
Mais pour que cette alchimie fonctionne, il faut un génie organisateur discret et efficace... Car ces jeunes gens sont arrivés en début d'après-midi, ils ont répété, puis ont été nourris, abreuvés, bref accueillis dans les règles de l'art par une Fabienne omniprésente, ayant pensé à tout et prête à aller chercher impromptu je ne sais qui à la gare d'Angoulême à 15 heures alors que sa maison grouillait de monde.
Après un concert de plus de deux heures, et une petite collation avant le départ, on a mis tout ce beau et talentueux petit monde dans un bus et on s'est retrouvé à une dizaine pour un dîner amical. Mais oui, et même si l'ambiance chaleureuse qui règne a Pétignac rend ce genre de moment décontracté et sans façon, il fallait bien que les marmites soient pleines pour assurer encore un repas après la fête. Et on a passé la soirée avec des amis de Gérard (nom générique de ceux qu'on rencontre là-bas, on se sait jamais trop qui ils sont, mais ils sont toujours sympathiques) et quelques musiciens, dont Bertrand Chamaillou, qu'en michelais ignares nous ne situons guère sur l'échelle des célébrités du monde de la musique. Faut dire qu'en matière de célébrités, plus nul que nous, y a pas. Toute célébrité mise à part donc, c'est un jeune homme charmant, étonnamment cultivé et ayant une vision particulièrement intelligente et éclairée de l'évolution du goût musical en général et de la musique en particulier.
Après quelques magnums Gérard avait une pêche d'enfer, et il a bien failli transformer son Domaine en annexe de chez Satan : jetant dans la cheminée des papiers qui emballaient son alambic, il a provoqué un feu de cheminée impressionnant. D'immenses flammes sortaient par la cheminée et nous avons eu toutes les peines du monde à le convaincre que ses pianos étaient en danger ! Il semble que la fête ait continué par des dégustations d'alcools en tous genres bien après notre pourtant tardif départ.
Quelle merveilleuse idée que ce concert au domaine de Pétignac, le dîner qui a suivi devait être très chaleureux,ça se voit sur les images...
RépondreSupprimerChaleureux est le terme exact... tant du point de vue de l'amitié qui s'en dégageait que de la chaleur excessive du foyer joyeusement enflammé par Gérard qui s'amusait comme un gamin à la vue des grandes flammes qui illuminaient le ciel de Pétignac !
RépondreSupprimerC'est bien joli ce nom "le bord doré des nuages", ça fait rêver !