mardi 29 septembre 2009

DEBLOCAGE

J'étais bien tranquille dans le Gers, aux environs de Lectoure en train de me balader avec Enitram, quand je me suis laissée aller à cliquer à droite ! En général j'évite, car une fois sur deux je tombe sur un blog sympa, que je rajoute à ma liste, et me voilà partie pour un tour de plus ! Car je ne sais pas comment vous faites, vous, pour concilier photos, montages, écriture, lecture et commentaires, le tout régulièrement, en plus des zefs (oui, oui, y a plein de jeunes mamans dans les blogueuses), du travail, de la vie de famille, des "apprêts féminins" (ben oui, faut rester séduisante ! c'est pas parce qu'on blogue qu'il faut avoir la mèche triste et la savate plate !) et des nécessaires distractions sans lesquelles nos blogs ne seraient que des histoires vides... mais moi, parfois je m'essouffle.
Donc j'avise dans cette fichue colonne de droite, que je zappe en général pour résister à la tentation, un titre qui m'aguiche : "Georges Sand et moi" ... et l'article du jour "Je te dis comment je blogue". Et bien sûr le propos, comment, depuis quand, les hauts, les bas de l'exercice bloguistique, m'intéresse. Addiction, servage, réflexion, bref, nous passons tous un peu par les mêmes phases. Comme c'est souvent le cas, l'article répondait à un tag collectif, et je remonte à la source "le QG de la Mère Joie" qui a lancé, avec succès, le débat... pas moins de 76 commentaires à l'instant où j'écris. Faut dire qu'on est tous un peu surpris par l'emprise qu'exerce sur nos vies ce nouveau moyen de communication et/ou d'expression et que, tous derrière nos claviers, on s'interroge.

J'avais déjà partagé dans un ancien billet, mes réflexions sur le thème, encore toute émerveillée à l'époque de l'affûtage du regard et des pensées qu'entraîne le choix d'un tel exercice, pour peu qu'on le prenne au sérieux. J'ai depuis déploré la course aux lecteurs, et la contrainte qu'on finit par s'imposer pour "garder" son audience. Je ne sais si c'est sincère, mais j'ai toujours prétendu préférer quelques rares lecteurs, mais solides et presqu'amicaux, à la recherche forcenée d'une renommée qui finit par devenir pesante. Il y a forcément un peu de duplicité dans cette affirmation, car je serais sans doute flattée d'avoir des dizaines de commentaires, mais j'ai appris que c'est un piège et qu'on finit par écrire pour plaire, ce qui modifie la plume ! Donc, sagesse ou simple bon sens aidant, je suis, en terme d'audimat, une billetiste heureuse...
Heureuse ? Voire... j'avais dans un coin de mes messages, non encore posté pour ne pas choquer qui de droit, car finalement il se fait l'écho auprès de mes lectrices officielles d'une récrimination que rien ne m'autorise à avoir en tant que maman, un billet intitulé "DOUTES" que j'attendais des jours pires pour publier, ou oublier au détour d'une liste nouvelle !
Car il y a "comment je blogue", puis "pourquoi je blogue", et bien vite "qui me lit" et cet espoir de commentaires qui nous laissent tous un peu exsangues. J'ai, comme Mère Joie, un Légionnaire, qui n'a pas toujours la primeur de mes articles (parfois il accumule du retard), mais qui ne commente jamais par écrit, et en lieu et place du "Hum Hum", me gratifie chaque fois d'un "il est bien ton article", qui ne souffre aucune rallonge, mais qui est fort convaincu. A toute demande d'appréciation plus circonstanciée, il ajoute seulement "mais ils sont TOUS très bien, tes articles". De là à conclure qu'il m'accorde une indulgence de bon aloi, due à la force de l'habitude, ou que, suite à quelqu'effet amoureux tenace, il trouve toute initiative de ma part excellente, quelle qu'en soit la tournure, il n'est qu'un pas, vite franchi quand je m'interroge avec un minimum de lucidité !
Et quitte à m'être aujourd'hui, laissée porter par le flot des mots qui soupèsent et ne savent pas trancher, je publie ci-après ce fameux "DOUTES" qui dormait dans mes archives, au risque de quelque retour de bâton filial !

