De l'or, des anges et des roses, peintures des Andes XVIe-XVIIIe siècles. Que voilà une exposition dont le titre est attirant !! Au point que, ayant la chance qu'elle ait été prolongée jusqu'au mois de septembre 2015, nous y avons fait une longue visite.
C'est un couple de collectionneurs passionnés, Gérard et Catherine Priet-Gaudibert (1), qui a prêté au Musée du Nouveau Monde de La Rochelle cette trentaine de toiles, choisies pour leur thématique joyeuse et colorée dont l'exotisme fait rimer or, thèmes originaux et couleurs chantantes. Cette collection permet de découvrir une école picturale originale et florissante de l’art colonial hispano américain, qui s'est développée de la fin du XVIe au début du XVIIIe siècle. Une école dont nous n'avions jamais vu de représentations mais dont connaissons bien l’inspiration, en particulier depuis notre visite de l'exposition Zurbaran à Bruxelles.
C'est au milieu du XVIIe siècle, sous l’impulsion de l’évêque de
Cuzco, désireux de favoriser l’évangélisation des Indiens nouvellement conquis, que cette école picturale vit le jour. Les sources d'inspiration sont, bien sûr, européennes ! L'art du Vieux Continent est apporté en Amérique du Sud grâce à des gravures notamment, venues d’Espagne, d’Italie ou de Flandres, mais aussi grâce à des oeuvres d'artistes travaillant pour ces nouveaux marchés, et Zurbaran fut l'un d'eux. Mais s'y mêlent, ne serait-ce que pour une meilleure efficacité et pour mieux toucher les autochtones, des particularités locales : « incaïsation » des personnages, couleurs vives, vêtements des saints à la dorure éclatante selon le procédé du « brocateado(2) », fleurs, fruits, oiseaux exotiques… La frontalité, l’absence de profondeur et de perspective linéaire sont également caractéristiques de cet art sans parler des visages parfois schématisés en particulier pour le Christ représenté avec une barbe en pointe et des sourcils en arcade.
Après la conquête violente du Pérou par Francisco Pizarro, les conquistadors, attirés par les métaux précieux qu'elles renferment, pillent les régions asservies. Pour asseoir son autorité, le roi d’Espagne crée le vice royaume du Pérou dans les Andes, un territoire immense que bien vite l’Église s'emploie à évangéliser. En Europe, en ce milieu du XVIe siècle, ce sont les temps troublés de la Réforme.
L’Église doit réagir et le concile de Trente (1545-1563) définit une stratégie de reconquête des âmes, en particulier en ce qui concerne les missions. L’usage d'images saintes et de reproductions de tableaux religieux y est encouragé, pour soutenir les prêches des missionnaires et enseigner la foi catholique à des populations ne sachant ni lire, ni écrire. On fait venir des peintres européens pour décorer les nombreuses églises et couvents édifiés sur les territoires conquis. Au début, il s’agit encore d’un art encore exclusivement européen, aucun artiste indien n'y participe mais pourtant on y sent des différences avec les tableaux peints en Europe. Il faut adapter le message. Par exemple, le style de composition se modifie. C'est ainsi que l’intrusion du divin dans la vie terrestre d’un personnage est souvent traduite par une partition de la toile en deux zones, superposant ou juxtaposant monde céleste et monde d’ici-bas, à l'ancienne.
La tâche d’évangélisation est énorme, et rapidement, alors que missionnaires et peintres européens volontaires pour l’Amérique deviennent moins nombreux, il faut trouver de la main d'oeuvre sur place. Les jésuites encouragent alors les Indiens à rejoindre les ateliers de peinture mais sans les autoriser à signer leurs œuvres, restant de simples aides, soigneusement encadrés par la guilde des peintres. Une foisonnante création coloniale d’Amérique du Sud se développa donc, du XVIe au XVIIIe siècles, dans un certain nombre d'écoles dont la plus célèbre est sans doute l’école de Cuzco.
