12h 10 ANTIGONE A NEW YORK
Janusz GLOWACKI
Un banc dans un parc new-yorkais. Trois SDF se le partagent. Un quatrième protagoniste, s'adresse au public, tel un coryphée. Ce texte superbe de Janusz Glowacki marie le burlesque et le tragique transposant le mythe grec dans un contexte cruellement actuel. Anita, Antigone moderne, souhaite enterrer dignement celui qu'elle aime pour soustraire son cadavre à la fosse commune. Elle demandera l'appui pas très fiable de ses deux compagnons. Des personnages denses. Un texte d'une rare intensité. "Cette pièce a comblé le public..." Le Dauphiné libéré"
On nous l'avait chaudement recommandée... Nous som
14h30 TROIS SEMAINES APRES LE PARADIS
Israël Horovitz était sur place au moment de la tragédie du 11 septembre 2001. Il a cru l’espace de quelques heures que son fils en était l’une des victimes. Ce texte, écrit dans les trois semaines qui ont suivi les évènements, est le témoignage théâtral sobre et poignant de cet homme que ces attentats vont faire basculer dans ce qu’il appelle une « dépression de fin du monde ». Dans cette descente aux enfers, une question obsède Horovitz : quel monde laisserons nous à nos enfants ?
Pas une pièce, un journal intime, une suite de réflexions éperdues, confuses, émouvantes... La mise en scène n'en est que plus importante, et là, chapeau ! Au cordeau ! Parfaitement au diapason des MOTS, car ce sont des mots face à l'indicible. J'ai adoré le rythme, la respiration de ce moment de théâtre. Le tout servi par un acteur impeccable. Il aurait fallu le voir avant "John a disparu", qui en reprend des bribes. Mais cela mis à part, parfait.
Pas une pièce, un journal intime, une suite de réflexions éperdues, confuses, émouvantes... La mise en scène n'en est que plus importante, et là, chapeau ! Au cordeau ! Parfaitement au diapason des MOTS, car ce sont des mots face à l'indicible. J'ai adoré le rythme, la respiration de ce moment de théâtre. Le tout servi par un acteur impeccable. Il aurait fallu le voir avant "John a disparu", qui en reprend des bribes. Mais cela mis à part, parfait.
Après le succès au festival 2006, la presse: Il y a des instants magiques,magnifique,spectacle d'une beauté rare. La mise en scène est délicate et réalisée d'une main de fée.Un duo de langues savamment mené donnant un charme fou au récit. Avec les lumières et les costumes les scènes paraissent peintes. Echanges artistiques d'une très grande qualité. Somptueux, du grand et bel art qui redonne au théâtre ses lettres de grande noblesse. Une réussite totale dont les artistes peuvent être émus et fiers.
Un bien joli spectacle que nous avions choisi pour finir notre festival sans risque de prise de tête, de cata monumentale ou d'enthousiasme excessif ! L'idée est sympatique, c'est mené avec talent, fort esthétique... Objectif atteint, un bon moment, même si nous avons un peu piqué du nez (c'est fatigant Avignon !!!). Pas de quoi crier au miracle cependant. Un peu gratuit, comme le titre, certes les acteurs versent du sable sur la scène, mais c'est pour le plaisir du geste.
Voilà, notre festival 2007 a été une réussite, 15 pièces dont seulement 2 ratages complets, un bon cru... Avec en prime un temps parfait, une ambiance plutôt calme, si l'on excepte la traditionnelle foire du 14 juillet, de bons moments de détente et de bien être. Nous reviendrons ! Puisque manifestement nous avons enfin, après des années d'entraînement, trouvé le bon rythme, appris à éviter les bistrots de la place de l'Horloge ou les abords du Palais des Papes, dégoté les bons petits restos à salades ou à crêpes, tranquilles comme si Avignon nous appartenait, et même trouvé les bonnes heures et les salles "sûres"...
Le scoop de l'année, c'est que les bons spectacles sont maintenant le matin et en tout début d'après-midi. Nous n'avons pas pu tous les voir alors que nous étions souvent en manque en fin d'après-midi.
Nous avons aussi découvert avec bonheur que l'avant 14 juillet est une bien meilleure période, les spectacles se cherchent, l'ambiance est calme et nettement moins artificielle qu'après. Nous savions déjà qu'il faut éviter les salles "tendance" (en général archi combles, et où les spectacles sont souvent bien décevants), et surtout qu'il faut un hôtel climatisé, ne serait-ce que pour profiter à fond des "entractes" ;-) Car ce sont les vacances, malgré tout ! Michel n'a même pas râlé en prétendant qu'il n'y avait rien, et que décidemment ce festival était bien décevant. Pour ça, le secret c'est de ne pas rester une semaine. Quant au stakanovisme, dans ces conditions, cela ne lui a posé aucun problème. Et pourtant nous avons vu 15 pièces en 3 jours !
Et comme le dit très justement Michel, le principal c'est de détecter ces pièces qui font de "l'académisme d'avant garde" (on repère ça aisément avec un peu d'habitude à la lecture des présentations) et de les éviter comme la peste. Elles ont leur public, supposé branché, et grand bien leur fasse !!
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