Parfois je me demande s'il est opportun de continuer ce blog dédié à "mes filles"... Le lisent-elles ? De l'une, jamais le moindre commentaire, de l'autre parfois un signe rapide... Je me sens vraiment décalée avec tous ces mots jetés au vent. Car s'il sagit de se livrer à quelqu'introspection de bon aloi, la bonne vieille technique du journal intime devrait suffrire : quelques mots jetés sur de vieux carnets qu'on brûlera plus tard, histoire de ne pas laisser de scories derrière soi.
Avec la naïveté technique qui caractérise ma génération, j'ai cru que les mails, puis les sms, puis les blogs pouvaient maintenir le lien, quand les circonstances de la vie d'adulte dirigent vers ailleurs les centres d'intérêts de ces petits bouts de vie qui ont été toute votre préoccupation pendant tant d'années. Je me disais, le téléphone c'est génial... que nenni, ça dérange ! Peut-être les sms... bof, ils ont bien vite perdu de leur attrait malgré leur grande discrétion et leur vertu immédiate. Alors les mails, c'est discret et cela maintient un correspondance.
Ah la vertu des correspondances d'autrefois, on s'assoit, on lisse sa belle feuille choisie avec soin, on affute sa plume pour l'occasion, on prend la dernière lettre reçue et on répond. On narre, on brode, on enjolive de mots la grisaille d'un quotidien qu'on veut encore partager. Parfois on ose même se laisser aller à quelques réflexions d'ordre plus général, on commente l'actualité, on brocarde certains travers de nos contemporains... que sais-je... J'ai, t'en souvient-il Fred, tant aimé pratiqué la correspondance à l'ancienne. A part toi, j'ai d'ailleurs rarement trouvé chaussure à mon pied en la matière, car l'écrit se lasse quand il reste à sens unique. Et bien qu'habituée à envoyer 5 lettres pour en recevoir une, j'ai peu à peu abandonné la plume et ses atours désuets au profit de cette correspondance des temps modernes, le blog.
Car c'est un peu ainsi que j'ai interprété le blog : un billet quotidien pour parler du ciel ou de l'âme, du dernier film vu ou de quelque irritation sociétale, d'une idée de recette ou d'un bouquin génial... Mais comme l'était la correspondance si elle restait trop longtemps sans réponse, ce type d'écrit finit par confiner à l'exercice de style, s'il ne provoque chez ceux à qui il s'adresse aucune réaction sensible.
J'ai découvert la joie d'être lue par d'autres, et certains parmi vous, fidèles et assidus, m'ont encouragée à continuer : les commentaires étonnants, pleins d'à propos, parfois très approfondis que j'ai reçus, m'ont vraiment remplie de joie. Mais ce blog a une dédicace et sans ses deux lectrices attitrées, il n'a plus lieu d'être. Il n'est plus qu'un prétexte, une supercherie et il me faut alors changer de lieu, changer de nom pour retrouver un anonymat total, ce qu'il n'est pas actuellement. Ce ne sont plus mes lecteurs anonymes qui sont en équilibre entre indiscrétion et fidélité. Comme je n'ai plus qu'eux, je finis par ne m'adresser qu'à eux. Et par me faire plaisir en me rédigeant des billets dont je sais que certains toucheront des cordes sensibles. Je change de registre, je ne suis plus désintéressée, je deviens presque aguicheuse. Il s'agit de faire "du chiffre" et non de se livrer à un modeste exercice rédactionnel pour partager le quotidien.
Oui, je sais, quand on est l'enfant, actuellement, on n'est plus tenu de rien. De mon temps, pardon de la référence, on n'avait que des devoirs, que nos récriminations de 68huitards ont jetés aux orties. Il est communément admis, mais l'affaire est récente et basée sur d'anciens réflexes, que les enfants peuvent mèner leur vie et qu'on continue à se cotoyer sur la base d'une habitude que rien ne peut entacher. Voire... on peut jouer sur cette corde, certes, mais le temps, toujours lui, fait oeuvre d'érosion. Le temps éloigne, le temps grignote, le temps nous éparpille et nous reconstruit ailleurs. J'ai voulu par ce blog cimenter cet ailleurs d'un peu de présence et de proximité fictive. Pour qu'il reste entre nous quelques repères communs dans une vie qui, comme le sont les vies actuelles, est lourde d'activités complexes et tellement multiples. Car c'est infiniment difficile de maintenir un lien, quel qu'il soit, sans complicité, sans références communes. Ou alors ce qu'on maintient a des allures d'obligation sociale ou familiale, cela même que nous avons rejeté comme étant hypocrite. Faut-il en conclure que les rigueurs sociales avaient du bon ? J'en doute... mais suis découragée de m'agiter ainsi. Serais-je encore en train de me livrer à un de ces stakhanovismes qui ont jalonné tous mes parcours ? L'âge m'a rendue méfiante et l'expérience si souvent piégée...