Quand Cuzco est détruite en 1650 par un grand tremblement de terre, d’innombrables oeuvres d’art disparaissent. Monseigneur Manuel de Mollinedo y Angulo décide de reconstruire, avec la volonté de donner à son église un cadre encore plus éclatant qu’avant le tremblement de terre. Homme cultivé et amateur d’art, l’évêque met disposition des artistes péruviens sa collection d’art européen emporté avec lui et devient le mécène de peintres incas comme Quiste Tito Inca (1611-1681) ou Basilio de Santa Cruz Pumacallao. Quispe Tito Inca est probablement le plus célèbre peintre des Andes du XVIIe siècle. S’il s’inspire des gravures européennes pour ses tableaux, il est le premier à y introduire des éléments andins comme des colibris messagers des dieux, des fleurs sacrées et l’usage important du brocateado (2). Il utilise des couleurs chaudes pour la terre et les éléments terrestres, des couleurs froides pour les paysages et mélange des bâtiments flamands aux paysages andins. Ce nouveau type de peinture devient très populaire et nombreux sont les peintres qui reprennent ces thèmes.
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Après la conquête violente du Pérou par Francisco Pizarro, les conquistadors, attirés par les métaux précieux qu'elles renferment, pillent les régions asservies. Pour asseoir son autorité, le roi d’Espagne crée le vice royaume du Pérou dans les Andes, un territoire immense que bien vite l’Église s'emploie à évangéliser. En Europe, en ce milieu du XVIe siècle, ce sont les temps troublés de la Réforme.
L’Église doit réagir et le concile de Trente (1545-1563) définit une stratégie de reconquête des âmes, en particulier en ce qui concerne les missions. L’usage d'images saintes et de reproductions de tableaux religieux y est encouragé, pour soutenir les prêches des missionnaires et enseigner la foi catholique à des populations ne sachant ni lire, ni écrire. On fait venir des peintres européens pour décorer les nombreuses églises et couvents édifiés sur les territoires conquis. Au début, il s’agit encore d’un art encore exclusivement européen, aucun artiste indien n'y participe mais pourtant on y sent des différences avec les tableaux peints en Europe. Il faut adapter le message. Par exemple, le style de composition se modifie. C'est ainsi que l’intrusion du divin dans la vie terrestre d’un personnage est souvent traduite par une partition de la toile en deux zones, superposant ou juxtaposant monde céleste et monde d’ici-bas, à l'ancienne.
La tâche d’évangélisation est énorme, et rapidement, alors que missionnaires et peintres européens volontaires pour l’Amérique deviennent moins nombreux, il faut trouver de la main d'oeuvre sur place. Les jésuites encouragent alors les Indiens à rejoindre les ateliers de peinture mais sans les autoriser à signer leurs œuvres, restant de simples aides, soigneusement encadrés par la guilde des peintres. Une foisonnante création coloniale d’Amérique du Sud se développa donc, du XVIe au XVIIIe siècles, dans un certain nombre d'écoles dont la plus célèbre est sans doute l’école de Cuzco.
Saint Jean Baptiste tenant le labarum
Anonyme de l'école de Cuzco vers 1760
Le Labarum est l'étendard militaire portant le symbole chrétien de la Corix, adopté à partir de Constantin 1er par les empereurs romains.
Quand Cuzco est détruite en 1650 par un grand tremblement de terre, d’innombrables oeuvres d’art disparaissent. Monseigneur Manuel de Mollinedo y Angulo décide de reconstruire, avec la volonté de donner à son église un cadre encore plus éclatant qu’avant le tremblement de terre. Homme cultivé et amateur d’art, l’évêque met disposition des artistes péruviens sa collection d’art européen emporté avec lui et devient le mécène de peintres incas comme Quiste Tito Inca (1611-1681) ou Basilio de Santa Cruz Pumacallao. Quispe Tito Inca est probablement le plus célèbre peintre des Andes du XVIIe siècle. S’il s’inspire des gravures européennes pour ses tableaux, il est le premier à y introduire des éléments andins comme des colibris messagers des dieux, des fleurs sacrées et l’usage important du brocateado (2). Il utilise des couleurs chaudes pour la terre et les éléments terrestres, des couleurs froides pour les paysages et mélange des bâtiments flamands aux paysages andins. Ce nouveau type de peinture devient très populaire et nombreux sont les peintres qui reprennent ces thèmes.
