lundi 15 février 2010

MERCI FREDERIC !!!


Ne cherchez pas, le commentaire de Frédéric n'est pas dans la liste des remarques qui émaillent l'article précédent.. non que j'aie effectué une censure. En principe je publie tout, sauf s'il arrivait quelques remarques malséantes et grossières, chose qui ne s'est jamais produite et j'en suis ravie car c'est la preuve que les blogs ne sont si dangereux que certains effarouchés pourraient le craindre. Le commentaire de Frédéric m'a été transmis en direct par mail et si je l'en remercie vivement, je ne tiens pas à en faire état ! Il fait un peu trop "groupie"...

Un autre Frédéric aurait pu figurer dans la liste déjà fort longue des observations sous l'article, car ce dernier, ami de longue date dont le blog figure à part dans les "blogs de ceux que j'aime", cultivé en diable, averti en termes de littérature et d'un jugement sûr, vit de surcroît à Lisboa et son avis sur Pessoa aurait forcément été éclairé ! Mais il en va des blogs comme de l'amitié, leur lecture n'a rien d'obligatoire et Frédéric a mille occupations qui l'éloignent parfois de ma prose...
Voyons donc plus à propos le détail de cette polémique. Un article dont le sujet n'était pas, mes lecteurs habituels l'ont compris, une leçon sur Pessoa (si tel était le cas, je n'aurais pas beaucoup de lecteurs et j'écrirais ailleurs que sur un blog) mais bien le bonheur d'un livre lu à haute voix entre époux, la légèreté sereine des vers choisis (une fois n'est pas coutume, je cite rarement des textes) à partager avec vous, quitte à vous donner envie de lire vous aussi le Gardeur de troupeaux, le petit clin d'oeil à Koka et à Mandarine avec cette photo, avec laquelle Chic a la gentillesse de jouer au jeu des ressemblances... Marrant le jeu des ressemblances, moi je suis nulle pour y jouer mais Chic est perspicace car, malgré la barbe, on dit souvent cela de la p'tite !
Donc, comme à l'ordinaire, un billet sans prétention, d'autant que peu de gens connaissent profondément Pessoa... comme dit Martine, les Idées Heureuses, "je lis d'autres choses que vous ne connaissez peut-être pas, chacun ses trucs et puis la culture c'est aussi celle que l'on se fabrique au contact des uns et des autres"... Nous n'avons, Alter et moi, découvert Pessoa qu'il y a peu lors du Festival d'Avignon 2008, et je ne me sens pas vraiment complexée de l'avouer. On ne peut pas tout connaitre en ces temps de culture internationalisée qui rendent l'accès à l'érudition plus facile mais ô combien permanente et foisonnante. Même Aloïs, une référence en matière de culture, nous dit avoir découvert Pessoa grâce au "frère du plus proche collaborateur du gentilhomme"...

Sachant, ou prévoyant que Pessoa n'était pas sur toutes les tables de chevet, je me devais de situer un peu l'auteur pour éviter d'avoir l'air de "la ramener" en sous-entendant que, bien entendu, vous connaissiez tous cet auteur! Or, Mona en conviendra avec moi, situer Pessoa en quelques mots, sans tomber dans l'article pédant, cela relève un peu du tour de force. J'ai donc choisi une citation de Wikipédia, qui, vu de mon modeste niveau, ne me semblait pas contenir d'énormités sur le sujet, tout en expliquant assez clairement le phénomène littéraire que représente cet auteur. J'ai rajouté (en fin d'article pour ne pas en alourdir la lecture) le lien vers le site de l'association française des amis de Pessoa (qui ne peut être que la bonne référence ??), la liste de ses livres sur Bibliomonde et un article assez sérieux d'Inës Oséki dans la République des lettres, Pessoa, sa vie, son œuvre. Cela permettait à ceux que Pessao aurait attiré d'aller plus loin, de lien en lien à travers des sites, a priori sérieux.
Oui Aloïs, je me justifie, mais c'est sans humeur, simplement pour rappeler que ce blog, qui n'est pas privé, mais qui s'adresse, outre ses deux lectrices privilégiées et dédicataires, à quelques lecteurs que j'essaie d'amuser sans les lasser, n'est ni un blog de spécialiste, ni un lieu de polémique. Même s'il apparait que le sujet de celle impulsée par Mona est la valeur de Wikipédia. Il est de bon ton de décrier Wikipédia, mais citer l'Encyclopedia Universalis aurait été à mon sens discourtois : car, que je sache, tout le monde n'y est pas abonné et pour être correcte j'aurais dû faire un copié collé de l'article que Robert BRECHON, agrégé des lettres, ancien directeur de l'Institut français de Lisbonne, lui consacre. Cela aurait été carrément trop, au regard de mon propos, somme toute modeste !!
Oui, Mona, les références de Wikipédia sont souvent truffées d'erreurs, et il vous appartenait, s'il y en avait dans les quelques lignes reproduites en informations informelles dans mon billet, de les détecter et de les rectifier, pour notre plus grande satisfaction ! Nous, qui ne sommes pas spécialistes, aurions apprécié vos lumières !! Je dis cela très sincèrement, les commentaires sont là pour cela, et chacun ici, dans cette petite blogosphère sans prétention, est ravi d'apprendre et de découvrir... Comme le souligne Odile, "Personne n'a jamais dit qu'un de nos "articles" (ou messages, ou billets) devait faire la synthèse d'un sujet, tel une Encyclopedia Universalis repensée chaque matin... Il nous donne des idées ; à nous, grandes personnes que nous sommes, de creuser plus loin le sujet, si le coeur nous en dit".

