mercredi 30 septembre 2009

MESCHERS SUR CRIME

Bon, faut pas tous les jours se prendre les neurones à tort et à travers sur des états d'âme rédactionnels, qui finalement sont toujours un peu récurrents ! Faut aussi savoir faire dans le marronnier de l'automne !
Lundi matin, donc, les zefs étant encore là, j'avais besoin de menus ingrédients pour assaisonner les petits repas qu'ils m'ont fait la joie de déguster sans barguigner, voire avec enthousiasme. Direction le Super U local, et là, surprise... parking noir de monde. On connaît la propension des oisifs à stationner devant les portes fermées des supermarchés dès avant l'ouverture, mais j'avais prévu cela et il était environ 9h30, les papis de service étaient donc déjà rentrés.
Il faut avouer que, soucieuse de la formule, j'ai dit "noir" de monde, mais les véhicules qui occupaient la majorité des places étaient bleus. J'y regarde de plus près, et les vois toutes "taguées" au rassurant (??) vocable de "gendarmerie nationale". Excusez du peu, nous avons bien à Meschers, une police municipale, mais la gendarmerie nationale, à raison d'une escouade de 6 véhicules, cela vous fiche un coup ! A l'intérieur, branle-bas de combat, il fallait enjamber les caisses entamées et les cartons en voie de déchargement pour affronter des rayons quasi vides. Les employés, d'ordinaire toujours prêts à plaisanter, tiraient des visages sombres et n'avaient guère envie de faire la causette.
C'est à la caisse que j'ai eu le fin mot de l'histoire : vers 6 heures du matin une bande de malfrats a débarqué dans le magasin, menacé, voire séquestré, le personnel occupé à faire la mise en place et sans doute pris la poudre d'escampette sans autre forme de procès. Un lundi à 6 heures, les caisses et les rayons sont vides, le magasin de Meschers ne vend que de la nourriture et on se demande bien ce que pouvaient espérer ces voyous qui ont surtout réussi à affoler le personnel et à leur gâcher la vie. J'avoue que ce matin, en partant travailler à la nuit noire (il était 7 heures), je me suis surprise en passant devant la boulangerie à me dire qu'après une telle histoire, les commerçants ne doivent pas être rassurés et leur personnel a bien du mérite d'accepter d'ouvrir si tôt ! Après la brave dame écrasée après avoir été assommée, suite à un "contrat" passé entre son ex-mari et les loubards qui étaient chargés de la faire disparaître, une attaque en plein jour dans un magasin du port, plusieurs cambriolages dans le même supermarché, les faits divers sont de plus en plus nombreux dans cette contrée qui fut paisible et l'ambiance de méfiance et de peur que cela entretient finit par être malséante. Qui eut cru qu'un aussi joli petit village pouvait cacher de tels événements ?

PS j'avoue, à ma grande honte, n'avoir pas eu le réflexe "reporter" et oublié de prendre toutes ces belles bleues en photo ! Mais ce soir il y en avait encore une qui squattait le parking...

1 commentaire:

  1. Ben dis donc ! De toute manières, on est à abri nul part, maintenant. La misère crée le crime, d'autant plus pour de la nourriture.

    Béatrice.

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