PS cet article devrait, s'il est lu, provoquer une juste réaction de Koka car la première photo qui l'illustre est un "détournement" de propriété artistique !! C'est en effet elle qui en est l'auteur, et sous peine de poursuites, je tiens à lui en rendre le mérite !

20 commentaires:

  1. La question que je pourrais me poser c'est pourquoi je blogue?
    J'ai toujours aimé écrire bien que n'ayant pas ton talent Michelaise loin s'en faut,du reste j'ai toujours sur moi un petit carnet sur lequel je note ce que j'ai fait dans la journée mes visites,etc.....
    J'ai la même analyse que toi sur les sms,mails, et téléphone.Moi c'est un peu pour ma mère que j'ai créé ce blog,nous n'avons pas les mêmes horaires et lorsque je pourrais l'appeler je sais que cela ne sera pas le bon moment pour elle, et vice versa.Et puis le téléphone souvent me dérange .Le besoin de créer pas forcément par la plume les montages photos sont un genre de création.
    En fait je mets sur la toile ce que je mets sur mon carnet.
    Ici pas de légionnaire il n'a jamais lu un seul de mes billets je pense que c'est par pudeur,mais un Cerbère qui tonne "encore sur ton blog"
    Et pas de compteur.
    Je suis d'accord qu'on attend toujours les commentaires et les fois où il y en a peu je me dis in petto"cela ne vous a pas plu,allez vous.....
    Je blogue un peu comme La Mère Joie mais moins acharnée et moins fouillé.Jamais non plus directement sur l'écran je passe toujours par le papier et le crayon
    C'est vrai qu'il ne faut pas tomber dans le piège d'écrire pour plaire.
    La question qui tue:Tu ne vas pas arrêter?
    Tu nous manquerais

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  2. Aloïs, merci merci... je suis trop contente d'avoir rencontré des gens comme toi, pour le moment je me contente de continuer, la preuve c'est que ce billet était resté en brouillon !
    Je suis, comment dire, émue (disons touchée) d'imaginer que tu passes par le papier crayon avant l'écran, cela marque toute la valeur de ce que tu fais et ça lui donne couleur de missive, pour de vrai, même si collective.
    J'aime aussi imaginer que tu fais ce blog pour ta maman, je comprends tellement ta distance par rapport au téléphone, c'est vrai qu'une fois sur deux, voire plus, ça dérange... moi non plus je n'aime guère le téléphone !
    La Mère Joie est une vraie pro, ma parole, j'ai trouvé ça impressionnant !
    Dommage que ton tendre et cher ne te lise pas, ne nous lise pas, Michel y trouve je crois un vrai plaisir, il ne rate pas un commentaire et vous connaît toutes (tous) un peu... parce qu'il m'arrive de parler de vous, "tiens y a ... qui a dit ceci !!". Et toi, la lotoise, tu as toute son attention bien sûr ! Puisqu'il est gourdonnais !
    Après, le problème c'est de rester naturel sans faire dans l'étalage, et je trouve que les blogs que j'ai sélectionné sont supers !
    Merci Aloïs de ton commentaire !

