mardi 13 août 2013

OUI ... ou "Les râleurs"


Cet article est, par son titre, une expérience. En effet, l'argument de recherche qui, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, en un mot tout au long de l'année et avec une régularité impressionnante, amène vers mon blog est, en tête, et de loin, NON*. Et c'est, de fait, le billet le plus visité ! Il a même doublé, et de loin, la mertensia maritima et la mique sarladaise, qui jusque là, tenaient la vedette !! Bizarre, me direz-vous ? Faut-il y voir l'expression du défaitisme négativiste de nos concitoyens ? Doit-on en conclure, ainsi que de nombreuses études le prouvent, que la propension à contester, à protester, à "chipailler", pour tout dire à râler, est bel et bien franchouillarde ?

En tout cela fera un excellent marronnier de l'été, provoqué par ces bouffées de mauvaise humeur qui, en ces jours de presse estivale, d’excès touristiques et de chaleur intempestive, deviennent monnaie courante et nous assaillent de toutes parts. L'affaire n'est pas nouvelle : il me souvient que maman, déjà, se plaignait que nos contemporains aient un fâcheux penchant à passer leur temps à râler, à propos de tout et surtout de rien. Et, si l'on en croit les sondages et autres enquêtes d'opinion, le fait est avéré : les français sont des râleurs invétérés. Et nous en sommes ! Pour notre plus grand déplaisir, combien de fois nous surprenons nous à bougonner, ronchonner, pester contre notre voisin, l'administration ou l'automobiliste qui est devant nous, oubliant la patience nécessaire pour supporter autrui et l'optimiste indispensable pour vivre heureux.


Il est, chez nous, de bon ton de prévoir toujours le pire, de broyer du noir et surtout de ne jamais manifester un enthousiasme trop marqué pour quoi que ce soit. Il s'ensuit, pour le commun des mortels de l’hexagone, un état de contrariété permanent qui vire, quand on le vit au jour le jour, à une forme de négativisme contagieux. Par exemple, un sondage réalisé en 2011 découvrait que 61% des français estiment la situation du pays très difficile, prévoyant, bien sûr, une aggravation pour les mois suivants. Cela fait de nous les champions mondiaux du pessimisme, alors que nombre de pays nous envient notre système social, notre qualité de vie, notre liberté d'expression, en un mot notre confort de vie. Nous sommes aussi, sans doute un effet secondaire de cette acrimonie, les plus gros consommateurs mondiaux d'antidépresseurs. Sans vergogne... persuadés que notre sort est pitoyable, nos concitoyens détestables, notre État épouvantable, notre patron odieux, notre salaire navrant, notre voisin malfaisant, notre administration lamentable et qu'il faut bien survivre ! 


Mais pourquoi diable sommes-nous toujours si mécontents de notre sort, pourtant enviable ? Pour quelle raison nos compatriotes font-ils de la mauvaise humeur leur sport national, au point de faire de nous le peuple le plus malheureux du monde et la risée des autres peuples ??

La raison essentielle de ce défaitisme outrancier est l'idée, très franchouillarde, que "si on ne râle pas, on se fait marcher sur les pieds". Donc, on anticipe, on s'agace et on proteste, c'est plus sûr, ainsi on est sûr de ne pas être pris à revers. L'agressivité a bonne presse, et elle est communicative, forcément.

Ensuite, on aime bien faire "la morale", détenir la vérité, être politiquement, socialement, religieusement, écologiquement "correct" et le faire savoir en jouant les redresseurs de tort. Combien de fois se fait-on vertement reprendre, sermonner, mettre au pas par de parfaits inconnus qui s'arrogent le droit de vous réprimander à propos de votre voiture mal garée, de votre chien qui a soif, de votre téléphone portable trop lumineux, de votre vitesse tour à tour excessive ou insuffisante... De votre nez de travers en un mot. Sans égard pour vous et sans s'appliquer le moins de monde les préceptes qu'on prétend vous imposer. Ils sont nombreux ces "pères la morale" qui, avec la plus parfaite incorrection, vous apostrophent et vous parlent comme à un vilain morveux qu'il faut réprimander. Satisfaits d'avoir fait ce qu'ils considèrent comme "leur devoir".