Ange Arquebusier (Uriel Dei)
Anonyme, école de Cuzco XVIIIe
Uriel est un des sept archanges, traditionnellement représenté brandissant une épée de feu ...
... remplacée ici par une arquebuse. Rappelons que les peuples ne connaissaient ni l'acier ni les armes à feu. Le tir des arquebuses espagnoles les sidéra littéralement et ils y virent des manifestations de la foudre-éclair, traditionnellement vénérée comme une entité céleste et sacrée.
L'idée des évangélisateurs, imprégnés du concept d'acculturation inventé par les jésuites, est, pour frapper les imaginations, de s'appuyer sur les croyances des peuples indiens en les adaptant au nouveau discours religieux. Alors ils laissent les artistes inventer de nouvelles iconographies plus aptes à émouvoir les natifs. Ainsi l'étonnant thème des anges arquebusiers, très richement vêtus à l’espagnole et assimilés aux divinités qui, dans le panthéon inca, incarnaient le tonnerre et la foudre.
De même, on trouve de fréquents tableaux représentant la Sainte Trinité sous les traits de trois jeunes hommes identiques alors que la représentation trinitaire sous cette même forme était interdite en Europe ! Mais les Incas, dans leur panthéon, avaient trois dieux qui étaient des frères triplés. Sachant cela, les divers ordres religieux commandèrent de nombreux tableaux représentant Dieu, le Christ et l’Esprit Saint sous les traits de trois jeunes hommes identiques et cette représentation trinitaire fut largement diffusée dans tout le vice-royaume.
Autre acculturation frappante : la représentation de Joseph. L’iconographie européenne,
depuis la fin du Moyen Âge, le représente en homme âgé ce qui pose
problème aux Indiens. Comment un vieillard, avec sa femme et son
bébé a-t-il pu affronter la traversée vers l’Égypte ! Joseph est donc
rajeuni, représenté à l’âge de 20-25 ans et Marie parait avoir 15 ans. Quant au désert, même si les indiens en connaissent de terribles comme celui d'Atacama, les peintres l'interprètent souvent de façon très libre !
La Sainte Trinité et l'Arche d'Alliance (détail)
Anonyme, école de Cuzco (huile sur toile, vers 1720)
De même, on trouve de fréquents tableaux représentant la Sainte Trinité sous les traits de trois jeunes hommes identiques alors que la représentation trinitaire sous cette même forme était interdite en Europe ! Mais les Incas, dans leur panthéon, avaient trois dieux qui étaient des frères triplés. Sachant cela, les divers ordres religieux commandèrent de nombreux tableaux représentant Dieu, le Christ et l’Esprit Saint sous les traits de trois jeunes hommes identiques et cette représentation trinitaire fut largement diffusée dans tout le vice-royaume.
Le Repos pendant la fuite en Égypte,
Attribué à Diego
Quispe Tito Inca, école de Cuzco (Pérou), vers 1675.
Immaculée Conception
Attribuée à Diego Qusipe Tito Inca (XVIIe)
En 1688, les artistes indiens, s’estimant exploités par
leurs maîtres créoles, quittent la guilde des peintres.
Ils ont envie de s'émanciper et, dès lors, ils élaborent une technique
bien à eux dans l’usage de la perspective, offrant une vision frontale des sujets et créant un monde
plat, presque stylisé, « achatado »(3). La scène religieuse n’est plus traitée avec un souci de réalisme et se trouve rapidement stéréotypée. Marie est identifiée
à la Pachamama, déesse de la fertilité ou à Mama Occlo, déesse fondatrice de Cuzco. Qu'elle soit de Guadalupe, de Pomata, de Cocharcas ou de Guàpalo, la Vierge est représentée en vue frontale, idéalisée et quasi statufiée.
Au XVIIIe siècle, la demande de tableaux s'intensifie et, pour
répondre à la demande, les peintres s’organisent en ateliers presqu'industrialisés où chacun a sa spécialité : au maître les têtes, aux aides expérimentés les
costumes, aux apprentis les fonds, souvent unicolores. La qualité s’en ressent. Puis, au gré des guerres, des révoltes et enfin de l'indépendance, le goût change. Les écoles de Cuzco, de Lima,
de Potosi, du Lac Titicaca s'éteignent. Seuls quelques peintres indiens, sans
aucune formation, reproduisent encore sur de petits tableaux en bois ou en fer-blanc,
les peintures de Vierge des deux siècles précédents.