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  3. Me voila rassurée.Pour le moment on te garde
    Je ne suis pas essoufflée je n'ai pas encore soufflé la première bougie de mon blog!!
    Quant à ma moitié et moi, une expression qui va plaire à ton Lotois de mari nous sommes assortis comme l'agasse et le coucou.
    Les extrêmes s'attirent.....
    Je suis bien d'accord que l'essentiel est de rester naturel,personnellement c'est mon ressenti que j'exprime et faire découvrir certaines choses qui nous ont ému à côté desquelles on pourrait passer,chacun chacune dans son style ,ses attirances,mes inventions culinaires parfois limites de la consommation!!!!!

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  4. bonsoir, j'arrive sur ton blog grâce au commentaire que tu as laissé sur le mien et je tombe sur cette réflexion qui est aussi la mienne en ce moment... mais tu poses une autre question plus profonde et plus difficile, comment ne pas se perdre ? les miens sont encore petits (3 et 6 ans) mais je sais que je serais malheureuse si l'on se perdait de vue plus tard. Peut-être que tes enfants te lisent mais n'ont pas forcément envie de t'en parler, peut-être n'en sont-elles pas encore arrivées au stade de s'intéresser la vie de leurs parents... il faut aussi leur laisser du temps ! Maintenant en ce qui concerne ton blog, je pense que l'on blogue d'abord pour soi, sinon forcément on se censure, et de mon côté je préfère l'anonymat et le fait que mon frère ou ma soeur puissent me lire me gêne un peu, j'essaie de faire abstraction, mon homme lui ne lit pas mon blog et j'en suis ravie !
    Une chose est sûre il faut que tu continues.

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  5. Bonjour Michelaise,

    Il est vraiment BIEN ton article ! ;-)

    Alors, oui, d'abord, pourquoi et pour QUI on blogue ?

    Je dirais d'abord pour soi-même...pour mettre des mots et des images sur sa vie, sur ses jours...et puis on est lu...on est commenté...parfois beaucoup, parfois moins, c'est comme ça !

    Je connais au moins un blog qui s'est mis à avoir, au bout d'un an, énormément de succès et de lecteurs...(1500 par jour !).
    Eh bien, je n'y vais plus, ou presque plus, car la qualité du contenu a baissé tout aussi rapidement: à avoir les yeux fixés sur le compteur, à vouloir plaire à tout le monde, on perd vite son âme !

    J'ai remarqué aussi une chose: parfois je lis un article qui me marque profondément et...je n'y réponds pas (trop fort, trop intime ?).

    Sans doute y a-t-il quelque chose de cet ordre par rapport à nos proches (mari, enfants...): de la pudeur ? La nécessité de "voiler" un peu les choses, de ne pas "tout dire"... et la difficulté d'intervenir dans un espace à la fois privé-public...
    As-tu pensé à la difficulté de répondre à "maman" sachant que tout le monde peut lire ce qu'on va écrire ?

    Je suis sûre que tes filles suivent attentivement ce que tu écris, mais je comprends leur réticence à mettre des commentaires: je crois qu'à leur place, je n'en mettrais pas non plus...

    Alors ne doute pas trop et continue à "lancer" tes réflexions, toujours riches et profondes...on est nombreux à en profiter, à y trouver du plaisir, avec ou sans commentaires !

    Bonne soirée !