Il y a, à ces aigreurs du verbe et du comportement, une autre raison qui ne s'avoue pas mais qui est bien réelle : l'envie. En dépréciant l'autre, ce qu'il a ou ce qu'il fait, on se débarrasse de ce vilain péché capital qui fait d'ailleurs d'abord souffrir ceux qui l'éprouvent. Quoi de mieux en effet que de reprocher à son prochain son bonheur apparent, de lui gâcher la vie en lui volant dans les plumes, et surtout, dans le huis clos de nos ratiocinations entre amis, de clabauder sur son compte, de rouspéter contre lui, en un mot, de lui régler son compte ? Cela vous rassure et vous valorise à bon compte, en détruisant un peu, à vous yeux tout au moins, les mérites de celui que vous enviez !

Si vous ajoutez à cela qu'il est de bon ton, dans nos contrées, d'avoir l'air triste, que l'optimisme est suspect et l’insouciance de mauvais aloi, qu'on y a honte d'être riche, en bonne santé ou simplement heureux, il est clair qu'il vaut mieux être atrabilaire et morose que gai et jovial. 


Toujours est-il, qu'à force de râler, c'est sûr, on se rend malheureux. Comment profiter de la vie quand on passe son temps à rechercher ses inconforts et que la contrariété nous dévore ? Au point, l'avez-vous remarqué, que le mot que nous avons choisi pour exprimer cet état d'insatisfaction est un mot à connotation morbide. Puisque "râler" à l'origine, évoque le moment de l'agonie, et s'applique plutôt aux mourants ! Je ne sais ce qu'il en est dans les autres pays où forcément il existe un mot pour ces excès de bile, mais est-il le même que celui qui caractérise les derniers instants d'un agonisant ? En italien par exemple, le mot consacré aux ronchonneries est un mot rigolo, bien imagé "brontolare"... alors que le mourant se contente de rantolare ! Tapez sur Google image "râleur", vous aurez une collection impressionnante de grimaces, de visages déformés par l'ennui, l'énervement ou la morosité. Si vous tapez "brontolare", l'imagier est moins déprimant : quelques mimiques contrariées certes, mais beaucoup de volcans ou de ventres affamés qui "grondent" !!! Et surtout pas cette collection déprimante de "diplôme de meilleur râleur" ou d'"apprenti râleur en formation chez papy", qui semble bien confirmer que, non contents de râler, nous aimons cela ! Et que les "vieux" soient encore meilleurs à ce sport que les jeunes !


Pour nous rassurer sans doute, pour prévoir le pire et trouver, finalement que ce n'est aussi grave qu'on le craignait, pour nous valoriser peut-être en raillant nos semblables et en les rayant d'un trait critique et salvateur ... à moins que ce ne soit tout simplement par habitude. Sans prêter à conséquence, pour le principe ...et surtout sans réaliser que nos plaintes, nos jérémiades et nos doléances incessantes sont indécentes et, souvent, inconvenantes. Certes, une étude américaine a constaté que les meilleurs salariés au sein d'une entreprise, sont ceux qui râlent sans cesse. Mais attention, "les meilleurs salariés" signifie ici "les plus performants", puisque, toujours mécontents, ils en font toujours plus ! L'enquête ne dit pas qu'ils ont sans doute des ulcères à l'estomac, des insomnies et un sentiment permanent de mal-être !
 

