
Etait-ce le public, qui a pourtant mis beaucoup de bonne volonté, le lieu, perdu au fond de nulle part (le petit bourg d'Epargnes, Charente-Martime a dû lui sembler marquer la fin de ses ambitions internationales !), la soi-disant humidité de la soirée, ou quelque autre raison personnelle, mais l'interprète pourtant consacrée, Helène Schmitt, était d'une humeur de dogue. Et cela se voyait tant dans ses sourires forcés, qui montraient trop qu'elle se sentait indigne du lieu et de nous, que dans son jeu, haché, sec et sans âme. Ce qui, du coup, rendait la lisibilité de l'œuvre de Bach encore plus pénible.
Je crois que c'était une erreur de programmation d'avoir mis ce concert en fin de festival, alors que les mélomanes, nécessaires en une telle occasion, ont depuis longtemps regagné les rives de la Seine et que le public local aurait été beaucoup plus comblé par quelque compositeur plus accessible, dans une formation moins ingrate qu'un violon seul. Du coup, tout le monde était mal à l'aise. J'espère que les spectateurs ont eu droit à une bonne récompense dans la salle des fêtes, car ils l'avaient, malgré leurs toux intempestives et applaudissements au milieu d'une phrase musicale, bien mérité ! Cela n'enlève rien au mérite des Jeudis des Eglises Romanes dont j'ai déjà dit grand bien, mais hier soir, c'était une erreur.
Pour preuve que jouer les sonates et partitas n'est pas flatter le public, j'ai trouvé dans You Tube cet extrait, interprété par Madame Schmitt qui a eu l'idée, pour les rendre plus accessible,s de s'adjoindre un danseur pour accompagner ses mélodies. Cela est d'autant plus justifié que les partitas sont construites autour de 4 rythmes de danses, et que cela n'a rien d'iconoclaste de le sprésenter ainsi. Mais notre Festival n'avait sans doute pas les moyens de s'offrir les deux artistes, qui ont composé un ensemble "Sei solo". Dommage pour le public local, qui aurait gagné à cette idée !
Je crois que c'était une erreur de programmation d'avoir mis ce concert en fin de festival, alors que les mélomanes, nécessaires en une telle occasion, ont depuis longtemps regagné les rives de la Seine et que le public local aurait été beaucoup plus comblé par quelque compositeur plus accessible, dans une formation moins ingrate qu'un violon seul. Du coup, tout le monde était mal à l'aise. J'espère que les spectateurs ont eu droit à une bonne récompense dans la salle des fêtes, car ils l'avaient, malgré leurs toux intempestives et applaudissements au milieu d'une phrase musicale, bien mérité ! Cela n'enlève rien au mérite des Jeudis des Eglises Romanes dont j'ai déjà dit grand bien, mais hier soir, c'était une erreur.
La prochaine fois tu me fais signe,je quitterai mes rives de la Seine;je les écoute très souvent interprétées par Hilary Hahn, avec les suites pour violoncelle que je possède en plusieurs interprétations mes préférées étant Gastinel et Queyras cela fait partie de ce qui me suit partout,mais je reconnais que l'on n'apprécie pas à la première écoute
RépondreSupprimerBonsoir Michelaise,
RépondreSupprimerJ'avoue être un peu perdue dans la partie purement technique de la danse classique, J'en ai pourtant fait durant quelques années, contrainte, il y a longtemps... ;-) J'étais comique à voir. Cet art est pourtant très gracile. Je suis une inconditionnelle de Bach ! J'ai écouté je ne sais combien de fois la Toccata et fugue en ré mineur. (Ma préférée)
Je profite de mon passage pour te remercier de tes mots bien appréciés laissés sur mon espace.
Au plaisir. Do.