jeudi 2 août 2007

P.T.D.R.

Le titre est pour Hélène, et l’histoire pour Marie, qui, c’est certain, va être pétée de rire !!
J’ai un appartement à Cognac, et la chance depuis une dizaine d’années d’avoir pour locataire la maison Hennessy qui y installe ses stagiaires ou autres CDD de passage pour quelques mois dans la ville. Ce matin, un coup de téléphone, au bout du fil une voix blanche, atterrée « Madame Gallinaro ? Nous avons un problème à propos de votre appartement place Beaulieu ». avec mon sens méridional de l’exagération, en moins d’une seconde j’envisage tout à tour le feu, l’inondation ou l’explosion de gaz. « Je vous passe le locataire, il a des vers dans ses chaussures… il vous expliquera ! » Oups... là, même avec le sens de l'exagération, pas moyen d’imaginer quoi que ce soit de cohérent en matière d'invasion par les vers, sauf que je risquais de m’énerver un peu, alors je laisse la communication à Michel.
Il a été parfait ! Notre jeune locataire (parisien faut-il le préciser) était dans un état de panique proche du désespoir, et avait dû alerter fort la secrétaire pour qu'elle nous appelle en dernier recours. Il avait trouvé des vers sur sa moquette et, partant une semaine en vacances, avait peur de retrouver l’appartement envahi au retour. Première idée, des vers, sans doute des vers du bois ? Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’étaient des vrillettes, et de toute façon était bien incapable de dire l’origine des vers en question. Il y a de l’humidité, quelque chose qui justifie le développement de larves ? Ben non… Mais enfin, lui dit Michel, ces vers, à qui ressemblent-ils ? Ils sont gros ? Environ 1 ou 2 cm… Ah ! Et il y en a beaucoup ? Oh… entre 3 et 5 … Hum…
"Vous ne pensez pas qu'il faudrait envoyer une équipe..."
"Une équipe...??? de quoi ???"
Il voulait une équipe de "déversification"!!!
"Et si vous nettoyiez la moquette ? Vous pourriez sans doute la shampooiner, et cela tuerait tout ça. "
"Oui, mais, ce n’est pas dangereux, car je pars en vacances ?"
Michel l’a tranquillisé, lui a assuré que nous ne partions pas en vacances en août, qu’à son retour s’il y avait un problème nous l’aiderions à le résoudre, qu’il ne devait pas être inquiet. Apparemment sa patience a été efficace et au bout d’une bonne vingtaine de minutes d’une conversation hallucinante il a pu raccrocher. Il n’avait pas ri une seule fois.
Mais que ferait ce jeune blanc bec en face d’un cafard des Seychelles, longs de 6 ou 7 cm, mais pas méchants du tout, des nuées de moustiques qui sévissent à la tombée de la nuit ou dans les endroits humides à tel point que les hôtels de luxe vaporisent avec de petits tracteurs des insecticides autour de la piscine dès que le soleil baisse… Et surtout en face d’un cent-pieds, l’abominable scolopendre d’une vingtaine de centimètres de long et qui ne pique jamais personne, sauf moi, bien entendu, mais c’est encore mon exagération méridionale ! Histoire de me rendre intéressante… Mais je vous assure, sans exagération, que ça fait mal !!!

1 commentaire:

  1. ... et tu oublies les araignées monstrueuses, les fourmis qui se précipitent sur la moindre miette, les chiens qui aboient en permanence, les rats qui propagent la leptospirose, ainsi que les charmantes roussettes qui se battent toutes les nuits dans mon manguier et font un raffut de tous les diables !
    A part ça, c'est un petit paradis les Seychelles... mais si, je vous jure ;)

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