Consciente que l'heure est grave et qu'il est naturel de rendre hommage aux victimes de l'accident de l'Airbus A 320 d'Air France, je veux quand même me permettre un sourire en vous relatant une anecdote qui a eu lieu il y a peu, et qui m'avait semblé alors absurde.
Le Congrès annuel de la CNSD (confédération nationale des syndicats dentaires) se tenait cette année à La Martinique. On avait donc déplacé pour l'occasion le ban et l'arrière ban des présidents et délégués départementaux de la Métropole vers notre île lointaine, et bien sûr le transport groupé de ce beau monde se faisait par voie aérienne. Or il advint qu'une personne prudente ou bien avisée, se dit que si l'avion qui devait transporter les 4 ou 500 personnes assistant à ce congrès venait à crasher, la profession dentaire déjà bien dépourvue tant sa pyramide des âges est défavorable, se trouverait fort amputée par la perte simultanée d'un si grand nombre de confrères. On décida donc de "répartir" le risque en réservant les places sur 3 avions différents. Je dois bien avouer qu'une telle précaution n'avait finalement rien de ridicule, et que j'ai frémis en apprenant hier que l'équipe de France de Rugby au grand complet avait pris le même A 380 pour aller faire sa tournée d'Afrique du Sud. On le sait, on le dit, le transportaaérien est le plus sûr de tous, mais cela ne nous empêchait pas, quand vous étiez petites, de ne pas prendre l'avion car nous avions peur, disparaissant tous les deux, de vous laisser seules au monde, tout démunis de famille que nous sommes ! C'est le côté spectaculaire, simultané et immédiat des accidents qui frappe les imaginations, et qui impressionne. Le décès des 10 salariés de la SGED et leurs proches a frappé l'opinion comme un coup du sort évitable. Pourtant les groupes sont chose courante dans un avion.
Le Congrès annuel de la CNSD (confédération nationale des syndicats dentaires) se tenait cette année à La Martinique. On avait donc déplacé pour l'occasion le ban et l'arrière ban des présidents et délégués départementaux de la Métropole vers notre île lointaine, et bien sûr le transport groupé de ce beau monde se faisait par voie aérienne. Or il advint qu'une personne prudente ou bien avisée, se dit que si l'avion qui devait transporter les 4 ou 500 personnes assistant à ce congrès venait à crasher, la profession dentaire déjà bien dépourvue tant sa pyramide des âges est défavorable, se trouverait fort amputée par la perte simultanée d'un si grand nombre de confrères. On décida donc de "répartir" le risque en réservant les places sur 3 avions différents. Je dois bien avouer qu'une telle précaution n'avait finalement rien de ridicule, et que j'ai frémis en apprenant hier que l'équipe de France de Rugby au grand complet avait pris le même A 380 pour aller faire sa tournée d'Afrique du Sud. On le sait, on le dit, le transportaaérien est le plus sûr de tous, mais cela ne nous empêchait pas, quand vous étiez petites, de ne pas prendre l'avion car nous avions peur, disparaissant tous les deux, de vous laisser seules au monde, tout démunis de famille que nous sommes ! C'est le côté spectaculaire, simultané et immédiat des accidents qui frappe les imaginations, et qui impressionne. Le décès des 10 salariés de la SGED et leurs proches a frappé l'opinion comme un coup du sort évitable. Pourtant les groupes sont chose courante dans un avion.
Tu as raison : les voyages en avion ont ceci d'effrayant que même si ce moyen de transport est le plus sur qui existe, en cas de pépin, on n'en réchappe pas... Et pourtant, est-ce si grave ? Je crois que ce qui nous fait peur, c'est bien cela : de savoir qu'on peut ne pas survivre... Mais si la mort nous fait si peur, c'est parce qu'elle nous est inconnue et que nous ne pouvons l'appréhender qu'en "survivant" subissant le chagrin de la séparation. Du moins c'est ce que je crois !
RépondreSupprimerFigure-toi que justement, un couple ne voyageait jamais ensemble pour ne pas laisser leurs enfants orphelins en cas de catastrophe eh bien c'est arrivé, et je crois que l'un des deux était dans cet avion...
RépondreSupprimerC'est je crois ce qu'on appelle "le destin" !
bine sûr, le destin se joue de nos précautions !
RépondreSupprimerque oui koka, la mort n'est terrifiante que parce qu'elle nous prive de ceux qu'on aime... ou parce qu'on la voit arriver à la suite d'une longue maladie... l'avion c'est impressionnant pour nous, par son côté brutal, nombre et soudain...