vendredi 21 août 2009

VIVE LE PAPIER !!

Je viens de dévorer (oui oui Oxygène on a besoin aussi de ce sens là avec la lecture !) "La rivière et son secret" de Zhu Xiao Mei... je suis incapable de retrouver laquelle d'entre vous en recommandait la lecture, mais j'ai adoré ce livre qui va bien au-delà de la simple biographie banale. Ayant la chance (moi aussi !) d'aller bientôt l'écouter en concert, j'avais envie de mieux la connaître avant, et cet ouvrage sensible m'a vraiment passionnée. C'est une biographie certes, mais aussi une conception de la musique, de la vie, de l'homme, qui m'ont vraiment plu. C'est aussi une tranche d'histoire encore mal connue : la Révolution Culturelle en Chine et ses dégâts collatéraux, dont on ne dit pas assez l'horreur. Même si j'en avais pas mal appris, mais en demis-teintes, grâce aux excellents romans de Qiu Xialong.
Il me fallait bien commencer par montrer patte blanche, en vous narrant le dernier livre lu, et non des moindres, pour répondre à vos commentaires sur l'e-book... car nous sommes tous pris dans cette nasse technologique qui évolue à vitesse grand V, et nos réactions sont à fleur de peau !
  • Pour les livres de voyage, et même si la perspective d'un guide particulier semble attrayante, Emilie a raison : la voix sucrée ou stéréotypée nous intimant de tourner à droite, serait vite exaspérante ! Comme TomTom, pourtant bien commode qui nous serine "Faites demi-oit dès que possible" !! L'accès à Internet par contre n'est pas le problème, car ça marche avec mais aussi sans, puisqu'on stocke les livres dans la mémoire...
  • Pour le plaisir du papier, il semble justement que les éditeurs, pour parer le danger du numérique, aient réellement fait de gros efforts en qualité de papier ces derniers temps, histoire de flatter dans le sens du poil notre sens tactile et notre odorat ! Tant mieux !!!
  • Pour les livres d'art, la vidéo insiste là-dessus, le papier est irremplaçable, question de format, de couleurs et de manipulation ! Et, vous avez vu le nombre de "gros" livres que renferme ma bibliothèque, je serai longtemps encore une adepte forcenée du livre d'art.
  • Pour la technologie, j'ai commencé quant à moi il y a une trentaine d'année à me confronter avec elle. En 1976 nous mourrions d'envie Michel et moi de nous offrir une calculatrice avec +,-,x,: et surtout, suprême luxe racine carrée, mais elle coûtait 1000 francs (soit 150 euros) et nous n'avions guère les moyens d'une telle folie. C'est en 1980 qu'on m'a chargée d'assurer mon premier cours d'informatique. Je me suis précipitée à la librairie scientifique de la faculté de Bordeaux et j'ai acheté tous, oui je vous jure TOUS les livres sur le sujet. Je commençais mon cours bravement par la définition de la "chose" : "diffusion automaTIQUE de l'INFOrmation, toute fière d'avoir trouvé cela ! L'année d'après j'ai acheté un truc génial qui avait 1 kilo octet de mémoire. Vous ne rêvez pas, 1024 caractères ! et je bidouillais des programmes en Basic, if, then, else, que je devais effacer pour en créer d'autres, au gré de mon inspiration.
Les filles, vous vous rappelez ensuite avoir travaillé sur des ordinateurs dans lesquels il fallait d'abord charger le système d'exploitation avec une disquette 5 pouces, avant de pouvoir charger le logiciel qui restait en mémoire vive et devait être changé au gré des programmes qu'on désirait exécuter. Un inspecteur, hyper moderne, nous offrit à peu de temps de là une formation au Minitel. J'avoue m'être précipitée à La Poste qui devait encore s'appeler France Télécom, pour me procurer au plus vite cette boîte magique. Qui a fait mes délices pendant longtemps ! Parallèlement on voyait apparaitre Windows, la magie du système d'exploitation se lançant automatiquement et des logiciels d'application stockés dans la machine, accessibles d'un seul clic. Nouveau ça le clic ! Un inspecteur bien intentionné, nous menaça alors des foudres de sa vindicte car nous voulions dépenser les deniers publics pour acheter des disques durs ! Qui, selon lui, n'avaient aucun avenir et n'étaient qu'une fantaisie de profs en goguette.
J'ai commencé à être formée à Internet il y a une petite vingtaine d'années. Je vous jure que le jour où un fada de l'informatique nous a réunis pour nous expliquer ce nouveau moyen de communication, se perdant dans les méandres d'explications techniques et nous promettant de pouvoir bientôt dialoguer avec des inuits (oui oui, je n'invente pas), nous étions tous morts de rire ! D'autant que le pauvre malheureux s'est pris les pieds dans la toile d'araignée qu'il venait de nous décrire avec enthousiasme, et n'a jamais pu établir la moindre liaison avec qui que ce soit, pas même le Pentagone ! Nous étions très dubitatifs, et lui avons fait un chahut comme seuls des profs sont capables de le faire. Nous sommes sortis de cette formation absolument convaincus que cette fantaisie n'avait d'avenir qu'auprès des informaticiens, tous dingos comme chacun le sait. Peu de temps après je surfais sur les rares sites français, persuadée que tout cela resterait vraiment confidentiel car la toile était plutôt anglophone !
Vous imaginez que depuis, j'ai appris à me méfier des railleries sur les avancées technologiques !!
Donc c'est sûr, vive le papier, mais on aura d'autres utilisations de l'e-book... on nous promet déjà pour demain d'avoir à diffuser nos cours par internet pour cause de pendémie ! Et il nous arrivera aussi d'emporter nos livres sous cette forme. Et qui sait, d'y prendre goût. En tout cas, moi, j'ai AUSSI très envie d'avoir un e-book bientôt. Juste le temps que cela s'améliore un peu et que je puisse les lire sans fatigue avec mes yeux de mamie !!!!

