Le soleil de vendredi s'est fait la malle ! Il fait gris, humide, bref on avait le choix entre le feu de cheminée et la cuisine ! Nous avons opté pour la seconde, d'autant que Michel avait une envie folle de se (re)lancer dans les arancini siciliennes. Sa première tentative, en votre honneur si mes souvenirs sont bons, avait tourné court faute de l'instrument nécessaire pour parfaire ce genre de préparation : une friteuse.
Donc, nous sommes partis bras dessus, bras dessous, effectuer un achat que d'aucuns jugent primordial à la réussite d'un couple avec enfants, (après bien sûr la télé !!), et qu'en 33 ans nous n'avions jamais songé à acquérir : une friteuse. Nous avons donc acheté "notre première" friteuse, foskifo, et de retour à la maison, l'avons faite admirer à Madeleine qui passait par là, fiers comme deux enfants ayant un nouveau jouet. Cela lui a fait, vous vous en doutez, un effet limité, mais elle nous apporté quelques heures après des fleurs d'acacia, afin que je puisse, moi aussi, jouer un peu !
Et Michel s'est lancé dans la confection de ses "petites oranges", appliqué et inquiet. Je vous en livre la recette, sachant que, comme dans toute recette, il y a un secret, que Michel a trouvé tout seul, et qui donc lui appartient. Je ne peux vous le livrer car j'ai bien peur qu'il en soit jaloux, et j'ai beau lui prôner les vertus de la mutualisation sur internet, lui expliquer que lui, il est bien content d'y lire le secret des autres quand il se lance en cuisine, il fait preuve du zèle des néophytes et me dit d'un ton malheureux "Mais moi, je n'en ai qu'une de recette !!". Enfin, vous verrez bien s'il vous donne son secret dans les commentaires.
En attendant, on confectionne un risotto classique (pour 12 arancini, deux verres de riz rond et 5 verres d'eau) qu'il a, malgré les hurlements d'horreur de Paola, safrannés. En effet Paola, comme Camilleri, refusent drastiquement le safran dans l'arancini. Mais y pas à dire, pour la belle couleur orangée et pour le parfum, incomparable, de ce pistil précieux, c'est mieux. On laisse refroidir la préparation, tout en préparant ce qu'on mettra à l'intérieur.
Ici, c'était du classique : mozarella, jambon en dés et petits pois. Du classique, selon les normes modernes, mais pas selon les siciliens. Guiseppe déplorait ce mode de préparation, les vrais arancini siciliennes étant au ragù. Cela même dont tu nous a donné la recette Hélène, Camilleri aidant. Mais il faut avouer que cela complique pas mal la préparation, et de plus, quand on les mange, ça dégouline pas mal. Alors va pour la recette abâtardie, sans aller jusqu'aux arancini à toutes les sauces, même et y compris au chocolat (vous imaginez la tête de Guiseppe quand il nous dit cela !).
Quand le riz est refroidi, on y incorpore deux œufs. Ensuite, il ne vous reste plus qu'à former vos petites oranges, entre les mains : une coupe de risotto dans laquelle vous fourrez votre mixture centrale, une autre coupe sur le dessus, et on roule la boule jusqu'à ce qu'elle soit bien ronde et qu'elle cache bien son secret. Ensuite on la passe, selon la formule traditionnelle, dans l’œuf battu et dans la chapelure.
La cuisson se fait à 170° pendant 5 minutes. Il faut les manger très chaud(e)s pour que le fromage file au moment où on "tombe" dessus : c'est tout le plaisir de la composition !
Pendant que votre papa se transformait en cordon bleu, j'ai préparé une pâte à beignets très légèrement sucrée, et j'ai moi aussi inauguré notre nouvel instrument culinaire en confectionnant des beignets de fleurs d'acacia. C'est léger, parfumé et original, mais bien sûr cela ne peut se fabriquer que quelques jours par an, et encore à condition d'aller voler des fleurs sur les acacias du voisinage ! On peut toujours apporter des beignets au propriétaire de l'arbre pour le remercier ensuite !
Ensuite, forts de nos mets dorés et odorants, nous sommes allés en porter à Madeleine ! Comme elle n'était pas chez elle, et pour éviter que la chatte ne les dévore, nous les avons laissés dans la maison en bois des petites filles. C'est là que notre gourmande les a trouvés et dévorés, assise dans une petite chaise d'enfant, tandis que Pascal la cherchait partout ! Elle ne lui avait pas laissé grand chose !
PS et tout cela s'est terminé par un bon feu de bois, car la brume s'est ajoutée au gris et le week-end est vraiment trop triste !
Et Michel s'est lancé dans la confection de ses "petites oranges", appliqué et inquiet. Je vous en livre la recette, sachant que, comme dans toute recette, il y a un secret, que Michel a trouvé tout seul, et qui donc lui appartient. Je ne peux vous le livrer car j'ai bien peur qu'il en soit jaloux, et j'ai beau lui prôner les vertus de la mutualisation sur internet, lui expliquer que lui, il est bien content d'y lire le secret des autres quand il se lance en cuisine, il fait preuve du zèle des néophytes et me dit d'un ton malheureux "Mais moi, je n'en ai qu'une de recette !!". Enfin, vous verrez bien s'il vous donne son secret dans les commentaires.