Do, je partage par ailleurs ton approche de Wikipédia, même s'il est bien porté de le décrier "Je n'ai pas la prétention d'être une intello, toutefois je trouve Wikipédia très pratique et pas si nul que certains(es) le prétendent"... Il est évident qu'on reste toujours prudent sur la source, et , comme dit Odile, "Wikipédia après tout est une encyclopédie en construction, dont les articles sont souvent écrits par des passionnés du sujet, et donne d'ailleurs des liens pour aller plus loin".
Quant à manquer d'humour, cela je suis désolée, c'est un trait qui me caractérise : j'ai beaucoup d'humour quand il s'agit de railler les autres, ce que j'évite de faire par courtoisie, amitié ou simple gentillesse (une vertu qui n'est pas très prisée par les temps qui courent), mais je suis comme beaucoup je deviens terriblement obtuse quand je fais moi-même l'objet d'une mise en coupe peu amène ! Et, sauf à relever d'énormes erreurs ou incongruités inadmissibles, ne se justifie guère dans le cours d'un blog tel que j'ai décris Bon Sens et Déraison.
Merci Mona d'avoir tout de même pris la peine d'écrire un second post, loin de moi l'idée de vous agresser, mais comme l'a souligné Aloïs, il s'agissait, et s'agit encore, de "justifier" ce recours intempestif à l'encyclopédie libre dont nous connaissons tous les limites mais aussi l'intérêt, au-delà des purismes qu'il est toujours de bon aloi d'affirmer.
Pour autant, cet article n'est pas une volonté de polémique, car "pour alimenter ce blog avec autant d'assiduité, en conjuguant vie familiale et professionnelle" (merci Do !) je n'ai pas pour autant prétention d'entretenir des débats inutiles. Ce blog, bien que familial car il m'est plus facile d'avoir des interlocutrices supposées, mes filles, reste ouvert, public et, sans afféterie. On y joue, on y rit, on y découvre, on y partage, on s'y fait des clins d'oeil, on y redresse les erreurs mais de façon constructive. Je n'ai nulle envie d'aligner une liste de lecteurs "bénis oui oui" qui s'ébaubissent à la moindre saillie. Certains passent, commentent, rebondissent, j'adore les commentaires longs, qui montrent que surtout le sujet choisi, souvent ténu mais parfois grave, les a touchés. Je suis souvent ravie de constater que la somme des commentaires au billet va beaucoup plus loin que les quelques idées générales évoquées au passage (Colibri et d'autres sont parfois d'excellents relais en la matière). Je ne sais comment vous pratiquez, vous les lecteurs ? Je lis vos billets, quand j'aime je glisse mon grain de sel, parfois je m'épanche parce que le sujet me touche, ou que je sens que son auteur a besoin qu'on soit là. Quand cela ne m'intéresse pas, je passe, quand je n'ai pas le temps, j'essaie quand même de laisser un petit signe, et sauf cas rare, je ne joue pas les redresseuses de torts. Sans pour autant tomber dans la démagogie et le clientélisme.


Comme tout bon article se doit d'être conclu, je laisse le mot de la fin à Astheval : "Jusqu'à présent "Pessoa" était pour moi uniquement un enrênement pour faire travailler les chevaux... lol... Très efficace pour muscler son cheval !" Merci Astheval de cette info qui mérite le détour et me permettra de briller dans les dîners en ville !!! Plus sûrement qu'en parlant de notre portugais protéiforme !

PS Alter qui, comme vous le savez a le sens de la mesure, m'a déclaré sans esprit de controverse que le commentaire de Mona ne valait pas la peine de monter sur mes grands chevaux (mais il comprendra en lisant ma conclusion que la chevauchée s'imposait !!) et le blog de Mona, particulièrement son rapport au temps, est tout à fait dans le sens de mes affinités... Je partage sans réticence son approche d'Océan, mais son dernier post sur Pessoa vous en apprendra plus !

