jeudi 17 avril 2008

MEMOIRE VIVE

Dernier jour à Venise, le ciel est magnifique, il est temps d’en profiter pour emmagasiner encore quelques sensations, quelques images, pour fixer encore un peu Venise dans notre mémoire. Nous décidons une grande promenade en vaporetto jusqu’à Tre Archi, le pont le plus haut de Venise qui déploie ses trois arches avec une débauche de marches à escalader.
On visite une exposition sympathique d’artistes amateurs sur un thème imposé, celui de la mémoire justement. Invités à broder à partir d’une photo en noir et blanc d’un grand-père assis sur un banc auprès duquel se tient sa petite fille, certains font preuve d’imagination, d’originalité, voire de sensibilité. Ce n’est pas toujours très réussi, mais l’ensemble est plaisant. Ensuite, flânerie improvisée en tentant de découvrir des lieux inconnus ou jamais visités pour cause de « restauro » ou de « chuisura ».


Et on en trouve toujours, comme cette église San Giobbe (Jupiter traduit Michel enthousiaste et martial, ce pauvre Job se trouvant soudain catapulté en haut de l’Olympe), ou cette petite place San Giacomo Dell’Orio qui nous accueille pour un déjeuner typiquement vénitien.

Michel peut enfin goûter les sardines alla saur, dont il se promet illico de nous faire une préparation au retour, ce qui lui donnera en outre le plaisir d’aller voir l’accorte poissonnière du marché de Meschers. Que ne ferait-on pour mériter un joli sourire de cette charmante brunette qui fait courir tous les michelais de sexe masculin, réduits ensuite à cuisiner soles et limandes pour justifier leur engouement subit pour le poisson !

Après cette dernière halte délicieuse à tous les sens du terme, il ne nous reste qu’à regagner l’appartement, rassembler nos bagages et gagner l’aéroport par une ultime balade sur la lagune.

Là une mauvaise surprise nous attend, notre avion a des problèmes techniques et le commandant menace de ne pas décoller. Que faire ? Rester cool, tout ira bien en fait, malgré un énorme retard l’avion finit par décoller, la correspondance à Lyon nous a attendu. Notre arrivée essoufflés dans le Lyon Bordeaux où 150 personnes nous attendent patiemment est saluée par des rires et quelques plaisanteries aimables sur ces touristes qui arrivent de Venise et, n’ayant pu s’en détacher, sont bien en retard ! Michel, soulagé, s’affale sur mes verroteries et je me dis que je vais vous offrir des cadeaux en miettes ! Seule notre valise restera en rade et nous sera livrée le lendemain avec promptitude par Air France. Histoire de s’extasier encore sur la logistique impressionnante des compagnies d’aviation qui gèrent sans coup férir des millions de bagages qui arrivent presque toujours à bon port.

2 commentaires:

  1. Mais ne vous pleignez pas , avec la SNCF c'est pire ! y'en a qui ont mis 12h pour faire Londre-Paris !
    Viva Air France !
    Il était sympa ce petit séjour à Venise !

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  2. Toi !!! Tu adores toujours autant le SNCF ! C'est vrai qu'Air France est efficace... Quant à Venise... Oui c'était sympa

    RépondreSupprimer

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