Après une belle-fille japonaise, qui leur a valu de vivre un mariage traditionnel nippon et ses fastes codifiés, et un ex-futur gendre finlandais grâce auquel ils ont pu se rouler dans la neige après un merveilleux sauna partagé dans le plus simple appareil, Madeleine et Pascal ont, histoire de faire simple, un futur gendre basque qui se profile à l'horizon ! Outre le fait qu'ils adoraient aller en Pays Basque avant cette nouvelle donne, cela leur a permis de découvrir le cidre basque (hips), les fêtes basques (beurk) et autres plaisirs en rouge et vert. Mais, grave lacune, ils n'avaient jamais vu une partie de pelote !!!
C'est chose faite : après un joyeux apéro sur la terrasse, nous sommes allés voir la partie qui opposait Royan à Salies de Béarn. Bon, d'accord, Royan a perdu, mais les béarnais ont faussé le jeu : la partie se joue normalement en 45, or à 43 partout,i ls ont demandé, et obtenu (c'est quoi exactement ces mœurs ?) qu'elle soit prolongée en 50 points. Du coup, les royanais qui menaient, ont perdu le moral et vlan, ont été battu par 48 à 50. Cela nous a valu une partie haletante, qui a duré largement plus de 2 heures. D'ailleurs, sur la fin, les juges eux-mêmes ne suivaient même plus ! Ils s'emmêlaient les pinceaux avec les points, à moins, les basques seraient-ils arsouilles, qu'ils n'aient abusé de la bière ! Sachant que notre juge local ne chante les points qu'en cas d'égalité, nous avons eu notre comptant d'égalisations et il fallait réclamer les points car lui aussi se désintéressait totalement du score durant la dernière demie-heure ! Au total, une atmosphère bon enfant, un public raisonnable et connaisseur, et une ambiance très sportive ! On cirait un coup "allez les bleus" un coup "allez les rouges", et toutes les jolies actions étaient saluées avec le même enthousiasme, quelle que soit leur origine.
Aujourd'hui, après notre traditionnelle balade du matin, avec halte obligée au-dessus de la plage naturiste, au motif fort décent de boire un jus de tomate (ben qu'allez-vous imaginer ?) nous avons tenté une sortie vers Saint Georges au plus chaud de l'après-midi : Michel prétend n'avoir jamais vu autant de voitures, et se demande s'il était jamais sorti sur la côte un dimanche d'été depuis que nous sommes là ! Il s 'agissait d'aller voir
un road-movie belge sur un thème qui m'est cher, celui des "fleurs sur la tombe"... ou comment il ne faut pas attendre que les gens que l'on aime aient disparu pour leur dire qu'on les aime. L'idée est bonne, d'autant qu'elle ne tombe pas dans la guimauve : le héros, qui s'attache à un petit dealer minable venu le cambrioler, parce qu'il ne s'est pas pardonné de n'avoir été là pour sauver son jeune frère décédé d'une over-dose, n'arrive à rien et à la fin le gamin, toujours aussi paumé, le plaque dès qu'il a 3 sous pour se payer une barrette de drogue. Autant dire qu'il faut dédramatiser les regrets qu'on a tous quand un proche s'en va, persuadés que nous sommes que si on avait su être plus présent, ou plus attentif, ou plus aimant, on aurait changé le monde, évité les catatrosphes et dévié le cours du destin. S'y ajoute un drame banal de l'éducation trop rigide pratiquée par un père excessivement autoritaire, ce thème mineur étant d'ailleurs traité tout en finesse et en filigranne. Mais la forme est un peu balbutiante, certaines scènes sont tellement décalées qu'elles deviennent absurdes, voire gênantes de naïveté, et le film manque de souffle. On a l'impression d'une succession un peu décousue de moments improbables, ce qui est bien le principe du road-movie, mais ici, cela fait artificiel. Au final, la Belgique en scope aux couleurs du Far West, parcourue par ces deux mecs en Bucik, amochés par la vie et qui n'aboutiront nulle part, c'est pas mal, mais cela donne un peu l'impression d'être un brouillon, améliorable !
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