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  6. Ce billet était très émouvant, Michelaise, et j'espère que vous n'arrêterez pas votre blog. J'aime beaucoup vous lire, même si je ne laisse pas toujours de commentaire. J'en profite pour vous remercier des vôtres sur mon blog.
    Pourquoi "bloguer"? C'est une question difficile dont vous envisagez avec lucidité les différentes facettes. Comme vous, j'adore la correspondance sur un papier choisi, l'écriture calligraphiée à la plume, le sceau de cire, le joli timbre et, surtout, une très longue lettre avec plein de sentiments et de descriptions détaillées. C'est devenu un sommet du luxe. Mais j'apprécie aussi le blog qui permet de faire connaissance par voie numérique avec des personnes sympathiques qu'on n'aurait jamais eu l'occasion de rencontrer autrement. Nous partageons des goûts communs, nous apprenons des tas de choses intéressantes et, j'ose le croire, nous sommes tous sincères dans nos propos. Je ne pense pas qu'on cherche à plaire: c'est intéressant d'avoir des avis divergents et d'échanger, d'argumenter. Bref, je prends plaisir à vous lire et je souhaite pouvoir continuer.
    En ce qui concerne les plus jeunes, je peux vous dire qu'il faut beaucoup de temps pour imaginer sa mère en tant que femme et pas seulement comme une maman à l'amour inépuisable, toujours là et qui ne demande jamais rien. Ne vous découragez pas, c'est normal. Une certaine pudeur peut empêcher aussi de dire tout ce qu'on ressent, combien on les aime, ces mamans indispensables. On pense aussi que cet amour est si évident qu'il n'est pas besoin de le rappeler. Vous avez raison d'exprimer ce que vous ressentez, mais la tendresse et la patience vont de pair.
    A bientôt!
    Anne

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  7. Oh ben alors ! Je t'ai laissé un message hier et je ne sais pas où il est passé...
    Ton article m'a beaucoup touchée, amusée, enchantée.
    Les parallèles avec mon Légionnaire notamment m'ont bien fait rire.
    Je te remercie beaucoup pour ta participation.

    PS : Je suis pas une pro. :-D
    J'ai aussi lancé ce non tag parce que j'ai beaucoup de difficultés à trouver le temps d'écrire et j'avais envie de savoir comment les autres blogueurs s'y prenaient. ;-)

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  8. Tout d'abord je suis ravie que George et Michelaise se rencontrent sur la toile grâce, un petit peu, à mon blog, n'est-ce pas ?
    Les blogs sont faits aussi pour cela, se rencontrer,échanger... Bon, je suis obligée d'arrêter là cette très intéressante conversation...
    Ce n'est pas facile d'écrire ses articles quand on ne se trouve pas chez soi mais c'est fou comme je suis en manque quand je laisse l'ordi qq jours et pourtant cela fait seulement 3 mois que je suis dans la blogsphère...
    A bientôt

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  9. Et on se demande POURQUOI on blogue ??? Mais enfin !! lisez ces commentaires et vous comprendrez... appréciez la qualité humaine, la chaleur et la complicité et vous saisirez pourquoi, bien que virtuelle cette forme de communication recèle des trésors d'humanité.
    Oui, oui, vous avez raison Licorne et Anne, merci de votre bon sens qui ramène les z'états d'âme d'une maman ordinaire à leur juste proportion ! vous avez du recul et ça dédramatise !!! Et vous avez parfaitement raison, la pudeur, c'est un sentiment dont on en mesure pas toujours l'exacte portée.
    Et puis, le blog ça permet de rencontrer des gens sympas comme Georges et la Mère L'Oie par l'intermédiaire d'Enitram...

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  10. Quant à toi, Mère l'Oie, tu vois ce que tu as obtenu en mettant le doigt sur LE sujet qui branche !! Tout ce petit monde qui déplore de manquer de temps, écrit de longs et passionnants commentaires, pleins de chaleur et d'humanité ! Toutes, nous manquons de temps, nous sommes un peu surbookées, mais nous adorons ce petit refuge en forme de complicité informelle, gratuite, et nous trouvons le temps d'échanger. Parfois, Georges le disait dans son billet et Enitram le suggère dans son commentaire, nous frisons la dépendance, un peu accros, mais raisonnables tout de même.
    Un grand merci à toutes !