Quant à l'amour du papier, et puisque je viens de recevoir mes trois derniers livres, qu'il me soit permis de vous retracer notre itinéraire photo. Fanas de photos, dans notre jeunesse nous avions un petit labo et tirions nos négatifs en noir et blanc, sous la traditionnelle lampe rouge, jouant sur les contrastes et cherchant le papier le mieux adapté. Quand le numérique est apparu, j'ai cédé la première. Michel restait fidèle à l'argentique et ne voulait entendre parler de rien d'autre. C'est en 2000 que ses amis lui ont offert un super appareil qui offrait, je crois 3 millions de pixels, le tirage papier étant possible sans trop de grain. Pourtant, nous n'avons jamais fait de tirage papier, tant nous étions heureux de ne plus être encombrés de photos diverses. Certes la consultation sur ordi nous semblait un peu frustrante, mais nous avons apprécié à fond le remaniement des photos avec Photoshop, recadrage, redressage, noir et blanc, contrastes, luminosité. Bref, un gros stock de photos numériques depuis bientôt 10 ans, avec la crainte, toujours, de les perdre. Des sauvegardes en tous genres pour se rassurer, mais plus jamais d'argentique. Jusqu'au 1er janvier 2008 : ce jour-là, mon ami Fred nous a montré ses livres photos. Et depuis je suis devenue une adepte forcenée de Cewe, via le logiciel Pixiphot (on peut choisir à son gré son fournisseur). Je tire un livre photo pour chaque événement marquant de notre vie et commence à avoir une bonne cinquantaine de centimètres en linéaire de bibliothèque pris par ces bouquins d'un nouveau genre. Vous voyez qu'on en revient toujours au papier !!

