLE MEDICIS



Je suis désolée, je vais décevoir certains d'entre vous ( Robert M, Anne, Danielle, Norma C peut-être ... et d'autres encore !). Alter, toujours sage, me dit :
- Mais pourquoi tu veux faire un article, tu vas dire que tu n'as pas aimé et ils vont tous te tomber dessus en t'expliquant que tu n'as rien compris ".
Et moi, justement, je veux expliquer que j'ai fait des efforts, en pensant à vous tous, qui aimez Soulages, et en me disant que je devrais y arriver. Et voilà, je n'y suis pas arrivée : je n'ai, en effet, rien compris. Alors comme le consensus mou m'énerve, je préfère dire mon échec, ou plutôt mes doutes, et parler, fut-ce en vous décevant, de cette exposition qui m'a laissée de marbre, en me disant que monsieur Soulages, "le plus grand artiste français vivant" disent les sites bien informés, ne désavouerait pas mon billet car il ne prétend pas s'emparer du spectateur, mais le laisser libre devant sa toile. Libre d'être ému ou de rester insensible.


Pierre Soulages, XXIème siècle se déroule donc, depuis le 1er mars et jusqu'au 16 juin, à la villa Médicis de Rome. Et même si vous avez du mal avec l'art contemporain, comme moi, la visite en vaut la peine, ne serait-ce que pour en profiter pour faire un tour dans cet établissement magnifique, dont le rôle est d'honorer et de propager la culture française en Italie. Outre le plaisir d'aller à la villa Médicis, la perspective de voir, enfin, une rétrospective de celui dont "on" me disait, de-ci, de-là, que c'est un grand artiste classique, me semblait nécessaire, n'ayant jamais vu de lui que des reproductions. Il était temps d'essayer de comprendre son succès. Grand artiste classique dit Éric de Chassey, directeur de l'Académie de France à Rome (heureux homme !) dans le sens où sa peinture produit sur le spectateur plénitude et sérénité, engendrée par une certaine harmonie et une perfection formelle propres aux grands maîtres dont on dit qu'il est le digne successeur, de Jean Fouquet à Cézanne, en passant par Zurbaran, Manet et Courbet. Hérédité propre à nous faire courir ...


Ce classicisme pourtant, ne serait pas l'objectif recherché par l'artiste, même si le catalogue insiste sur cette filiation dans l'article "Le refus des servitudes" de Sylvie Ramond. Article qui cite l'anecdote, parait-il célèbre, selon laquelle Soulages, feuilletant adolescent un opuscule de la Radio Scolaire, aurait été attiré par les reproductions de deux œuvres : un lavis de Claude Lorrain représentant un paysage et un dessin de Rembrandt, figurant une femme vêtus, à demie couchée. Et l'artiste de dire qu'il y perçut deux choses, parvenant à dissoudre dans son regard le paysage et la figure "Je me souviens bien de leur technique très différente. 



Dans le Claude Lorrain, la manière dont les tâches d'encre se diluaient avec naturel créait une lumière particulière à ce lavis. Tout autre était celle du lavis de Rembrandt : là, des coups de pinceau très forts, très rythmés - dont j'aimais la vérité matérielle - illuminaient par contraste le blanc du papier qui devenait aussi actif qu'eux. Je préférais, et de loin, cette lumière que je qualifierai de picturale à l'image qu'elle portait aussi en elle. 



Quand les coups de pinceau laissaient lire une femme couchée, les qualités que j'aimais perdaient de leur intensité, mon émotion était changée et affaiblie et quelque chose me décevait, à tel point qu'il m’arrivait de cacher la tête de la femme pour retrouver intacts les pouvoirs que contenaient la vérité des coups de pinceau sur le grain du papier. Mon émotion naissait, avec et par la lumière, par l'espace, par le rythme qui se créait sur mon regard. Plus qu'un désintérêt pour l'image, c'était une attention passionnée aux qualités propres à la peinture".(1)
Ce classicisme serait donc, nous dit-on, le résultat de sa démarche moderniste "dans le sens où, les objets qu'il crée ne sont pas l'illustration ou l'application d'une idée préexistante mais la matérialisation d'une expérience chaque fois spécifique, qui trouve sa forme au cours de son élaboration tandis que sa signification est reportée à la fin du processus."(2)


Une fois appréciée l'exceptionnelle mise en scène de l'exposition - première salle plongée dans un noir presque total où étaient présentées trois toiles sombres qui, peu à peu, émergeaient de l’obscurité, deuxième salle d'un blanc éclatant, presque tonitruant, accrochage très pensé des toiles, saisissante montée vers l'envers des tableaux installée dans la rampe cavalière, souci du détail au point d'avoir soigneusement assorti la tenue des gardiens aux compositions de l'artiste - nous nous sommes retrouvés un peu désorientés. Accrochés comme des perdus à notre énorme catalogue, nous avons d'abord tenté de faire nôtre les lignes des critiques, à défaut d'avoir pu ressentir d'émotion immédiate. Mais les mots restaient inopérants, trop abstraits, trop alambiqués, trop manifestement "savants".