Alors cessons de geindre et ayons à cœur d'être indulgents, généreux et, tout simplement, souriants... Vous savez, comme autrefois on conseillait aux petits scouts de faire une BA** chaque jour, on peut suggérer à nos contemporains de faire un sourire par jour au péquin qui les agace, de ravaler leur bile quand ils sentent la moutarde leur monter au nez pour une attente prolongée, et surtout, surtout, de positiver. Car il y a, dans chaque source de contrariété, un point qu'on peut, sans être "béni oui oui" ou évaporé, trouver agréable. Une compensation, une chance qu'on ne prend même pas la peine de remarquer, une aubaine à côté de laquelle il serait injuste de passer. L'énergie qu'on déploie pour chercher cet atout favorable, dégonfle et relativise le plus souvent la mauvaise humeur. Et, non content de s'éviter une irritation et d'offrir à son entourage un visage avenant, on s'offre la satisfaction d'avoir transformé un désagrément en plaisir. Oh je sais, mon discours est mal venu dans notre "club d'incorrigibles pessimistes"***, mais oublier cette ambiance délétère que les français revenus d'étranger trouvent insupportable, le temps de s'y retremper et d'y sombrer de nouveau à leur tour, fait vraiment du bien !
Une recette ?? Nous pourrions peut-être essayer la méthode italienne, qui, à mon avis, est très efficace : pour eux, tout ce qui les touche, les entoure et leur tient à coeur est "il più bello del mondo" ! Leur conjoint (du moins au début de l'idylle), leurs enfants, leur belle-mère (pas longtemps, quoique !), leur ville, leur maison, leur opéra, leur cinéma, leur art ... mais que voilà des gens heureux !!!


Donc, pour savoir si finalement nous sommes aussi, parfois, capables d'optimisme, j'ai rebaptisé cet article qui s'appelait "Les Râleurs" en OUI : afin de voir si le OUI "fait" autant de visiteurs que le NON et si l'on tape parfois, dans notre douce France, si douce en vérité qu'il faudrait nous imposer une obligation réglementaire et civique de propension au bonheur, l'argument OUI sur les moteurs de recherche ! Avec, pour que toutes choses soient comparables par ailleurs, une image optimiste concoctée par mes soins, au cas où ce soit des recherches Google Image qui reçoive la recherche "OUI" ! Et un lien depuis l'article NON, vers ici, la complémentarité me semblant logique.



* un drôle d'article d'ailleurs qui, pour éviter d'en faire l’apologie, ne parlait même pas de ce qu'il refusait : en l’occurrence de voir les films des meurtres de Merah s'ils avaient été diffusés par Al-Jezira, ce qui, heureusement, ne fut pas le cas. Je n'étais pas seule à dire non !
** BA = bonne action
*** allusion au livre de Jean-Michel Guenassia, prix Goncourt des lycéens 2009

12 commentaires:

  1. Quelqu'un dit meme que tout entier notre Pays est -grace à la nature et à l'art- "il più bello del mondo". Dommage seulement que nous le laissons tomber en ruine, hélas... brontolando, mais meme pas trop.
    Et oui, tu as tout à fait raison, notre "brontolare" a quelque chose de débonnaire, en comparaison avec le sinistre "rantolare". D'autant plus qu'il nous rappelle un des sept nains de Blanche-Neige, Brontolo justement, et donc quoi de plus léger et souriant... (je viens de découvrir que pour vous c'est Grincheux, appellation qui a une connotation bien plus agressive, si je ne me trompe pas).

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    1. Ben voilà, j'en étais sûre, on râle et on râle triste !! une manie, je te dis !!

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  2. OUI, OUI, OUI, mille fois oui.
    A l'époque de ma toute petite enfance je lisais Oui-Oui puis j'ai lu la " Famille tant mieux".
    J'ai bien peur de ne pas avoir évolué, d'être restée une éternelle et incorrigible optimiste. Je ne fais pas partie des râleurs de tout sur tous et, même si certaines choses m'agacent ou me révoltent. J'analyse et je tempère mais comme nos amis italiens le jour ou la "rabbia" me touche, elle est monumentale, car même si enfant de la France profonde.....je viens du Sud.
    Oui est le mot qui avec Vie me convient le mieux.
    Bravo Michelaise, joli billet.

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    1. Bon, que voilà une façon positive et agréable d'aborder les choses, je n'en attendais pas moins de toi Mireille !

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  3. Oh, c'est un post à tiroirs, çà :

    1) je suis presque capable de réciter en entier, mais j'ai préféré aller vérifier, ce poème star des écoles primaires, auquel j'ai immédiatement pensé :
    Il dit non avec la tête
    Mais il dit oui avec le coeur
    Il dit oui à ce qu'il aime
    Il dit non au professeur
    Il est debout
    On le questionne
    Et tous les problèmes sont posés
    Soudain le fou rire le prend
    Et il efface tout
    Les chiffres et les mots
    Les dates et les noms
    Les phrases et les pièges
    Et malgré les menaces du maître
    Sous les huées des enfants prodiges
    Avec des craies de toutes les couleurs
    Sur le tableau noir du malheur
    Il dessine le visage du bonheur.