Mais fondamentalement, tu as raison Idées Heureuses, et toi aussi Gwen, il est temps de passer à table... et je vous offre ma version de la tarte d'Autour du puits, tomates, moutardes et mozzarella, un délice que je vous recommande chaudement. J'ai d'abord consciencieusement suivi sa recette de tomates confites, pour ne rien trahir. Ma mozzarella est nettement plus grillée que la sienne, mais je vous jure, il y en a une énorme, pas moins de 250g, tout simplement de vache. N'ayant pas de salade verte, j'avais prévu une petite entrée, histoire de vous laisser quand même une mini recette à mon tour (toujours pour cuisinière pressée)

Soupe de melon au jambon d'Aoste :

Un melon entier passé au blender suffit pour 2 personnes. Si on prépare la soupe à la dernière minute, on ajoute deux ou trois glaçons pour qu'elle soit très fraîche, sinon on mettra la soupe au frigo et il vaut mieux alors ne pas y ajouter de glace, qui risque de fondre en eau. L'assaisonnement, mixé en même temps que le melon, est, à doser selon vos goûts : piment d'espelette, gingembre moulu et quelques feuilles de menthe fraîche. On peut, si on le désire, ajouter un trait d'huile de tournesol, ou d'une huile à goût neutre, pour le liant. Bref on mixe tout cela assez longtemps de façon à bien l'aérer, on met au frigo en attendant le repas, et on sert avec du jambon d'Aoste ou d'ailleurs ! C'est délicieux avec un bon melon, mais ça "rattrape" élégamment un melon passable !

18 commentaires:

  1. C'est moi qui t'en recommandais la lecture
    http://autourdupuits.blogspot.com/2009/08/pour-chemin-faisant.html
    Je me plonge de nouveau dans ton billet
    A tout à l'heure pour un commentaire

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  2. Je me rends compte qu'il est bien plus pratique pour moi de te lire tôt le matin, bien que la petite dernière soit à bouger dans tout les sens et qu'il ne me reste qu'une main pour te répondre (comme ça vous dirz "oh la pauvre c'est normal qu'elle fasse des fautes" héhé rusée hein !

    Pour en revenir à ton article, j'ai toujours accueilli le progrés technique à bras ouvert car il faut bien l'avouer que c'est pour simplifier la vie en général, même si je l'accueillais avec une pointe d'inquiétude.

    Pour internet par exemple, il a ses aventages (communications, informations, créations, rencontres ect...) Comme il a ses inconvénients s'il est mal utilisé (détournement de compte bancaire, pédophiles et j'en pase)

    J'adore la photo, et le numérique est une géniale invention. J'aimais l'argentique, mais comme tu le soulignes, le numérique est stockable, modifiable et on en fait ce qu'on veut. Biensûr comme toi j'ai peur de perdre mes précieuses photos, les plus précieuses étant celles avec mes enfants, je fais donc des sauvegardes sur disques, et comme j'ai peur que le disque s'abîme ou qu'il soit rayé, je sauvegarde sur un deuxième disque et un troisième (complètement folle la fille tu vas me dire, et je suis d'accord)
    Par contre, rien ne m'enlèvera le plaisir de sortir les plus belles sur papier et de continuer les albums en scratbookgmachintruc que je fais à ma façon.
    Et enfin comme toi j'ai découvert les album livre, quelle trouvaille !!! Pour moi c'est Picthema et je ne m'en lasse pas. J'ai même été jusqu'à y déposer mes poèmes et photos si si !

    Le Gps ! Je n'aime pas son ton autoritaire, non mais d'abord ! Je fais et je tourne où je veux... Seulement aprés je me perds !!!

    Donc le e-book ! Certainement que j'aurai plaisir à le découvrir aussi ! Même si j'aurai toujours une préférence pour le papier et le grifouillage quand le fait mes article pour mon blog portugal par exemple. Mais comme beaucoup je pense, je reconnaitrais vite son côté pratique et utile.

    Une bonne journée à toi Michelaise et bon week-end.