Nous avons ensuite tenté de suivre "le procès à Soulages" (3) qui tentait de déterminer si Soulages participe à notre époque ou s'il se réfugie dans de hautes sphères spéculatives, si son oeuvre est une peinture d'initiés ou une aventure poétique. Avant de nous réfugier dans les textes de Soulages lui-même. Nettement plus abordables que ceux des critiques.
"Je suis énervé quand, dans un musée, les guides ne parlent que de ce que représente la peinture... 
Le spectateur qui regarde une peinture, la vit, avec l'expérience qu'il a du monde... 
Les artistes sont poussés par une passion vers quelque chose, jamais contre. C'est parce qu'ils aiment ce qu'ils disent...
La réalité est beaucoup plus présente dans une toile qui ne représente pas...
L'art, c'est quelque chose qui nous oblige à sortir de nous-mêmes pour pénétrer dans une dimension où, communément, nous ne pénétrons pas, à sortir de nous-mêmes et à rentrer en nous-mêmes...
Avant de peindre... j'attends d'oser quelque chose... et je ne sais pas ce qui déclenche cette audace...
Quand je peins, la vie prend un sens pour moi, et au fond, c'est pour cela que je peins... pour que ma vie me paraisse valoir la peine d'être vécue..."(4)


Nous n'étions, vous vous en doutez, pas plus avancés, le nez plongé dans nos livres. Alors nous avons longuement parcouru les lieux, tentant de nous laisser prendre par l'ambiance, d'être imprégnés par l’atmosphère, d'observer les différentes textures, les nuances, les variations de cet outrenoir qui est la marque de l'artiste. Nous étions suivis du regard par les gardiens en noir et blanc, impénétrables et souriant pourtant dans notre dos des efforts manifestes que nous tentions de déployer pour adhérer au discours pictural de l'artiste. Désespérément seuls dans une exposition manifestement boudée par les italiens, comme l'était aussi le Festival de cinéma "français" organisé par le centre culturel et auquel nous avons assisté ensuite (5). Nous sommes repartis l'oreille basse, avec le sentiment d'avoir fait chou blanc (noir ??) et pas du tout convaincus par Soulages alors que nous avions été passionnés par Richter, son cadet d'une dizaine d'années, longuement admiré à Beaubourg l'an dernier. Récemment à Bordeaux, un autre peintre du noir, Marfaing, nous a nettement plus "accrochés"... allez savoir pourquoi ? Assez curieusement, le souvenir que je garde des toiles de Soulages me laisse une plus forte impression que la fréquentation des toiles elles-mêmes.


NOTES

1- Daix/Sweeney, entretien de Bernard Creysson dans Soulages, Paris Flammarion 1979, page 48

2- Eric de Chassey, Pierre Soulages peintre expérimental de l'abstraction radicale relative dans le catalogue de l'exposition page 14

3- Procès à Soulage, 1962, entretien de Pierre Buraglio avec des textes des écrivains Ilya Ehrenbourg, Roger Vailland, des critiques Roland Desné, Marc le Bot et Hubert Juin

4- Entretiens d'André Parinaud, Galerie Jardin des Arts, Paris septembre 1975, page 56-64

5- Eugène Green - Pedro Costa. Réalités du cinéma à la villa Médicis du 2 au 4 mars 2013

Photos extraites du catalogue de l'exposition Musée des Beaux Arts de Lyon et Académie de France à Rome, Villa Medici ou photos de presse signalées par un filigrane.

9 commentaires:

  1. Tu sais, j'ai souvent ce sentiment d'être incomprise pour mes goûts picturaux, moi qui déteste la peinture religieuse, quasiment toute la peinture figurative, et pour qui aucun peintre n'a d’intérêt avant le grand Turner.
    Je me souviens de mon ennui profond lors de l'exposition Guardi, à Venise...
    Et ce n'est pas faute de faire des efforts...
    Tu imagines aisément combien, dans certains milieux, je suis marginale avec mes goûts "modernistes".
    Alors, je ne vais pas faire preuve envers toi de cette intransigeance que je subis souvent, du type : "tu n'aimes pas ce qui est beau".....
    J'adore Soulages mais tu as parfaitement le droit de ne pas l'aimer et de le dire (fort bien d'ailleurs) !
    Bises, Michelaise !

