vendredi 16 juillet 2010

VITE LES DERNIERES...

Presque le dernier jour, et tant de pièces que nous n'avons pas pu voir... Faut dire qu'il y en a cette année plus de 1000 et que même en étant hyper difficiles et super sélectifs, en 5 jours on ne peut dépasser la vingtaine ! Alors forcément, il y a eu des choix et des abandons. Mais au total, nous aovns encore une belle et bonne pèche aujourd'hui !

11h00 au LAURETTE THEATRE (ex-Funambule) Salle Laurette (Grande salle) : L'homme Poubelle de Matéi Visniec


Fable contemporaine réfléchissant l’âme humaine, tel un miroir brisé

« De lavage en lavage de cerveaux », l’amnésie collective s’installe, insidieuse.
…Mais peut-être que je suis vraiment un homme poubelle? Vous interrogez-vous étonné dans un moment de solitude…
L’homme perd son identité et tombe dans l’entrelacs dangereux de sa paranoïa. Oublié, relégué, il devient « chose », résidu, jetable.
« …Plus que tout système philosophique ou livre de sagesse, c’est IONESCO qui m’a aidé à comprendre l’homme, ses contradictions, l’âme humaine, la vie et le monde… » M. Visniec

Une pièce tiroir... Le metteur en scène peut choisir la façon d'agencer les différentes parties et leur ordre. Plazas, que nous sommes allés revoir ensuite au Théâtre des Vents, nous a dit qu'il avait agencé cette fable des temps modernes pour accentuer la solitude et la logique aberrante de ces histoires : cercles dont on ne sort pas, univers réduit à un cafard qu'on apprivoise, à une idée fixe qui finit par vous tuer, désespérance des "sans nom"... Ponctuant ces drames personnels, le lavage de cerveau, qui lave plus blanc que blanc. Matéi Visniec est le scribe contemporain de l’absurde. Il y a du Kafka dans son univers, mais en plus humain, aussi désespéré, mais plus tendre. Plazas a joué avec une fougue, une foi, un bonheur si évident des mots que l'auteur lui-même, présent à la représentation, en était ému. Visniec confiait ensuite à l'acteur que durant qu'il jouait, il écoutait et découvrait ses propres mots, et qu'il en lisait l'effet sur le visage des spectateurs, si attentifs, si concentrés... Car nous avons eu la chance de voir Mattei Visniec, mais il est tellement modeste que la photo que j'ai tenté de prendre est floue : il sortait déjà de scène quand j'ai appuyé sur le déclencheur !!




 
Le spectacle est composé de 3 parties et respecte la chronologie et les thèmes de l'œuvre comme voulus par Saint Augustin.
1-Les années de Jeunesse
LIVRE I à IV: De l'enfance à ses 28ans.
2-Les années de Maturité
LIVRE V à IX: De 29ans à la mort de sainte Monique.
3-Les années de Sagesse
LIVRE X à XIII: Des changements produits dans son âme au sens mystique de la création.

Nous n'avions pas été attentifs et n'avions pas remarqué que la lecture de ces confessions s'effectuait en 3 séances, chacun d'une heure trente... Il fallait être fou pour imaginer qu'on puisse lire l'intégralité des Confessions en si peu de temps, et nous avons eu aujourd'hui seulement les années de jeunesse. Augustin y raconte, sans complaisance pour ses fautes passées, sa haine de l'étude, son amour du jeu, ses débauches et ses amours impures. Il y détaille un larcin commis avec d'autres garnements pour le plaisir de voler, et non pour les malheureuses poires dérobées qu'il jeta ensuite aux pourceaux. Il explique ensuite comment il est tombé dans l'hérésie manichéenne au grand désespoir de sa pauvre maman, plus mère méditérannénne que nature ! Suit enfin sa passion coupable pour l'astrologie et son désespoir coupable à la mort d'un ami. Autant dire que cet énoncé des faits peu recommadables donne du saint une image d'homme à la dérive, image revue et corrigée à la lumière de sa foi ultérieure. Une lecture difficile mais somme toute bien menée, quoique sans aucune fioriture. Seule la musique, vraiment indigente, qui pontuait ces livres de jeunesse, était assez mal venue. Le cadre toujours superbe de la Chapelle de l'Oratoire fournissait au lecteur un écrin superbe, mais dont l'accoustique est parfois un peu désordonnée.