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  11. Figurez vous que par cet outil qui se nomme le Blog je viens de rencontrer un bloggeur, à Nice, de passage dans la ville via Monaco.
    L'écrit a permis la rencontre, l'échange, et j'ai trouvé en face de moi l'identique à ce que je lisais.
    Passer par la gare, direction Promenade des Anglais, le port, la vieille ville, la Place Masséna et ses bouddha, visite rapide by night, entrelacée de mots, d'images, de découvertes de l'autre, d'échanges, de point de vue, le tout continuant autour d'une gigantesque part de pizza napolitaine.
    Auriez vous cru en démarrant ces petits mots que vous éditez quand vous en avez le temps et l'envie, que la rencontre virtuelle pouvait se continue ainsi avec du vrai et du palpable... en tout bien tout honneur?
    C'est aussi cela , le blog, peut-être que notre voisin n'a pas droit à cette écoute car peu sympathique, silencieux, préoccupé, devrait-il lui aussi s'abonner?
    Les enfants, la famille ont leurs parcours, mais ils sont là, croyez-en ma petite expérience, ils lisent, sans le faire savoir, peut être haussent-ils les épaules mais le sourire y est, je sais que Marine par quelques allusions ici ou là y jette un coup d'œil mais comment dire à tous "Maman je t'aime", c'est trop indiscret et puis cela se murmure, en tête à tête.
    Laissons faire le temps,continuons ces petits plaisirs de tous les jours, j'ai tellement apprécié vos mots d'encouragement lors du mariage de Manie!
    Soyons heureux d'avoir tous et toutes notre tête, tous ces jolis mots de la langue française pour décrire nos vies de tous les jours, nos émotions, nos petites joies, nos déconvenues, nous, petites fourmis anonymes de l'univers, au regard si curieux, à la sensibilité si aiguisée.

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  12. Superbe ta rencontre Idées Heureuses... je n'ai pas réussi à retrouver celle qui, vers le mois de juin, a ainsi rencontré aussi une autre blogueuse, mais elles avaient passé aussi une bien belle journée. On ne blogue pas pour cela, mais quand cela arrive, c'est sans doute très fort !

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  13. Les filles vous êtes toutes formidables ! Vive le blog !!!!!!!!!!!!

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  14. Pardon Mère Joie, j'ai obstinément voulu écorcher ton nom... en le Ravelisant !!! mille excuses

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  15. j'aime beaucoup la façon que tu as de répondre aux commentaires c'est presque comme une second article... et oui, les blogs sont une source inépuisable de réconfort, de réflexion, de rencontre... merci pour tes commentaires sur ton propre blog...

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  16. le doute fait partie de la route...c'est aussi une réalité virtuelle ;) Peut être qu'un jour on se verra en vrai...

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  17. La photo de Koka est tout simplement magnifique et elle vous va tellement bien à toutes les deux

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  18. C'est bon aussi le doute tu as raison Chic, cela évite des rigidités !! Et puis, pour de vrai, pour de faux, il faut savoir jouer !!!
    Merci pour Koka, je suis trop fière d'elle !!!

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  19. Oui je me souviens - comment ne pas s’en souvenir d’ailleurs ? de ces échanges épistolaires à un rythme soutenu avec une grande amitié et une tendresse idem, c'était le luxe et nous ne le savions pas, mais quel plaisir alors de se dire des choses importantes ou non en sachant que l'on serait compris.
    L’art de bloguer est en train de naître et de donc se trouver, il lui faudra encore fixer ses grammaires propres et ses règles qui en scanderont la bienséance et l’opportunité. J’y ai moi même succombé, à ma grande surprise car cette envie s’est imposée comme à mon insu, et je profite de ce petit commentaire tardif pour te remercier de tes lectures toujours bienveillantes (j’étais à Florence tandis que tu écrivais ce billet, en période de jeûne télématique donc mais ô combien compensé par les joies de la contemplation de la Toscane et de son inimitable lumière)
    Je t’ai fait récemment un mail où je te confiais des questions semblables aux tiennes, mais nettement moins développées, ce qui prouve qu’une certaine communion est de mise dans cet espace virtuel, qui s’en étonnera ?

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  20. Vive le jeûne télématique si c'est pour parcourir la Toscane. J'en conclus que le périple était agréable, même s'il fut fatigant !
    Oui, la communion est de mise sur les blogs, et les sympathies nouvelles se créent sur cette base. Pour autant cela n'a pas le même ton que la lettre plume et vergé !!
    Pas facile toujours l'échange avec les trop proches, pas vrai Fred ? Mais qu'importe, le tout c'est d'y croire !
    Et puis il y a aussi l'amitié, valeur sûre et refuge !!

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