Entre les pieds nickelés à Meschers et le pactole de Saint Georges, les colonnes faits divers de la presse locale s’en donnent à cœur joie ces derniers temps sur
La première histoire a commencé à la mi-avril quand on a retrouvé un matin, juste derrière chez Gilles, une femme gravement blessée à côté de sa voiture. Elle partait travailler au lever du jour quand deux individus cagoulés l’ont forcée à sortir de son véhicule et, la renversant, lui ont roulé dessus à plusieurs reprises, avant de la rouer de coups et de l’entailler avec un cutter, et de la laisser pour morte dans un fossé. Sauvée à la suite d’une longue hospitalisation, l’enquête a été menée avec diligence, et si l’on soupçonnait à bon droit le mari, le dénouement laisse tout de même perplexe. Le couple étant en instance de divorce, et les intérêts financiers importants, l’implication du mari semblait inévitable, malgré son alibi en béton. Mariés sous le régime de la communauté de biens réduites aux acquêts, il était clair que les garages de cotnrôle technique acquis ou créés durant leur vie matrimoniale devaient être partagés entre les époux, et on imagine comment le mari, furieux, a mal pris
L’histoire commence en 1958 : le jeune Klaus âgé de 19 ans et son frère Fritz effectuent un tour de France à moto. Ils font une halte sur la plage de Saint-Georges-de-Didonne et y campent quelques jours. Klaus fait la rencontre d'une jeune fille, Eliane, dont il tombe amoureux. De leur union naîtra, sans doute après son départ, un fils. Klaus de retour en Allemagne, devient officier dans la marine, avant de se construire une véritable fortune dans l'industrie pharmaceutique outre-Rhin. Il semble qu’il ait vu ou revu son fils adolescent à Marseille, mais depuis tout contact avait été rompu. L’industriel étant décédé en 2006 en laissant plusieurs millions d’euros à léguer à ce fils perdu de vue, le notaire chargé de la succession est parti en chasse de l’enfant fantôme. Il a pour viatique quelques indices précis, Klaus ayant consigné sur un carnet de notes sa rencontre et son histoire d’amour atlantique. La naissance de l’enfant, prénommé Jacques ou Jean Jacques, y est racontée aussi et notre tabellion cherche depuis maintenant deux ans où pourrait se cacher l’heureux bénéficiaire des largesses posthumes de son géniteur. Ayant eu dans ses démarches un succès mitigé, il est venu à Saint Georges continuer son enquête, et vous imaginez les espoirs qu’il fait naître ! Il semble qu’à défaut de trouver des informations sur cette histoire-là, tout un chacun se rappelle et raconte d’autres histoires d’amour jusque là soigneusement cachées, mêlant des Eliane improbabbles à des infidélités de vacances dont on se demande soudain si elles n’auraient pas un lien avec l’allemand de 58 ! On confond les années, les lieux et les prénoms, on se souvient, on évoque en riant d’anciennes aventures, les langues vont bon train, mais rien n’y fait, Jacques reste introuvable ! Voilà en tout cas qui nous change des faits divers glauques et fait fantasmer dans les chaumières !
Oui j'ai entendu parler de cette histoire, sacrée Eliane !! c'est drôle la vie !!
RépondreSupprimerC'est fou cette histoire, il s'en passe des choses à Meschers !!!
RépondreSupprimerMarie