C’est donc de cet art, bien limité dans le temps, 1535- 1827, bien défini géographiquement, à peu près toute l’Amérique latine hors le Brésil, à but pédagogique - « il s’agit de faire des Indiens de bons chrétiens par la séduction » - que traite l'exposition de La Rochelle. Après s'être épanoui sur pendant deux grandes périodes, à dominante européenne de 1535 à 1650 environ pour la première, et mâtiné d’influence indienne de 1660 à 1827 pour la seconde, il s'éteint sans postérité artistique.
Longtemps considéré comme une pâle imitation de l’art européen dans le cadre de l’évangélisation des Indiens d’Amérique latine, cet art fut aussi méprisé pour son aspect naïf, le manque de sens de la perspective, la régression supposée de ses techniques, l'abus de couleurs vives et d’or et la profusion d’éléments décoratifs. La très grande majorité des toiles étant peintes par des artistes anonymes, l'oubli fut encore plus rude. Autant dire que le dédain s'est longtemps attaché à ses représentations qualifiées de populaires, au sens restrictif du terme, et de sommaires. C'est pourtant une passionnante interprétation des schémas européens, sous d'autres cieux, comme un regard en miroir de deux civilisations.
Enseigne de la Confrérie de la Sainte Trinité
Anonyme XVIIIe siècle
La Confrérie avait pour mission de racheter les personnes soumises à l'esclavage. L'enseigne représente le Christ, trônant, tenant d'une main un esclave blanc, portant l'enseigne de la confrérie, et de l'autre un esclave noir, tous deux enchaînés.
Anonyme école de Lima (XVIIe siècle)
Canonisé en 1323, le dominicain tente, dans son oeuvre théologique de concilier la pensée chrétienne et la philosophie d'Aristote. Qualifié de "docteur angélique", c'est sans doute ce titre qui nous vaut, au Pérou, cette représentation inhabituelle du saint pourvu d'une jolie paire d'ailes !
C’est donc de cet art, bien limité dans le temps, 1535- 1827, bien défini géographiquement, à peu près toute l’Amérique latine hors le Brésil, à but pédagogique - « il s’agit de faire des Indiens de bons chrétiens par la séduction » - que traite l'exposition de La Rochelle. Après s'être épanoui sur pendant deux grandes périodes, à dominante européenne de 1535 à 1650 environ pour la première, et mâtiné d’influence indienne de 1660 à 1827 pour la seconde, il s'éteint sans postérité artistique.
Longtemps considéré comme une pâle imitation de l’art européen dans le cadre de l’évangélisation des Indiens d’Amérique latine, cet art fut aussi méprisé pour son aspect naïf, le manque de sens de la perspective, la régression supposée de ses techniques, l'abus de couleurs vives et d’or et la profusion d’éléments décoratifs. La très grande majorité des toiles étant peintes par des artistes anonymes, l'oubli fut encore plus rude. Autant dire que le dédain s'est longtemps attaché à ses représentations qualifiées de populaires, au sens restrictif du terme, et de sommaires. C'est pourtant une passionnante interprétation des schémas européens, sous d'autres cieux, comme un regard en miroir de deux civilisations.
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(1) La carrière professionnelle de Gérard Priet, l’a amené à effectuer de nombreux
voyages et séjours à travers le monde avec épouse, Catherine. C’est au cours de leurs
résidences en Amérique latine qu’ils se sont passionnés pour l’art et en particulier,
pour la peinture du vice-royaume du Pérou, immense territoire correspondant alors
au Vénézuela, à la Colombie, à l’Équateur, au Pérou, à la Bolivie et à une partie de
l’Argentine et du Chili actuels.
Gérard et Catherine Priet Gaudibert découvrent alors la somptuosité de l’architecture
baroque brésilienne, péruvienne et équatorienne aux intérieurs d’églises couverts
d’or, un art particulièrement méconnu en Europe.
