dimanche 17 juin 2007

Un Week-End sur le Canal du Midi : pourquoi pas ?



Rien n’égale, en longueur, les boiteuses journées
Quand, sous les lourds flocons des neigeuses années,
L’ennui, morne fruit de l’incuriosité,
Prend les proportions de l’immortalité…
Le quatrain de notre week-end… Mais non qu’allez vous imaginer ? Ce n’est pas ennuyeux ni déprimant de parcourir les canaux en pénichette… c’est juste une histoire de rugby !
Allons je m’explique car finalement tout est toujours plus complexe qu’il n’y paraît !
Tout est parti de Venise. En fait, comme tout le monde, cela faisait longtemps que nous avions envie d’y goûter à ces fameuses pénichettes.
Qui n'a pas rêvé un jour de vivre sur un bateau au rythme des passages d'écluses ? Entre collines et forêts, bercé par le clapotis des eaux des canaux, goûtez à cette vie libre de mariniers, comme l'a décrite le cinéaste Jean Vigo dans son film L'Atalante. Seul à la barre, vous oublierez vite tous les désagréments de la vie urbaine. (Re)découvrez l'Hexagone en vous laissant glisser lentement au fil de l'eau…
Extrait du site du routard à la page "tourisme bleu" (on dit aussi "tourisme fluvial")

Bref, victimes d’une image sur papier glacé faite pour attirer, faire rêver, et un jour, enfin, craquer. C’est notre rôle et notre destin de consommateurs bien nés de craquer sur ces promesses de paradis bien présentées, c’est notre gourmandise de gens trop bien nourris. Mais halte, mon propos n’est pas de me livrer à une critique à peine voilée de la société dite, à bon droit, de consommation, mon propos est de raconter notre petite équipée toute simple sur le Canal du Midi. Je disais donc, tout est venu de Venise. Venise, où nous sommes allés des dizaines de fois, Venise qui résonne encore des rires de nos fillettes éblouies par le reflet des canaux, galopant sur les petits ponts enchevêtrés, pique-niquant sur les places et au soleil des venelles, dessinant les fenêtres d’un palais de guingois, séchant leurs chaussettes trempées par l’aqua alta aux flammes illusoires des cierges du Redentore… Venise où nous avons fort envie de retourner, mais conscients qu’il est difficile de réinventer l’émotion là où on a vécu de tels bonheurs, que nous voulions re-découvrir.


L’idée était donc « Venise en pénichette ». Bon, d’accord le mot est désuet et c’est notre amie Caroline qui, se moquant gentiment de nos enthousiasmes enfantins, l’a imposé… comme nous eûmes autrefois « le camion » pour le camping-car. En fait de pénichette point, mais des « vedettes fluviales », ce qui est quelque peu pompeux avouons-le. Alors va pour la pénichette, qui n’a en fait rien d’un bateau lourd et plat mais qui présente toutes les caractéristiques requises d’une aérodynamique absolument hors de propos, puisqu’on ne peut pas dépasser les 8km heure. Venise en pénichette c’est abominablement ruineux et avant de se lancer dans une aventure susceptible de nous coûter le prix d’un long séjour en 5 étoiles luxe dans un des lieux les plus selects de la planète, nous avons voulu vérifier d’abord que ce type de tourisme était, au moins agréable.

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