Contrairement aux apparences (genre "tout le temps en vacances"), mon mois de juillet est consacré au déménagement de notre maison de Pérignac, et mes journées passées à "encaisser"... avec une obsession, d'un genre très nouveau, trouver des cartons. Je casse les pieds à tout le monde avec mes histoires de cartons, américains, oui oui cela s'appelle ainsi, simple, double ou triple canelure. J'ai fini par en commander un lot d'une centaine mais voilà, ils n'arrivent pas ! La poste est capricieuse en été...
Alors j'écume les supermarchés aux heures où j'ai quelque chance d'en trouver, et je vais à Pérignac et je m'attelle à la préparation du déménagement.
C'est un abominable pensum... il faut trier, jeter, décider ce qu'on garde, ce qu'on vend, chaque objet doit être soupesé, évalué en termes d'affectivité, d'utilité, de souvenirs et de nostalgie... compliqué, poussiéreux et hyper long, 30 ans de vie plus 2 héritages pas évident à gérer... et je ne peux faire cela que seule... Michel travaille et surtout il ne peut pas grand chose pour moi dans cette longue et infernale opération de catharsis. Mais bon, cela fait des mois et des mois que c'est en cours, et cela tire à sa fin, j'avoue que je compte les jours... j'ai promis la maison à nos acheteurs pour le 10 août mais j'espère avoir terminé une semaine avant (ma femme de ménage part en vacances le 4 et j'aimerais ne pas avoir à faire, en prime, le nettoyage final) pour eux ce serait une bonne surprise et pour moi ce serait une semaine de vacances de plus)
En attendant, chaque jour j'y vais faire entre 6 et 12 cartons... je n'ai pas pris de démémnageur. C'est valable quand on quitte une maison pour s'installer dans une autre, mais là il faut poser des meubles à la salle des ventes, d'autres au cabinet dentaire, d'autres chez l'ébéniste pour réparation, d'autres à la déchetterie et le reste à Meschers, et surtout il suffira de transporter des caisses pleines sans les déballer à l'arrivée... Alors j'ai un petit transporteur qui vient chaque semaine me faire une petite fournée... cela avance donc de façon de plus en plus visible... faut savoir que les chambres des filles m'ont demandé plus d'une semaine chacune ! C'était déprimant, ce que j'ai pu pleuré dans ces monceaux de "gueilles de bonde"*... pleuré de découragement, pleuré d'émotion, pleuré de tristesse, pleuré de nostalgie, pleuré de fatigue. Au début, il me fallait aussi mener de front mon boulot, particulièrement chargé en mai et juin, et les travaux de Meschers car nous avons aménagé le sous-sol pour y accueillir tout ça et c'était long et compliqué. Mais là ça va mieux : je n'ai plus que cela à faire, et les travaux sont bien avancés. Alors je sens presque le bout et je suis toute guillerette... J'attends le 4 ou 5 août avec impatience.
Et puis, le matin, en allant de Meschers à Pérignac, j'ai droit à des ciels aussi beau que celui là, pris avec mon portable en passant près de Talmont... Cela vaut le déplacement non ??
* Pour la gueille de bonde, bout de tissus servant à colmater la bonde de la barrique, on consultera :
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