Coup de coeur Académie Charles Cros

Coup de coeur France Inter au «Masque et la Plume»
«Textes d'une grande richesse. La verve et le mordant de Jules Renard y prennent toutes leurs saveurs». La Marseillaise «Patrice Fay est tout simplement magnifique» La Provence «Un hommage mémorable, interprétation remarquable.» Top numéro 1 «Ecriture malicieuse que le comédien met magnifiquement en valeur.» Ouest-France «Un moment privilégié avec un spectacle exceptionnel» Le Télégramme «C'est un véritable régal.» J.M. Stricker «Un magnifique hommage» L’Ardennais «Un Jules Renard touchant de réalisme, mordant, cynique et profondément humain.» L’Union «texte superbe, un interprète extraordinaire, un moment de bonheur» M.Autrand

Un texte efficace et percutant dit par un acteur à la voix chaude et sincère. Pourtant, pas de quoi faire le coup de poing à l'entrée, ainsi que nous avons vu les spectateurs s'y abandonner : l'un voulait rentrer sans payer au motif qu'il était professionnel, l'autre piquait une grosse colère pour s'être vu refuser l'entrée alors qu'il avait réserver... autant dire que l'ambiance 14 juillet était tendue rue des Teinturiers !! Il faut dire que par 40° à l'ombre, au milieu d'une foule de touristes tellement dense qu'on progresse difficilement, cette rue, pourtant bien belle, est un véritabl enfer.
La mise en scène était sobre mais pas vraiment inspirée, un peu statique, et la belle voix de l'acteur était parfois ennuyeuse car il restait toujours en hauteur à la fin des phrases !! Les critiques citées dans le tract étaient à mon sens excessives, c'est un bon spectacle, sans plus.



Un polar déjanté pour 7 comédiens et un D.J.
L'inspecteur : "Jeune fille blanche, nue, morte assassinée, ça fait scoop et avec les scoops on bosse mal".
Récit d'un fait-divers, à travers les regards successifs des proches et des moins proches de la victime, une galerie de portraits hauts en couleur. L’inspecteur, la mère, le copain, un dealer… et le D.J., roi de la nuit, qui distribue les rôles, sert des coups à boire, et fait danser tout le monde.
" Inattendu et bluffant." Ouest-France

Un vrai bonheur pour finir la journée que cette pièce au rythme soutenu. Un vrai polar, traité de façon "littéraire", tout est dit, raconté, en style indirect. L'humour, la vivacité des acteurs, la mise en scène inventive et ingénieuse, la musique parfaitement dosée... et à tout cela s'ajoutait une vraie intrigue, un suspense et des personnages glauques à souhait. Une pièce à ne surtout pas rater si l'on passe en Avignon. Car c'est vraiment un vrai et bon moment de théâtre.

11 commentaires:

  1. Ce polar me tente bien ! Je viens de voir qu'ils sont passés à Alençon en mai, nous aurions pu y aller... Dommage !

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  2. Comment tu fais pour donner ton sentiment sur une pièce que tu dis être à 20 h ce vendredi alors que je suis sur ton blog à 19h25 ? Tu as dû te tromper d'horaire ...
    Même pas grave ! Quelle santé d'aller voir tous ces spectacles! Je t'envie mais cette chaleur !