Il s’agissait « probablement de
montrer aux Indiens la puissance et le triomphe de l’église catholique, mais aussi de
leur rappeler le scintillement des bougies sur les murs recouverts d’or ou d’argent
de leurs temples, scintillement qui les fascinait car les murs paraissaient vivants
comme l’étaient le soleil et la lune, dieux qu’ils vénéraient » écrit Gérard Priet dans
l’introduction au catalogue de l’exposition temporaire, De l’or, des anges et des roses,
présentée au musée du Nouveau Monde de La Rochelle du 18 décembre 2014 au
31 mars 2015. Cette impression de profusion de lumière et d’énergie était complétée
par un très riche mobilier : devants d’autels en argent, chandeliers, tabernacles
également en argent, extrait de la grande mine du Cerro Rico à Potosi, et tableaux
religieux représentant des scènes de la Bible et des Évangiles, de nombreuses Vierges
et des anges aux costumes magnifiques, peints de couleurs vives et recouverts d’or.
Ils acquièrent quelques tableaux au Brésil et en Argentine.
La passion grandissant, ils
achètent également des œuvres – peinture, sculpture, argenterie ou petit mobilier –
aux États-Unis.
S’ils sont des collectionneurs passionnés, Gérard et Catherine Priet-Gaudibert sont
aussi des passeurs de mémoire généreux : « Notre philosophie nous amène à penser
que lorsque l’on a de jolies choses, les garder pour soi est égoïste ». Et ils partagent et
transmettent leur passion en mettant à disposition des musées tout ou partie de leur
collection afin que le public puisse découvrir cet art inconnu en Europe. Leur collection
a ainsi fait l’objet d’expositions dans de nombreux musées. L’exposition, De l’or, des
anges et des roses, présentée au musée du Nouveau Monde de La Rochelle, est née
de leur rencontre avec Annick Notter, conservatrice en chef des musées. « Le choix
des toiles présentées pour cette exposition ne s’est pas fait sur une base stylistique
particulière. L’objet n’est ni de mettre en avant l’école de Cuzco, ni de comparer les
pièces venues de la vice-royauté du Pérou avec celles provenant de l’aire mexicaine.
Le but premier est de séduire le visiteur par cet art à la fois naïf et pétri de références,
coloré et joyeux, proche de nos canons et pourtant terriblement étranger » précise
Gérard Priet. « La petite sélection d’environ vingt-cinq pièces souhaite transporter le
public dans un monde où le merveilleux rime avec or et couleurs et lui entrouvrir les
portes d’un monde artistique qu’il ignore et dont nous espérons qu’il aura envie de
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l’explorer plus avant ». Au delà de leur prêt généreux, il faut aussi souligner l’extrême
disponibilité et la participation active de Monsieur et Madame Priet-Gaudibert à
l’organisation de l’exposition, De l’or, des anges et des roses, et à l’écriture de son
catalogue.
(source le dossier de presse de l'exposition)
(2) technique qui consiste à passer sur une dorure une couche de peinture ensuite partiellement retirée
pour obtenir des effets décoratifs.
(3) Aplati, écrasé.
Voilà qui me plait beaucoup! Je pensais que c'"était l'an dernier mais non c'était en 2013( comme les temps passe vite) en attendant Noël j'avais fait des recherches sur la Vierge
RépondreSupprimerde Pomata et j'avais été très bavarde tellement j'étais tombée sous le charme émouvant de ces madones.Les peintures que tu proposes sont elles aussi émouvantes qui racontent tant de choses sous le couvert de couleurs vives et de détails un rien naïfs.Tu as du visiter une belle exposition d 'ailleurs tu en parles avec les mots des yeux et du coeur.
Je crois que je me rappelle de cet article : je t'avoue qu'à priori je n'étais pas enthousiaste, mais vues "pour de vrai", ces peintures sont très touchantes et, comme tu le dis, les couleurs et la fraicheur de l'inspiration y sont pour quelque chose. Merci de ta visite Danielle
SupprimerOui le temps passe vite et nos blogs sont là pour faire souvenir !!