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  3. Bonjour Mâdame !
    Serais-je la première à réagir à votre tirade magnifiquement écrite ! Ben mazette, une *mamie* qui a encore une sacrée énergie.
    Décidément, je n'ai plus besoin de mes livres de cuisine. Tout est dans le net ! Commençant à en vendre dans les vides greniers, je rencontrais une dame qui m'en acheta quelques un: * ceux là, je ne les ai pas* . Elle me dit en avoir plus que 2000. Vous avez bien lu. Je n'ai pas ajouté un zéro pour la forme..
    Cette révolution par l'informatique n'est pas des moindres.
    Toute révolution engendre une *bousculade*, et une remise en question. C'est quand même grâce à *l'invention* de Guttemberg que nous pouvons tenir un livre dans nos mains.
    Sera-t-il détrôné par l'informatique ? Je ne me vois pas lire un livre sur l'ordinateur, ni même prendre celui-ci dans mon lit.
    Mais comme je mets toujours un temps certain à m'adapter au nouvelles technologie, je ne peu pas présumer de l'avenir.
    Trois ans à me décider d'aller suivre un cour avec le MDA... mouvement des aînés. Plus six mois pour acheter un ordinateur. Les cours du MDA étaient devenu caduques dans ma tête. La rencontre avec un ami, plus jeune, de ma soeur, m'a permis de prendre des cours à domicile pour un prix plus que raisonnable. Ce *prof* ayant arrêté de travailler dans la branche il y a longtemps, n'est idéal que pour les débutants. Je lui dois une fière chandelle.

    la révolution de l'informatique m'a évidemment aussi touchée. Pendant longtemps, c'est une amie qui me tapait tous les textes pour mes vitrines culturelles. J'admire encore son abnégation. Jamais envoyée sur les roses.Si j'hésitais tellement à m'y mettre, c'est, qu'en fin de carrière je n'allais pas encore me mettre ça sur le dos. C'est le départ de cette amie, pour une autre ville qui a participé au coup de pied au derrière .Il fallait que je devienne indépendante.
    De là, a suivi l'appareil de photos numérique. J'étais très attachée à mon Nikon argentique, ayant trouvé tous les *trucs* pour photographier mes colliers... Entre autres. Voilà que je dois me réadapter.
    Heureusement aussi, qu'il est possible de scanner les dias et les films.Ce que j'ai fais pour les photos de peintures rupestres d'Algérie mises sur le blog à l'occasion d'un festival de films sur l'archéologie.
    Les prises de vues de mon premier voyage au Japon sont sur dias. Là-bas tout le monde avait déjà son numérique.
    La révolution aussi, pour commander les photos qui viennent illustrer mes propos dans les vitrines. Tout sur une clé USB. Ceci économise du temps à la commande et n'ai plus que le prix d'un dossier à payer.La clé USB est une révolution en elle même.
    Oh là, là, je ne regrette pas de m'être mise à l'informatique... Même en fin de carrière, bien au contraire. Mais chez moi, il ne détrônera jamais le livre, et les prochains dans lesquels je vais me plonger, sont sur le Japon. Mon billet en poche, je veux découvrir des endroits peu touristiques. Bien que pour nous, même dans les grandes villes l'on peu découvrir des sujets exotiques... comme les hôtels pour chiens.
    Bonne journée. Béatrice de Lausanne.

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  4. Dis moi je fais carton plein aujourd'hui,j'ai régalé ton esprit et ton estomac, quant à ton âme qui sait????
    Ce soir je teste ta soupe de melon bien plus simple que la mienne.
    Je me souviens moi aussi des débuts de l'informatique au bureau,nous avions une énorme machine pour peu de services rendus et d'aucuns s'accrochaient à leur papier et crayon n'ayant aucune confiance en cet "engin"
    Tout comme ton Michel j'ai mis longtemps à passer au numérique mais pour raison professionnelle ,persuadée que je n'obtiendrais jamais le même rendu et la même qualité pour les dossiers de presse.Je courais à Paris avec ma pellicule,puis avec mes ektas dans UN labo, puis choisir les épreuves,réunions pas faciles à organiser pour les choix définitifs,je ne parle même pas des mises en page avec des montages .....même chose pour les encarts publicitaires,passer chez le photograveur bien sûr à l'autre bout de Paris,bref le parcours du combattant,aujourd'hui je fais tout cela depuis mon bureau,je passe un mail aux personnes concernées j'ai la réponse dans l'heure,une grande économie de temps d'énergie et d'argent.
    Est-ce que j'en profite pour lire davantage?Je n'en suis pas certaine car cette machine devant laquelle je suis en ce moment m'aspire,mais c'est agréable aussi de pouvoir échanger et je retrouve le plaisir de mon enfance ECRIRE

