Pendant qu’Alter allait prendre son cours de piano, j’ai déambulé entre les stands inégaux du marché de la Création du boulevard Edgar Quinet, achetant quelques toiles pour de futurs cadeaux chez Madame Le Landais et craquant pour une photo de Monsieur Le Visage… non je vous jure, je n’invente rien !
Quant à Jean Michel Le Visage, c’est un photographe autodidacte (ce sont ses termes) mais obstiné qui réalise de savants photomontages où il mélange clichés, aquarelles, découpages et mots, disant le voyage et le mystère, l’évasion et le rêve. Son site vous montrera plus que la pitoyable photo de son stand, ses aspirations et ses réalisations.
Joelle Le Landais était prof de dessin en collège avant de s’éprendre de son futur époux rencontré au hasard des bistrots parisiens en 68 alors qu’elle voulait tenter sa chance dans le dessin de mode. Elle a dû devenir une épouse cultivée mais inactive, jusqu’à ce que sa moitié ait le mauvais goût de lui fausser compagnie pour l’au-delà il y a une dizaine d’années. Elle s’est alors remise avec courage et humour à réaliser de jolies petites compositions nerveuses et pleines d’esprit. Elle croque les obsessions et autres interrogations de l’âme, sur divers supports et utilise diverses techniques, acrylique, gravure, collage, dessin… L’ensemble est charmant, on passe un délicieux moment avec elle quand on achète ses œuvres et cela constitue une petite réserve de hotte de Père Noël à redécouvrir dans quelques mois avec plaisir.
Quant à Jean Michel Le Visage, c’est un photographe autodidacte (ce sont ses termes) mais obstiné qui réalise de savants photomontages où il mélange clichés, aquarelles, découpages et mots, disant le voyage et le mystère, l’évasion et le rêve. Son site vous montrera plus que la pitoyable photo de son stand, ses aspirations et ses réalisations.
Et puis, finalement, c’était tout de même la fête des mères, et cela m’a valu le droit de choisir mon restaurant : pour le cadre, nettement plus que pour l’assiette qui est moyenne, voire moins (disons à la décharge de Khalida Bourahla qu'il faisait un tel vent que nous avons mangé froid, ce qui est rarement valorisant pour la cuisine, fut-elle excellente), ce fut le Montecao au Village Saint Paul, un endroit charmant, qui aurait été encore plus agréable s’il n’avait pas fait si froid, un temps à peine correct pour une Toussaint mais largement frustrant pour un mois de juin !
Le photographe a un bien joli nom. L'accès à son site se fait facilement grâce au lien que vous proposez, mais le temps de chargement pour voir les oeuvres est si long que j'y reviendrai une autre fois.
RépondreSupprimerLe beau temps revient! je vous souhaite une fin de semaine ensoleillée.
Anne
Quel nom pour un photographe !
RépondreSupprimerJe viens de visiter son site , personnellement je préfère les photographies aux photographismes.
Bonne fin de journée.
Suis allé voir le site du photographe et de ses montages, excellent plein d'idées ingénieuses, merci Michelaise.
RépondreSupprimerEn dépit d'un repas un peu froid, une ambiance bien chaleureuse et de charmantes découvertes, une très belle fête des mères !
RépondreSupprimerOui Norma, le principal pour marquer la journée était d'avoir la chance de voir Mandarine...
RépondreSupprimerDécidemment ce photographe a un nom prédestiné... qu'on retient !
Un joli coup de crayon, d'après les illustrations du site
RépondreSupprimerQuel rendement en peu de temps.
RépondreSupprimerC'est de l'optimisation.
Le sacré marché de la création qui nous casse les pieds chaque dimanche,là tu as eu de la chance car franchement j'y ai rarement trouvé mon bonheur,parfois cela ressemble plus au marché des horreurs.
Généralement je vais me remonter le moral au cimetière voisin c'est pour dire!!
Le Village Saint-Paul où je vais très souvent mais chaque fois j'en repars un plus triste,il y a de plus en plus de boutiques qui ferment,subsistent ,une spécialisée dans l'orfèvrerie,un brocanteur assez sympa et un peu plus loin dans la rue une boutique spécialisée dans le mobilier Thonet.
Et puis la place des Vosges à deux pas par le passage de l'hôtel Sully,un cadeau ce quartier,sublime pour la fête des mères
Ah oui, quand on vient on frise un peu l'overdose car ce n'est pas si souvent qu'on a accès à des expos... les concerts ça va, mais les expos pour nous c'est rare... mes achats au marché de la création sont simples, mais tu as raison, dans l'ensemble c'est assez "craignos" (pardon norma !!!)... encore que michel y avait acheté une fois un kraft vraiment super, mais là, c'était plutôt des clins d'oeil que de l'art !
RépondreSupprimerc'est vrai que côté mobilier, tu pourrais nous en apprendre un brin !
Avant l'heure, c'est pas l'heure, après l'heure c'est trop tard !!!
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