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    1. Au moins, Norma, tes goûts sont définis clairement !! Les miens ont considérablement évolué avec le temps : entre ce que j'appréciais à 20 ans et mes intérêts actuels, la palette s'est considérablement élargie : un peu comme si, au fil du temps, j'avais suivi la tendance de l'évolution de la peinture à travers les âges. Par exemple, la peinture XVIIème qui, jeune, me faisait pousser des hurlements d'horreur m'intéresse vraiment maintenant. J'ai ensuite appris à apprécier le XVIIIème, et petit pas par petit pas, presque toutes les peintures dès lors que le peintre a du talent ou un talent. Et ce, sans effort... Mais dès lors qu'il s'agit de l'époque contemporaine, c'est beaucoup plus partagé... et là, les efforts n'y font rien !
      Merci donc pour ton indulgence, mais loin de te dire, à propos de tes goûts "tu n'aimes pas ce qui est beau" je t'avoue que je comprends parfaitement tes "ennuis", l'admiration "obligée" (on aime parce que cela a été décrété beau, en peinture, en musique etc etc) étant la pire des choses : on a tout à fait le droit de ne pas partager le "goût commun" !! Au contraire, affirmer des goûts, fussent-ils tranchés, est une chose très admirable !!

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  2. je ne sais pas ce que j'aime en peinture !
    c'est un ressenti, une vibration devant une toile...elle peut être très classique ou contemporaine, de même quand je n'aime pas c'est une sensation d'agression. Je suis aussi très indifférente à de "grandes œuvres", aimer certaines toiles et en détester du même artiste, c'est un sentiment physique primaire que je ne cherche pas à analyser.
    (les grandes tirades savantes des critiques me fascinent par le vide qui en subsiste)
    Bonne journée Michelaise

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    1. Je partage avec toi cette phrase pleine de bon sens et nécessaire : "les grandes tirades savantes des critiques me fascinent par le vide qui en subsiste"... et si, en ce qui me concerne, j'ai vraiment besoin de comprendre pourquoi tel peintre me plait ou m'enthousiasme et ce qu'il a raconté, un peu comme on élucide un énigme, je dois avoué que j'ai beaucoup appris des critiques d'art quand j'étais jeune, ils m'ont permis de défricher le chemin, mais maintenant j'ai souvent ma propre opinion, parfois opposée à la leur, ou du moins à celle de certains d'entre eux. Car les avis sont souvent très partagés et les chapelles sont encore plus désagréables que la "pontification" !!

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  3. Michelaise, vous avez eu beaucoup de chance de visiter l'exposition des oeuvres de Soulages, malgré vos réserves. Pour moi, Soulages est un peintre de la lumière et je l'aborde volontiers à travers l'esprit de la peinture chinoise (au-delà d'une représentation formelle, bien sûr). Peu m'importe qu'il se situe dans un courant ou dans un autre : j'ai toujours eu en horreur les classifications car elles me paraissent incompatibles avec la vérité d'un artiste. Quant aux filiations spirituelles dont l'artiste peut se réclamer, elles apportent sans doute des éléments pour aborder son oeuvre, mais comportent leurs propres limites.
    En tout cas, merci pour votre franchise : je n'aime pas non plus les dicours pompeux ou l'admiration forcée souvent discutables et une oeuvre peut émouvoir une personne et pas une autre, c'est normal. Ce que le spectateur reçoit peut dépasser l'intention de l'artiste ou se situer en décalage. C'est aussi ce qui rend une oeuvre vivante. Quant aux critiques, s'ils ne sont pas eux-mêmes artistes, qu'ont-ils vraiment à dire ? Enfin, je crois l'avoir déjà dit, le marché de l'art et ses effets de communication n'est pas l'art.
    Bonne soirée, Michelaise!

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    1. Voilà exactement le discours que j'espérais Anne, j'ai une grande confiance en mes lecteurs et je sais qu'ils ont une vision "dépoussiérée", et surtout pas formelle, des sensations artistiques ! les filiations et autres inspirations existent forcément pour les artistes, qu ils soient contemporains ou anciens, mais, particulièrement aujourd'hui, ils les ont laissées sur le bord du chemin ! On imagine volontiers que même si, au début de sa carrière Soulages fut influencé par son amour de telle ou telle esthétique, il y a bien longtemps qu'il se satisfait de faire "du Soulages". Ceci étant, je vous aurais bien volontiers cédé ma place à la villa Medicis, car rien n'est plus frustrant que de rester froid devant ce qui en fait vibrer d'autres !!