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  5. Ah les ektas, Aloïs !! Un joli petit vocable qui sent bon sa nostalgie !
    Oui, l'histoire du temps libéré et de l'usage qu'on en fait, voilà qui ferait un joli sujet d'article, pas vrai... et pour autant, si nous aimons écrire, pourquoi avoir mauvaise conscience de nos errements bloguistiques... c'est magique ces échanges et j'avoue que la qualité des commentaires que je lis suite à mes moments de réflexion, clavier en action tous azimuts, me remplissent de joie. C'est extraordinaire, on n'avait plus le temps d'écrire de vraies lettres (enfin si, mais nos correspondants n'avaient pas le temps de nous répondre, donc cela finissait par être frustrant) ainsi on a retrouvé d'autres interlocuteurs. Le côté anonyme, avec quelques révélations glanées de ci, de là, impose une certaine pudeur (nous y revoilà) et laisse une grande liberté, tout en respectant quelques codes simples. Un vrai plaisir !
    Merci Aloïs pour tes conseils, j'ai adoré "La rivière" et déjà donné la recette de la tarte aux tomates autour de moi !!
    Béatrice, je suis comme toi, je n'achète plus de livre de cuisine (pourtant ils sont particulièrement séduisants avec leurs superbes photos, mais bon ça réduit un peu le budgets livres !) car on trouve des merveilles sur le net, disponibles dans l'instant, testées par d'autres qui sont comme nous, pas toujours douées, pressées, et gourmandes, et économes ! Une mine pour l'inspiration en fonction du frigo !
    Quant aux diapos et autres tirages argentiques qui emplissent nos armoires, certains les scannent pour diminuer le stockage. Pour la sauvegarde, je fais moi aussi des CD, des copies, des copies de copies, un vrai méli mélo. Je cherche activement un moyen de stockage externe, mais il faudra faire un tri des doubles, triples, quintuples exemplaires !!

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  6. Merci à toi Michelaise de tes compliments, comme nous y allons!!!
    Toujours est-il merci de m'avoir fait découvrir Cewe je vais enfin pouvoir continuer mes albums,je ne connaissais pas du tout.
    Pour la sauvegarde j'ai disque dur externe, et, cd,le gentilhomme me dit ironiquement que je sauvegarde la sauvegarde.....

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  7. C'est vraiment trop injuste, je t'avais laissé un commentaire ce matin et rien ! Pour une fois que je laisse un commentaire aussi grand pfffff !

    Je vais essayer de me rappeler en gros de ce que j'ai écrit voyons voir...

    J'ai toujours bien accueilli le progrés car en général il a toujours visé à nous simplifier la vie (micro-onde, tél portable, ordinateur, internet...), mais je l'ai toujours accueilli avec un soupçon de méfiance car il faut le dire chaque fois il y a des concéquences à court ou long terme. On soupçonne le micro-onde et le portable d'ondes cancérigènes, (vous me dirais de toute façon on mourra bien de quelque chose)et enfin Internet mal utilisé et entre de mauvaises mains on redoute les malversation bancaire, les piratages, les virus, la pédophilie et j'en passe...

    Cependant, ça reste des outils formidables pour la communication, les rencontres (j'entends amicales entre bloggeurs par exemple), la créations, le partage et le rapprochement entre les êtres... bref j'en passe et des meilleurs !

