Après la fête de la musique, la fête du rugby et la demi-finale du Top 14 à Bordeaux, pour préparer dignement la finale à laquelle tu seras, Marie. Il fallait bien qu’on t’offre des infos de première main sur la fraîcheur des troupes !
Partis pour Bordeaux en tenue légère (on vous a immortalisé ça, dans le genre "départ pour Longchamps" heureusement qu'on ne vous impose pas un truc pareil quand on vous traine au Stade De France !) pour affronter la canicule et la chaleur du stade, nous avions rendez-vous pour déjeuner avec Marc et Fanfan au Régent.
Michel fut fraichement accueilli car il avait tout simplement oublié de mettre son maillot du Stade, vous savez la pièce historique aux trois boucliers de Brennus, et aussitôt suspecté de vouloir pactiser avec l’ennemi « r(o)ase »… Le sang de Marc n’a fait qu’un tour quand il a constaté qu’en prime, nous étions installés sur les gradins au milieu d’une marée de drapeaux bonbon, mais on a pu lui dire qu’on s’était sacrifiés pour lui laisser la joie d’être au milieu des toulousains. J’avais quant à moi la tenue adéquate, rouge et noire, et j’ai pu sauver l’honneur en participant de bonne grâce à la fête des étendards rouges !
L'arrivée du ballon en parachute
La (petite) vague "r(o)ase" sur Chaban Delmas
Nous avons sacrifié à la bière de la victoire sur
Le soir, nous avons juste eu le temps de nous précipiter au cinéma de Saint Georges pour un film que je vous recommande chaudement « Et puis, les touristes ». L’argument est intéressant, il s’agit d’un jeune berlinois qui, un peu par hasard, vient effectuer son service civil à Auschwitz. Il se retrouve au service du dernier survivant des prisonniers du camp, vieil homme impassible qui s’entête dans sa mission de mémoire. La ville ne vit que par le tourisme et une usine, rachetée par les allemands qui, compétition économique obligeant, sont bien tenus d’adopter une attitude sans concession. La difficulté de rendre actuels la révolte et le « plus jamais ça », se heurte aux réalités diverses de ces gens qui, tous, n’ont qu’un désir, fuir cette ville sans avenir au passé trop lourd. Les acteurs sont justes, la musique est au diapason, le montage du film parfait. Le ton est sans emphase, il n’y a pas de démonstration ou de manifeste, simplement un devoir incontournable qu’on ne sait plus par quel bout prendre. Tout le monde sait, tout le monde a été sensibilisé, tout a été dit, et pourtant il faut dire encore pour ne pas oublier. C’est une jeune allemande qui, invitée à résumer d’un mot la visite qu’elle vient d’accomplir avec sa classe, résume bien le propos de ce film important et l’état d’esprit de tous ses protagonistes, en notant « désarroi ». A voir absolument, malgré le titre peu engageant et pourtant finalement bien trouvé, du moins selon sa traduction littérale « et à la fin, arrivent les touristes ».
La tête de Marc!!!
RépondreSupprimerMais pourquoi ils ne gagneraient pas dimanche prochain ?? vive les rouge et noir !!
Vous êtes très beaux en "Longchamps" !!!
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