8 commentaires:

  1. Je n'ai rien à ajouter si ce n'est un petit détail qui va détendre l'atmosphère,lorsque l'on clique sur "Aloïs,une référence en matière de culture",sur ton billet cela ramène à mon billet du jour intitulé 'Marmelades"
    Si ce n'est pas de la culture?????

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  2. Allez, Michelaise, ne te fâche pas! Est-ce l'air de Paris qui t'a mise dans cet état d'énervement?
    Pesoa je ne le connais pas mais grâce à toi je vais aller fouiller sur internet...
    Mais comme Astheval,ce nom me dit quelque chose, je connais très bien une famille de cavaliers et surtout le dernier champion à savoir Rodrigo Pesoa!
    Et puis les bleus ont gagné, alors!
    Moi, je t'admire par la longueur de tes billets comme ceux de Colibri,car moi j'ai tendance à faire court, est-ce dans l'air du temps?
    Tes lecteurs attendent déjà ton prochain billet, à bientôt!
    Viens donc voir mon blog, je suis au calme dans la neige...

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  3. Bonsoir Michelaise. je n'avais pas osé rebondir sur ton précédent article car je ne suis pas assez érudite pour entrer dans un tel débat, mais je t'avais sentie blessée et j'avais trouvé l'attaque totalement injustifiée. Je me disais d'ailleurs que ces mots avaient peut-être été écrits sans l'intention de faire mal... Mais le coup était parti...
    Tu sais l'admiration que j'ai pour ton talent à parler de culture en essayant toujours de faire partager ton plaisir. Je ne connais pas du tout Pessoa... J'en sais un tout petit peu plus aujourd'hui.
    Ne change rien à ce que tu es, ni à ce que tu fais. Nous, on aime !

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  4. Merci Oxy, je dois avoir le sang un peu chaud, mes origines italiennes sans doute !! Mais heureusement Alter est ma bouée de calme, enfin théorique !!! car lui, il intériorise ! Je viens de lire Astheval et je me disais que j'étais ravie d'avoir découvert les "fantasy" grâce à toi, je ne connaissais pas du tout, et aurais même été capable de faire la moue... cela aurait dommage n'est-ce pas ??? il faut se garder du mépris !
    Martine, tu as raison, j'ai trouvé l'air de Paris un peu délétère, et l'énervement qui y suinte un peu pesant ! J'avoue que je vieillis mal à cet égard !
    Aloïs, ta culture marmelade m'a fait saliver !!! cela sent bon jusque sur mes falaises !

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  5. Ben les yeux, le nez, les lèvres, ça fait pas mal :))

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  6. Merci pour ce commentaire Michelaise. La fantasy est souvent considérée comme une "sous littérature". Je pense pour ma part qu'on peut lire du très bon et du très mauvais dans tous les genres...
    Je suis vraiment touchée que tu apprécies mon histoire.

    Quant à l'enrênement Pessoa, j'avoue ne même pas savoir le régler...!

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  7. Je crois que ce qu'on ne connaît pas fait "peur"... Savoir aller au-delà de ses à priori pour tester est une preuve d'intelligence...
    La conclusion en ce qui te concerne est très simple....:-)

    Tu sais, je suis vraiment heureuse que tout ce travail que mon Astheval a fait (et qu'elle fournit encore à chaque relecture avant la mise en ligne) trouve des lectrices attentives et intéressées. C'est excellent pour son moral. Merci pour elle !

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  8. Tu sais Oxy, et tu finis par assez me connaitre pour savoir que ce n'est pas une simple flagornerie, lire Balade avec les Astres est devenu un vrai plaisir... Même si ma première visite, juste avant ton départ pour le Canada était un peu pour faire plaisir à une maman attentive, il s'est tissé avec Astheval un lien agréable, et en plus, j'apprécie d'avoir abandonné grâce à vous un préjugé !! De plus, elle écrit vraiment bien et son sens du suspense, des rebondissements sont remarquables. En plus, elle excelle dans l'art de la description... efficace ! Très visuel son style parfois.
    Astheval, tu as forcément raison et on lit en effet du très bon et du très mauvais dans tous les genres... raison de plus pour ne se priver d'aucun, au motif qu'il ne serait pas assez... ou trop... bref pas dans une norme préétablie, au nom de quelque conception restrictive de la littérature !
    Chic, pas de doute, l'oeil du photographe ! Et quel oeil n'est-ce pas, les yankees n'ont qu'à bien se tenir, monsieur l'indien !

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