    Pour ce qui est du GPS, alors là ! Je n'aime guère son air autoritaire alors je chance de route pour le contrarier résultat je me perd ! Non je plaisante mais tout de même !

    Pour ce qui est des photos ! j'adore les photos,surtout celles de mes enfants et pour rien au monde je ne voudrais les perdre ! Là aussi je dis merci le numérique, quelle merveilleuse invention, je stock, je modifie, j'imprime à ma guise et tout ça sans devoir payer un lot de photo qui ne me plairait pas vraiment à la quantité que je souhaite... et Certe c'est domage pour les photographes (la aussi conséquences). Cependant, on ne me retirera pas le plaisir de les imprimer et du faire du scracbookmachintruc à ma sauce dans les albums de mes loulous.

    Par contre, comme toi, j'ai trop peur de les perdre et résultat je les met sur CD, et c'est là qu'on me prendra pour une folle, je me dis, "et si le CD se raille ou autre", alors je les graves sur 3 ou 4 CD différents pour être sûre.

    Bref !

    J'attends moi aussi cet E-Book avec impatience, encore plus maintenant qu'on en parle, car je ne doute pas un seul instant que j'en apprécierai le côté util et pratique, même si je préfère feuilleté et griffoner mes doc pour mes articles sur mon blog portugais par exemple.

    pour finir, oui biensûr que tu as raison Michelaise, rien ne remplacera les livres documentaires, les livres d'art ect...

    Ce que je me dis aussi, c'est que le progrés a été si rapide ces 10 dernières années, que je me demande ce qu'il nous réserve dans les queslques unes à venir...

    Une bonne journée à toi Michelaise, bises et bon week-end à toi et ta famille

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  8. Oh Gwen, j'ai trop honte je ne sais ce qui s'est passé j'avais pourtant bien lu ton commentaire, et j'ai dû cliquer à côté... cela nous a valu deux billets qui se complètent et qui montrent qu'on est au diapason... et oui toutes ces avancées nous fascine et nous font peur, un peu ! le problème de la sauvegarde des photos provoque chez moi aussi un stockage compulsif et qui finit par devenir encombrant, 10 ans de photos numériques de plus en plus lourdes cela devient un peu cata !! Le stockage sur CD, tu as raison, est insuffisant, car ça s'abime et quand un CD déclare forfait avec plein d'anniversaires et autres quel désastre !
    Ceci étant pour se perdre avec Tomtom, faut y mettre du sien car il est TRES moralisateur ce truc là, il n'aime pas la fantaisie !
    Encore une fois pardonne-moi cette fausse manip, et le précieux temps que j'ai volé à tes petits anges en t'obligeant à retaper (exercice exaspérant s'il en est ! lors du premier jet on est plein d'entrain, et ensuite on s'énerve... Bon WE Gwen, appareil à la main et inspiration au coeur !

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  9. Bon eh bien voilà, j'ai tout lu, j'ai passé un bon moment avec vous toutes et tous, je suis entièrement d'accord avec tout ce que vous avez dit donc, je n'ai plus qu'à me lancer dans la soupe au melon et les tomates confites !!

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  10. Bon week end alors Françoise DEA ! les recettes sont simples mais succulentes ! et puis tu dois avoir des tomates toi ! ici, elles sont en voie d'épuisement... bonnes vacances aussi ma belle !

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  11. Bonsoir Michelaise. J'ai tout simplement "dévoré" ton article. Ton témoignage sur les avancées extraordinaires de la technologie était passionnant (je pense qu'on a tous réagi plus ou moins comme toi face à ces progrès si rapides)
    Merci pour les infos lecture, merci pour les recettes...
    Quand je te disais "dévorer".... c'est vrai tout au long de ton article... ;-)
    Bon week-end Michelaise !