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  3. Artémise, mes articles sont publiés le lendemain ou le surlendemain, d'où cette impression concernant les horaires !! Par contre, la chaleur ce n'était pas une impression mais une lourde et torride réalité !
    Dommage en effet Astheval, mais imagine que cela ait été acheté par Alençon au Festival et que cela passe l'an prochain au lieu de l'an dernier, mon article aurait alors peut-être été utile !!! Car Avignon c'est le grand marché où les centres culturels font leur marché pour les années à venir !

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  4. Bonjour Michelaise,
    De retour du festival, il vient de se terminer le 31, après 24 représentations, je découvre votre blog où vous avez en quelques lignes "habillé" mon spectacle pour l'hiver.

    "La mise en scène était sobre mais pas vraiment inspirée, un peu statique, et la belle voix de l'acteur était parfois ennuyeuse car il restait toujours en hauteur à la fin des phrases !!"

    Je passe sur les programmateurs qui ne veulent pas payer ( Et oui! Pour moi, pas de passe droit. "Faire Avignon" est un investissement pour les compagnies et je considère les" acheteurs" de spectacles comme tout autre spectateur. Notre profession sinistrée, dans l'attente d'une mort annoncée, a trop longtemps vécu de ces petits arrangements.
    Il serait pourtant plus facile de faire aimer un spectacle en usant de ces petits cadeaux qui entretiennent le commerce.
    Pour ce qui est de l'autre qui piquait une colère alors qu'il avait réservé... Vous comprendrez que je ne peux pas être responsable du fait que cette personne devait retirer son billet avant 16H45, soit un quart d'heure avant la représentation, c'est le message donné à chacun pour toute réservation téléphonique. Après quoi ce billet était accordé aux spectateurs inscrit sur la liste d'attente.
    Passe encore sur l'enfer de la rue des Teinturiers...
    Mais peut-être que tout cela vous avait mis de fâcheuse humeur.
    Je le regrette.
    Mais je parlerai des critiques que vous faîtes au spectacle.
    "Mise en scène sobre mais pas vraiment inspirée": Vous pourrez relire tracts, dossier et programme du Off. Personne ne signe de mise en scène. Seule une direction d'acteur. Le propos de ce journal ne se prêtait pas à notre sens à une mise en espace différente. Ce bon vieux Jules, dans son cabinet de travail, est un homme simple qui ne s'est jamais embarrassé de ronds de jambes. Vous aurez tout même remarqué qu'il se tient pratiquement toujours debout, qu'il va de cour à jardin et qu'il se livre au début à sa séance quotidienne de gymnastique, haltère en main.
    Suite à venir car mon commentaire trop long est refusé...

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  5. suite

    Mais je parlerai des critiques que vous faîtes au spectacle.
    "Mise en scène sobre mais pas vraiment inspirée": Vous pourrez relire tracts, dossier et programme du Off. Personne ne signe de mise en scène. Seule une direction d'acteur. Le propos de ce journal ne se prêtait pas à notre sens à une mise en espace différente. Ce bon vieux Jules, dans son cabinet de travail, est un homme simple qui ne s'est jamais embarrassé de ronds de jambes. Vous aurez tout même remarqué qu'il se tient pratiquement toujours debout, qu'il va de cour à jardin et qu'il se livre au début à sa séance quotidienne de gymnastique, haltère en main.
    La belle voix que vous me reconnaissez a pu vous ennuyer et j'en suis désolé, surtout pour "les hauteurs" qui semblaient toujours ponctuer la fin des phrases.
    Ah! La diction... Mon maître , Jean Davy, de la comédie Française, nous a pourtant mis en garde.
    Ecoutez Gérard Philipe...
    Merci tout de même pour, le "bon spectacle sans plus".Le même jour que vous un journaliste de la Marseillaise Jean-Marc Bonillo est venu et a fait paraître le 16 Juillet un article dont je vous livre quelques extraits: " Patrice Fay... comédien accompli nous propose ici avec légèreté, puissance et talent une évocation minutieuse et intense de Jules Renard... Du beau travail, un moment de plaisir intense conduit par l'artiste" Critique consultable sur notre site: http//theatredelepidor.free.fr
    la fin suit