    2) Dire oui à tout/dire non à ce qui n'est pas acceptable, où est la limite exactement? Je ramasse les copies dans une heure.

    3) Plus ça va, plus je suis convaincue qu'à part la mort, bien peu de choses sont vraiment graves - mais dans la vie de tous les jours, ce n'est pas toujours facile de lutter contre l'impatience, la fatigue ou la mauvaise humeur qui donnent envie de se renfermer et de dire non, quand un oui ne couterait pas grand chose et rapporterait beaucoup. J'apprends, notamment en cotoyant ma copine S. qui a toujours la banane ;-)

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    1. Ah Prévert, heureusement que nous l'avons, il redore le blason de nos humeurs maussades.
      Bon ceci étant, c'est vrai que parfois on est excédé, fatigué, mais ce n'est pas cette humeur là que je déplore chez nos concitoyens !! Car, souvent, elle s'estompe vite et surtout ne rend pas râleur : le râleur qui trouve à redire à tout, le râleur qui redresse les torts ... des autres et jamais les siens ... le râleur qui voit tout en noir, qui ne peut pas supporter son voisin, son patron, son entourage ... qui se gâche la vie et qui gâche celle des autres ! le bon nain grincheux, comme dit Susanna ! Le râleur qui agresse, sermonne, pinaille, pichorgne, et surtout oublie de saluer le soleil le matin et la douceur de notre beau pays.

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  4. Il y a un petit moment que, pour les raisons à quatre pattes que tu connais, je ne suis pas allée en France. Par contre, lorsqu'on ne peut se rendre à la montagne, il arrive qu'elle se déplace et vous fasse de l'ombre, vous enquiquine et vous embête sans que vous n'ayez rien demandé.

    C'est ce qui m'est arrivé, l'été dernier, avec cette amie française venue chez moi; elle était prête à proposer sa candidature au gouvernement québécois pour réformer tous les irritants, entendre, les choses qui l'irritaient elle, pendant son périple : le nom des arrêts de bus qui n'est pas claironné par le chauffeur, la mention du fait que les billets, au guichet automatique, sont uniquement de $20 -ce qui, vérification faite, est de toute manière indiqué!-, notre laxisme à l'endroit des couples de même sexe, le prix du vin dans les restos...

    Bon. Ai-je besoin de te dire que, lorsqu'elle a tâté le terrain pour revenir cet automne, je suis tout à coup devenue sourde momentanément, mais alors, dure d'oreille comme tu ne peux pas te l'imaginer!

    Moi aussi, toute Québécoise que je sois, j'aime bien râler de temps en temps, mais peut-être plus dans mon propre pays que lorsque je suis invitée à l'extérieur. Je suis trop occupée à essayer de comprendre les différences pour passer mon temps à les critiquer!!! De mes ascendances champenoises lointaines, je n'ai donc gardé qu'un indéfectible goût pour les bulles malheureusement hors de prix lorsqu'elles nous arrivent!

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    1. Ton approche "lointaine" de notre comportement est, forcément, lucide : car bien que connaissant parfaitement la France, tu as du recul, et en plus tu connais le comportement d'autres nations !! Et je crains que tu n'aies raison quant à ta réaction à l'égard de cette amie, les râleurs sont des rasoirs !!

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  5. Ah comme je me suis régalée avec ton article Michelaise ! Quel bonheur de te lire et de "t'entendre" prêcher l'optimisme et la joie de vivre. J'adore !
    J'ai toujours pensé qu'un sourire et un peu d'humour ne pouvaient que désamorcer les "bombes" négatives lancées par les "tronches en biais"....
    Bien sûr, je bougonne ou je "brontolare" aussi mais j'essaye dans la mesure du possible de voir le verre à moitié plein... (je me charge d'ailleurs parfois de le vider ce qui me permet de le remplir à nouveau ;-) ).
    A ce propos tu peux aller lire l'article de Mam'zelle Jeanne qui nous parle aussi d'optimisme.
    http://endirectdechezmoi.over-blog.com/article-ce-que-c-est-que-l-optimisme-119465714.html
    Que ça fait du bien.... !!!
    J'espère que ton optimisme sera communicatif. A quoi bon se "bouffer la rate".
    Tu devrais donner des cours de gestion... d'optimisme et d'humeur... de bonne humeur, s'entend... :-)