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  12. Ouf! vous avez mangez du bouillon de perruche les filles, c'est pas possible autant de mots à mettre en boite! on les use nos claviers-ce ne sont plus nos plumes Sergent Major ou nos bic en couleurs senteur fraise- vous ne trouvez pas?
    Qu'est ce que vous réagissez bien!
    ............................
    Quand est ce qu'on dort?
    bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

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  13. Oups ! Je me garderai bien de parler des appareils numériques. Bien que…
    Je n’aime pas la fuite, alors allons-y.

    Qui n’est pas victime du progrès ? Qui n’en profite pas ? Qui n’est pas en colère lorsque son PC lâche ? Lorsqu’une panne d’électricité survient ou que l’eau de la douche cesse de couler alors qu’on est en dessous.

    Je ne suis pas très gadget. J’avais surnommé mon premier appareil photo « ma boîte à sardines » C’est fou comme j’ai pu capturer des images avec cet engin. À présent je dispose d’un appareil plus perfectionné que j’ai, soit dit en passant, parfois du mal à maîtriser mais bon… C’est une autre histoire. :- )

    Paint Shop Pro : Je trouve ce logiciel bien pratique pour retoucher les vieilles photos jaunies et abîmées de mes aïeux. Bien sûr les originaux restent. (J’aime m’asseoir, à même le sol, et passer des heures à regarder ces vieilles images du passé).

    L’écriture : Je reconnais qu’avec l’arrivée d’Internet, on devient paresseux pour rédiger manuellement. Cependant, j’adore prendre une feuille de papier et tracer des mots. Il est tellement agréable d’ouvrir sa boîte aux lettres et d’y découvrir une enveloppe sur laquelle on reconnaît l’écriture familière d’un être qui nous est cher !

    Il est rare que je ressorte d’une papeterie sans avoir acheté un cahier ou des feuilles de papier qui évoque un peu le parchemin. Il m’arrive encore d’écrire à la plume. Oui...Oui… Pour mon plaisir.

    J’adore passer du temps dans les vieilles bouquineries et je lis quasiment tous les jours. C’est devenu presque vital. Hors de question de me parler lorsque je suis plongée dans un livre, je n’entends plus.

    Ciel que je suis bavarde ! :-) Il faut reconnaître que ton sujet est passionnant. Dommage qu’il soit déjà si tard chez moi.

    En conclusion je dirais que si je vis avec mon temps, j’entretiens sans peine certaines valeurs, tout simplement parce que j’en ai besoin. Elles sont ancrées en moi.

    Bonne fin de semaine, bises et à bientôt Michelaise. Do.

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  14. Oui , vive la papier s'il nous permet de telles impressions (!)
    Nous partageons ce goût pour les photos bien mises en page, et je pense que c'est toi, pionnière en cela aussi, qui me l'as fait découvrir en m'envoyant tes premiers clichés sur la galerie de Kodack.
    C'était quand Diego était bébé, et je n'ai pas tardé à en faire puisque je me suis accordé la joie de mettre en page ma progéniture avant d'immortaliser des instants,(vacances , escapades dans les Andes et autres bonheurs) puis de scanner les photos de famille avec des tas de justifications généalogiques (c'est pour les enfants) alors qu'en fait je me suis bien régalé à le faire.

    (Les justifications pourquoi? A cause des srupules et des remords de consacrer tant de temps à une activité gratifiante certes mais pas en prise directe avec la famille)


    Comme je me régalerais sans doute à acquérir tes humeurs et tes billets s'ils étaient publiés sur e book ou papier!

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  15. Idées heureuses tu as raison, y a des sujets comme ça qui font mouche ! Et notre rapport presqu'affectif au papier, oui on ne sort jamais d'une papeterie sans un cahier inutile, d'une librairie sans un livre à dévorer, ces avancées technologiques qui ont modifié nos rapports aux autres, ces lettres (parfumées et écrites à l'encre violette ;-) qu'on ne reçoit plus mais dont on rêve, tout cela nous fait tous réagir. Vivent les perruches !
    Fred c'est vrai qu'on éprouve (à un certain moment de la vie... plus tard de moins en moins, je te rassure) le besoin de justifier le temps "volé" à la famille, aux enfants... pas vrai Gwen ? Mais cela fait du bien de s'évader dans ddes "trucs gratifiants"... faut surtout pas s'en priver
    Do, ton commentaire je crois qu'il me faudrait le reprendre mot à mot tant il correspond à ce que j'ai tenté de dire, donc je renvoie les autres à sa lecture.
    Bel et bon WE à tous et toutes !