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  6. Quelques jours auparavant le 9 juillet paraissait dans France Catholique une autre critique: ... "L'interprétation qu'en donne Patrice Fay à Avignon est magnifique" Pierre François, le critique du journal était venu voir le spectacle à Paris au Théâtre Essaïon puisqu'il y a été joué toute la saison.
    La terrasse a également publié un article dans le spécial Avignon que vous n'avez pas manqué de lire, extrait:
    "...Patrice Fay avec légèreté et humour, incarnant avec un grand talent de conteur et autant de justesse que d'émotion, le mémorialiste à la verve et au mordant jubilatoire"
    Enfin et pour en finir avec les critiques: " La Provence
    du 21 Juillet nous cite dans le" Top 20 des spectacles qui cartonnent au bouche à oreille"
    Ce spectacle présent pour la troisième année au festival a été joué cette année avec une jauge à 94 %
    l'an dernier nous n'avions que 44 spectateurs de moyenne sur les 48 places disponibles, cette année nous avons passé la barre des 45.
    Je vous invite ainsi que vos lecteurs à parcourir le livre d'or de notre spectacle que nous mettons en ligne sur notre site. Après 137 représentations: 90 pages d'avis de spectateurs qui diffèrent quelque peu du vôtre.
    Encore des avis que vous jugerez sans doute excessifs comme les critiques que vous semblez mettre en doute.Encore là aucun copinage: Je ne connais personne de l'académie Charles Cros, ni Patricia Martin sur France Inter, ni aucun des journalistes nationaux et régionaux qui ont critiqué mon spectacle.
    Jules Renard que je cite dans le spectacle dit:
    "Je comprends très bien qu'on ne m'aime pas"
    Je ne suis qu'un humble artisan, sans grade , du théâtre et m'efforce avec ferveur de défendre des textes, des auteurs, des idées qui me touchent et m'émeuvent. C'était mon douzième festival d'Avignon et j'espère bien y revenir l'an prochain.
    Cette vitrine du théâtre français est également le grand marché du spectacle vivant. Offres et demandes réunies dans une même ville. 1080 spectacles cette année, c'est vous dire combien il est compliqué de survivre, libre à vous de condamner en quelques lignes et de manière rédhibitoire un d'entre eux. C'est si facile avec Internet de nos jours de donner son avis, ou de régler ses comptes.
    Sachez toutefois que ce genre de diatribe peut blesser, si tel était votre désir, soyeuse heureuse, il est assouvi.
    Bien cordialement
    patrice Fay

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  7. Quelques jours auparavant le 9 juillet paraissait dans France Catholique une autre critique: ... "L'interprétation qu'en donne Patrice Fay à Avignon est magnifique" Pierre François, le critique du journal était venu voir le spectacle à Paris au Théâtre Essaïon puisqu'il y a été joué toute la saison.
    La terrasse a également publié un article dans le spécial Avignon que vous n'avez pas manqué de lire, extrait:
    "...Patrice Fay avec légèreté et humour, incarnant avec un grand talent de conteur et autant de justesse que d'émotion, le mémorialiste à la verve et au mordant jubilatoire"
    Enfin et pour en finir avec les critiques: " La Provence
    du 21 Juillet nous cite dans le" Top 20 des spectacles qui cartonnent au bouche à oreille"
    Ce spectacle présent pour la troisième année au festival a été joué cette année avec une jauge à 94 %
    l'an dernier nous n'avions que 44 spectateurs de moyenne sur les 48 places disponibles, cette année nous avons passé la barre des 45.
    Je vous invite ainsi que vos lecteurs à parcourir le livre d'or de notre spectacle que nous mettons en ligne sur notre site. Après 137 représentations: 90 pages d'avis de spectateurs qui diffèrent quelque peu du vôtre.
    Encore des avis que vous jugerez sans doute excessifs comme les critiques que vous semblez mettre en doute.Encore là aucun copinage: Je ne connais personne de l'académie Charles Cros, ni Patricia Martin sur France Inter, ni aucun des journalistes nationaux et régionaux qui ont critiqué mon spectacle.
    ...trop long la fin suit

