Les sites de locations de bateaux fourmillent sur le net, et il y a eu d’abord une longue étude comparative des différents loueurs, de leurs embarcations, du confort de chacune, de leurs tarifs ensuite. Le hasard conjugué des promotions et des supputations sur le temps probable, qui, vous le savez, est infect depuis des mois, nous a dirigés vers Bram, près de Carcassonne. Petite base modeste, où nous sommes arrivés un jeudi en fin d’après-midi pour nous offrir un week-end prolongé. Embarquement de sacs de bouffe et autres équipements inspirés des vacances en camping-car, où il faut penser à tout, du rouleau de Sopalin au pain à cuire, en passant par les torchons et autre vinaigrette en bouteille, tant il est vrai qu’il manque toujours quelque chose d’aussi indispensable qu’une éponge pour faire la vaisselle.
Et pourtant les bateaux sont loués équipés et le premier travail qu’on vous confie, enfin dont on charge Madame (allez savoir pourquoi ??) pendant que Monsieur apprend le maniement du bateau, c’est de compter les petites cuillères. Inventaire complet puisque tout est prévu, même le vase pour accueillir le bouquet champêtre que Monsieur ne manquera pas de vous ramener lors d’une de ses escapades sur les chemins de halage. Parfait l’équipement du bateau, allez savoir pourquoi Madame s’est mal acquittée de sa tache d’inventaire et pour quelle obscure raison il n’y avait plus que 2 fourchettes lors du premier repas. Donc, Madame range et compte tandis que Monsieur s’entraîne à faire des demis tours sur place, à accoster par l’avant et essaie de retenir toutes les instructions de son conseiller technique. Un technicien, cela donne bien un conseiller technique, non ? Comptez 2 bonnes heures d’apprentissage, de rangements et de manipulations en tous genres, et vogue la galère…
Oh c'est vrai que ce n’est pas trop compliqué, mais le premier soir, il commence à faire sombre, et nous nous arrêtons avant la première écluse pour tester tous seuls le premier accostage par l’avant, enfoncer les piquets sur le bord du chemin, s’emmêler dans des nœuds maladroits et profiter de notre première soirée sur l’eau. La ligne de chemin de fer est proche (et le sera tout le long du parcours) mais bon, on ne va pas jouer les rabat-joie, les trains s’espacent avec l’arrivée du soir et la halte sera agréable.
Tu m'as bien amusée avec ton comptage de petites cuillères et fourchettes...
RépondreSupprimerLe mousse Michelaise s'est-il bien débrouillé au passage de l'écluse ? Si j'ai bien compris vous n'avez pas récidivé avec cette expérience fluviale...
Qui sait ? Un autre jour peut-être... Maintenant que tu es presque pro... Il faut recommencer si tu veux gagner tes galons de capitaine... ;-)
Pas trop envie de recommencer en effet Oxy : à deux c'est sportif, surtout pour le mousse. Trop de souvenirs de bleus et de bosses. Ou alors, il faut être plus nombreux, mais alors, se pose le problème de la cohabitation ! Tant pis, je ne serai jamais capitaine !
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