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  16. J'ai bien ri, Michelaise, en lisant tes progrès en informatique au fil des années !

    Je me suis revue, en train de recopier des programmes en basic sur un des premiers ordi qui sont sortis...je n'avais d'ailleurs que le clavier, car l'écran, c'était celui de la télé !
    Et puis, taper pendant trois quarts d'heure des programmes abscons pour jouer dix minutes à une sorte d'ancêtre primitif du "casse-briques", qui le ferait encore aujourd'hui ?
    J'ai quand même eu quelques joies à créer quelques programmes personnels , très simples, mais que d'efforts pour un piètre résultat !
    Je ne serai donc pas nostalgique, vive les progrès effectués depuis...

    Côté lecture, je trouve internet formidable pour chercher une information précise, mais insupportable dès qu'il s'agit de lire plus de quatre ou cinq pages...j'ai donc une bibliothèque qui ressemble à la tienne !

    Mais je reste réfractaire à un certain nombre d'objets modernes, que je n'ai pas intégrés dans ma vie quotidienne...
    Si j'en fais la liste, sûr que je vais passer pour un dinosaure !

    Tant pis, je me lance:
    je n'ai pas...de portable (si, si, je vous jure, on peut survivre sans !)...pas de micro-ondes, pas de plaque vitrocéramique (je cuisine au gaz, à l'ancienne), pas de congélateur et jusqu'à l'année dernière, je n'avais qu'une vieille TV...vous savez une de ces antiquités avec quatre ou cinq chaînes seulement, objet anti-zapping car dépourvu de toute télécommande...je me levais pour changer de chaîne, geste oublié qui surprenait la plupart des visiteurs !

    Ne croyez-pas que je sois "arriérée", mais j'ai l'habitude de "faire le tri" dans mes besoins...
    Chaque fois qu'arrive une nouveauté technologique, je me pose la question: en ai-je vraiment besoin, en ai-je vraiment envie ?
    Est-ce bon pour moi ?
    Si la réponse est NON, je laisse tomber...et je me moque...de ceux qui se moqueront...

    Mais, il m'arrive aussi d'être enthousiasmée...
    J'ai sauté de joie, par exemple, quand j'ai appris l'existence d'appareils photo numériques...c'était deux ou trois ans avant leur commercialisation, mais je me suis dit: il m'en faudra un ! C'est formidable !
    Idem avec l'informatique...j'étais "partante" dès le début...mais j'ai patienté longtemps, ne voulant pas acheter puis jeter six mois après !
    Je crois que j'ai attendu cinq ans ! Mais ça valait la peine, mon premier ordi digne de ce nom était un multimédia...et je l'utilise toujours, onze ans après !
    (complété d'un deuxième plus performant).

    Bon, tu l'auras compris, j'ai un rapport assez fluctuant face à la technologie moderne : je ne me jette pas sur tout, loin de là !

    Alors, pour l'e-book...je vaisréfléchir un peu ! ;-)

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  17. AH... souvenirs et technologie... et livres, et recettes... y'a trop de choses à commenter !!!

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  18. Bravo Licorne pour cette prise de position ferme et pleine de bon sens, et surtout continue comme cela ! Pour l'e-book, tu as raison, on a encore besoin d'y réfléchir !
    Koka, sûr que c'est trop long comme article, mais tu connais Michelaise, du genre à faire hurler Vince et à encourir ses foudres !

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Le message sera publié après modération.

Voilà : c'est fait.
Et d'avance, MERCI !!!!

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