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    1. Oh Oxy, tu n'as pas besoin de cours toi !! tu sais comment aborder la vie sans ronchonner, du bon côté ! Bien sûr nous avons tous et toutes des moments de contrariété, mais c'est passager, souvent dû à une cause extérieure ou intérieure, et oups, ça passe. C'est différent de cette attitude négative que certains prennent même comme une pose. Autrefois on disait "se faire de la bile" ... je trouve ça très imagé : en ces temps lointains où les poulets n'étaient pas éviscérés, quand on mangeait le foie du poulet sur lequel, suite à une mauvaise manipulation de la cuisinière, la bille avait coulé, on avait dans la bouche un goût d'amertume absolument atroce... c'est ce goût là qui va avec le fait de râler, et de râler encore !
      La parabole de Monod est juste idéale.

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  6. Aïe, aïe, aïe, Michelaise ! Réformatrice ou révolutionnaire ? Vous avez des accointances italiennes je crois, mais si vous cherchez bien vous en trouverez probablement quelques espagnoles, à vouloir vous battre ainsi contre des moulins ! À mon modeste avis tant que notre mascotte restera le ‘coq’ qui, comme chacun sait, est le seul animal capable de chanter les deux pieds dans la … gadoue (j’édulcore, j’édulcore) nous en resterons avec ces tendances que vous relevez et stigmatisez. Mais je me demande si vous n’oubliez une hypothèse concernant cet état d’esprit. Nous sommes une population vieillissante et la société fait bien peu de place à sa jeunesse. Et vous savez bien… Avant ! C’était tellement mieux… que ça ne peut être que pire demain. Ce français, prétentieux, arrogant, sûr de lui et défaitiste ne serait peut-être qu’un vieux c…hnoque… C’est toute une éducation que la disposition au bonheur et la satisfaction de ce qu’on a sans chercher à obtenir tout ce qui nous (pseudo)-manque pour être conforme à ce que les images nous présentent comme le bonheur… de consommer !
    Belle soirée heureuse.
    P.S. : second envoi ; le premier semble ne pas être passé. Excusez-moi si cela fait doublon.

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    1. Oh Michel vous tenez très précisément le discours d'Alter (qui, vous vous en doutez, a le même prénom que vous dans la "vraie" vie !) "Ce français, prétentieux, arrogant, sûr de lui et défaitiste ne serait peut-être qu’un vieux c…" dit-il, en écho... mais, vous me connaissez, je suis "gentille", (je revendique le terme sans connotation nunuche (j'ai d'ailleurs plus ou moins écrit un article un jour sur cette revendication, mais si... je me demande ce que j'ai pu raconter d'ailleurs !), alors j'édulcore ! D'ailleurs, vous aussi, vous êtes gentil, puisque vous avez rajouté "hnoque". Et je vais vous avouer ici une de mes plus grandes ambitions : ne jamais devenir, pour fait d'âge ou de sénilité révélatrice, un vieux c..., enfin une vieille c... mais c'est plus parlant au masculin, allez savoir pourquoi ?
      Quant à votre dernière phrase, "C’est toute une éducation que la disposition au bonheur et la satisfaction de ce qu’on a, sans chercher à obtenir tout ce qui nous (pseudo)-manque, pour être conforme à ce que les images nous présentent comme le bonheur… de consommer ! " je la fais tellement mienne que le jour où Koka, ma petite poétesse de fille (en panne d'inspiration si j'en crois son blog... serait-elle en train de "grandir" ? sniff) m'a déclaré "j'ai une propension naturelle au bonheur", j'ai pensé avoir réussi au moins une chose dans la vie ! Bref, votre phrase, on devrait l'encadrer.
      Je pense que votre premier envoi a dû rester coincé dans les commentaires à confirmer. Je vais donc aller le supprimer et merci de l'avoir réécrit, rien de plus énervant ! Ben, oui, moi aussi, je m'énerve parfois !!!

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