En attendant, on confectionne un risotto classique (pour 12 arancini, deux verres de riz rond et 5 verres d'eau) qu'il a, malgré les hurlements d'horreur de Paola, safrannés. En effet Paola, comme Camilleri, refusent drastiquement le safran dans l'arancini. Mais y pas à dire, pour la belle couleur orangée et pour le parfum, incomparable, de ce pistil précieux, c'est mieux. On laisse refroidir la préparation, tout en préparant ce qu'on mettra à l'intérieur.
Ici, c'était du classique : mozarella, jambon en dés et petits pois. Du classique, selon les normes modernes, mais pas selon les siciliens. Guiseppe déplorait ce mode de préparation, les vrais arancini siciliennes étant au ragù. Cela même dont tu nous a donné la recette Hélène, Camilleri aidant. Mais il faut avouer que cela complique pas mal la préparation, et de plus, quand on les mange, ça dégouline pas mal. Alors va pour la recette abâtardie, sans aller jusqu'aux arancini à toutes les sauces, même et y compris au chocolat (vous imaginez la tête de Guiseppe quand il nous dit cela !).
Quand le riz est refroidi, on y incorpore deux œufs. Ensuite, il ne vous reste plus qu'à former vos petites oranges, entre les mains : une coupe de risotto dans laquelle vous fourrez votre mixture centrale, une autre coupe sur le dessus, et on roule la boule jusqu'à ce qu'elle soit bien ronde et qu'elle cache bien son secret. Ensuite on la passe, selon la formule traditionnelle, dans l’œuf battu et dans la chapelure.
La cuisson se fait à 170° pendant 5 minutes. Il faut les manger très chaud(e)s pour que le fromage file au moment où on "tombe" dessus : c'est tout le plaisir de la composition !
Pendant que votre papa se transformait en cordon bleu, j'ai préparé une pâte à beignets très légèrement sucrée, et j'ai moi aussi inauguré notre nouvel instrument culinaire en confectionnant des beignets de fleurs d'acacia. C'est léger, parfumé et original, mais bien sûr cela ne peut se fabriquer que quelques jours par an, et encore à condition d'aller voler des fleurs sur les acacias du voisinage ! On peut toujours apporter des beignets au propriétaire de l'arbre pour le remercier ensuite !
Ensuite, forts de nos mets dorés et odorants, nous sommes allés en porter à Madeleine ! Comme elle n'était pas chez elle, et pour éviter que la chatte ne les dévore, nous les avons laissés dans la maison en bois des petites filles. C'est là que notre gourmande les a trouvés et dévorés, assise dans une petite chaise d'enfant, tandis que Pascal la cherchait partout ! Elle ne lui avait pas laissé grand chose !
PS et tout cela s'est terminé par un bon feu de bois, car la brume s'est ajoutée au gris et le week-end est vraiment trop triste !
Bonjour bonjour
RépondreSupprimerQue ça me semble bon mon enfant
Et que les couleurs sont jolies
Quand le ciel cache ses folies
La cuisine devient le refuge des parents.
Bonne fin de journée
Le ciel est gris souris
RépondreSupprimerLe feu est tout petit
Les parents sont contents
Et les enfants partis.
On va tout de même essayer de ne pas prendre trop de kilos
Amitiés Moun
Je viens d'apercevoir la photo de cette recette alors que je me baladais au coeur des cartes postales de "Yves1947". Je retourne finir ma promenade chez lui et je viens saliver ici. Ça me paraît bien appétissant tout ça... ;-)
RépondreSupprimerBon! Alors le "secret" c'est: comme le riz est bien collant, s'huiler les mains pour façonner les boules. Bref, c'est pas compliqué!
RépondreSupprimerUne recette qui est très tentante en effet... mais qui demande du temps et de la patience. Je ne suis pas sûre d'avoir ce courage... ;-)
RépondreSupprimerQuant aux beignets d'acacia ma maman nous en préparait parfois et cela nous amusait beaucoup de la voir tremper les grappes de fleurs dans la pâte avant de les plonger dans la bassine à friture. Quel régal ensuite de les croquer après les avoir saupoudrées de sucre en poudre !
Miam miam, ça a l'air délicieux tout ça... tu nous en feras la prochaine fois, dis papa ? Ca me manque trop les arancini !! Gros bisous aux cuisiniers
RépondreSupprimerC'est vrai Oxygène, le plaisir du beignet d'acacia c'est le saladier de fleurs odorantes, puis la plongée dans la pâte, et surtout la dégustation comme tu l'évoques.
RépondreSupprimerQuant aux arancini, c'est clair c'est une occupation de dimanche pluvieux !
Quel régal ! J'ai souvent eu envie d'en faire, des arancini, mais sans friteuse... enfin tu connais le problème ! Quand à la technique de l'huile, je n'y aurais jamais pensé !
RépondreSupprimerBelles et bonnes, les filles, les arancini... promis juré, il vous en fait la prochaine fois que vous venez !
RépondreSupprimerCongratulazioni a Michel per l'ottimo risultato.
RépondreSupprimerLo zafferano è anche utilizzato per gli arancini.
I Ruffino
Grazie Paola per l'autorizione di mettre zafferano nei arancini ! Scherzo ! Ma infatti, nel suo libro dove da la ricetta degli arancini d'Adelina, Camilleri dice "sanza zafferano, per pieta !!"... ma è tanto buono il zafferano ! Grazie ancora per i complimenti, Michel è molto felice... e purtroppo i suoi aracini erano abbastanza buoni !
RépondreSupprimerEvviva gli arancini con lo zafferano del signor Michel !
RépondreSupprimerCamilleri non ha un buon palato.
I Ruffino