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  4. Michel de Lyon7 avril 2013 à 19:58

    Chère Michelaise,
    Vous n’avez pas aimé, ou plutôt vous n’avez pas vibré. C’est bien votre droit après tout. Moi j’aime bien, ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien. Peut-être le calme profond devant cette couleur vivante qui s’irise des teintes de l’arc en ciel selon l’éclairage et selon le regard. Peut-être le rythme des structures de la matière, peut-être… je ne sais pas et je ne saurais dire. Il y a bien longtemps que j’ai compris que les critiques parlaient d’eux-mêmes lorsqu’ils parlaient d’un fait culturel. Vous voulez une anecdote ? Du temps où je pratiquais un brin d’orgue je ne comprenais rien à l’œuvre d’un dénommé Olivier Messiaen. Cela me fatiguait, me glissait par-dessus la tête et m’était totalement hermétique. Et puis, un jour, attendant pour une raison x ou y dans la salle de cours du conservatoire, j’ai assisté à un cours donné par un excellent pédagogue. J’étais silencieux au fond de la salle et j’ai entendu l’analyse faite pour l’élève et la mise en place des rythmes et des couleurs sonores. Et j’ai été convaincu au point de pouvoir le dire au professeur en question et dieu sait que j’étais timide à cette époque. Et j’aime Messiaen, Pas de passion folle, rassurez-vous, mais sensiblement, sensuellement, et intellectuellement. Ce ne sont pas les critiques qui font aimer les œuvres… ce sont leurs auteurs ou quelques grands pédagogues. Même expérience avec Xavier Darasse que j’aidais à la registration et qui jouait des œuvres de Luis de Pablo (et on est très loin d’Olivier Messiaen). La aussi, au vu de la partition qu’il fallait bien que je suive et de l’investissement du musicien j’ai pu écouter avec passion ce que j’aurais rejeté si j’avais été simple auditeur dans la belle église baroque de Menton.
    L’art n’est qu’une question de passeur pas de bavasseurs fussent-ils des intellectuels. Sans doute que le regretté Daniel Arasse vous aurait fait aimer Soulages… Lui qui parlait plus de la peinture que de lui-même.

    Michel de Lyon

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    1. Ah mais, cela aurait vraiment dommage de rater ce commentaire !! Car vous avez tellement raison quand vous dites "Il y a bien longtemps que j’ai compris que les critiques parlaient d’eux-mêmes lorsqu’ils parlaient d’un fait culturel"...
      Ceci étant, votre anecdote le prouve, on a parfois besoin d'aide, de mots, pour éprouver... Certes, foin des longs discours pédants, mais une lecture "intelligente" est, souvent, une aide précieuse. Pour la musique très certainement... pour la peinture, très souvent. Cela permet d'avoir accès, parfois, à des détails, à des précisions qui, en nous échappant, nous empêchaient d'apprécier.
      Prenons la musique contemporaine, le simple fait d'être dans une salle de concert, de voir les artistes jouer, de saisir leurs échanges (je parle de musique de chambre), d'apercevoir leur partitions et les annotations, fussent-elles illisibles de loin, la rendent plus accessible : combien de fois ai-je apprécié ainsi une œuvre imprévue, jamais entendue, a priori difficile d'accès, en me disant qu'en disque, cela m'aurait ennuyée au quatrième degré !! Quelques mots de l'auteur ou des interprètes aident aussi souvent...
      Quant à Soulages, votre remarque rejoint ce que j'avais cru saisir de ceux qui l'aiment : ils y apprécient ce calme vibrant et irisé. J'ai tenté de le ressentir mais suis restée insensible. Peut-être une autre fois !! Rome me transforme en vibrion et je n'étais sans doute pas réceptive !!

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  5. Chère Michelaise rassure-toi, moi non plus l'ami Pierre ne me fait pas vibrer... J'ai bien essayé aussi, mais au bout de tant et tant de temps je n'avance pas avec lui. Pourtant l'autre jour, j'ai regardé Pierre Soulage dans un docu sur Arte et j'ai trouvé qu'il parlait de son oeuvre avec émotion, simplicité et modestie, comme Richter, il a crée ses propres instruments pour aller au-delà du pinceau...

    A ses paroles j'ai trouvé de la beauté, de l'intérêt, encore, encore, parlez-nous du noir, mais au bout, je suis restée sur ma faim, son noir ne me faisait pas plus d'effet qu'au début.. Je cherche quelle en est la raison, puisque qu'il émeut tant de ses contemporains qui ne font de blocage sur rien...J'ai tout aimé de ce qu'il disait, mais je n'aime toujours pas ce qu'il fait...

    De toute façon, moi je n'aime pas le noir, les grands espaces sombres me font peur, les sapins dans les forêts noires, les grandes cathédrales sans lumière, les châteaux sans bougie, les fonds marins si profonds, sans éclairage, le soir quand j'étais petite, j'hésitais à passer d'une pièce à l'autre quand tout était éteint, alors tu imagines l'Ami Pierre n'est pas une lumière pour moi...

    J'aime l'art contemporain de tous les côtés, plus c'est fou plus ça me plait, mais avec Soulage et quelque autres ça ne me passe pas dans le coeur... Mais maintenant que j'ai de la bouteille, j'ose dire ce que j'aime et ce que je n'aime pas, c'est vraiment bien.

    Grosses bises du jour.




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