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  8. la fin

    Jules Renard que je cite dans le spectacle dit:
    "Je comprends très bien qu'on ne m'aime pas"
    Je ne suis qu'un humble artisan, sans grade , du théâtre et m'efforce avec ferveur de défendre des textes, des auteurs, des idées qui me touchent et m'émeuvent. C'était mon douzième festival d'Avignon et j'espère bien y revenir l'an prochain.
    Cette vitrine du théâtre français est également le grand marché du spectacle vivant. Offres et demandes réunies dans une même ville. 1080 spectacles cette année, c'est vous dire combien il est compliqué de survivre, libre à vous de condamner en quelques lignes et de manière rédhibitoire un d'entre eux. C'est si facile avec Internet de nos jours de donner son avis, ou de régler ses comptes.
    Sachez toutefois que ce genre de diatribe peut blesser, si tel était votre désir, soyeuse heureuse, il est assouvi.
    Bien cordialement
    patrice Fay

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  9. Voilà une tribune qui, si mon blog était lu, vous serait largement favorable Patrice !!! Ne montez sur vos grands chevaux et admettez que le spectateur lambda que je suis ait le droit de manquer d'enthousiasme ! Sans plus, pas vraiment de "diatribe" blessante (ces quelques lignes sur votre spectacle sont loin d'assumer le schéma diatribe ! quant à être blessante, je pense l'être rarement), et j'imagine que si les critiques méchantes étaient toutes aussi modérées que la mienne, la vie serait parfaite. Je comprends tout à fait votre réaction, elle est normale et vous vous donnez à fond dans votre spectacle, le spectateur qui pinoche et pinaille vous énerve.
    Je rends souvent hommage aux acteurs dans ces pages, à la difficulté pour une troupe de "faire" Avignon, au fait que ceux qui se remplissent les poches dans cette aventure sont plutôt les propriétaires de salles et ne suis pas méchante. J'ai le droit de ne pas aimer (cela m'arrive parfois mais ce n'était pas le cas pour votre spectacle), parfois même de détester. Là, j'ai été un peu déçue... une salle comble, et je m'en réjouis pour vous, et je m'en réjouis pour vous, et pas forcément le meilleur moment de mon modeste festival. J'essaie de dire ce qui a manqué, ce qui m'a manqué. Ne vous inquiétez pas, mon blog n'est lu que par quelques fidèles qui, s'ils allaient à Avignon, auraient assez de personnalité pour se faire leur propre opinion. Je ne me pose pas en critique, je dis simplement ce que j'ai vécu là-bas. Oui votre voix était belle et chaude, oui parfois je l'ai trouvée mal placée, mais c'est vrai, je cherche la petite bête ! En plus, vous avez un grand mérite, celui de mettre à l'honneur un auteur qu'il serait dommage d'oublier ! Oui la salle est minuscule et y faire une mise en scène relève du challenge. C'est une honte de vous louer des lieux pareils ! Allons, ne boudez pas, le succès du spectacle est là pour me contredire, ce n'est pas grave. Merci en tout cas de votre "diatribe" elle me touche beaucoup, car finalement vous m'accordez beaucoup trop d'importance. Et bravo de votre enthousiasme. Et merci d'être de ceux qui font notre bonheur grâce à ces 1080 spectacles, dont certains, malheureusement, sont nuls !!!! et d'autres excellents... etc etc !!

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  10. Voilà une tribune qui, si mon blog était lu, vous serait largement favorable Patrice !!! Ne montez sur vos grands chevaux et admettez que le spectateur lambda que je suis ait le droit de manquer d'enthousiasme ! Sans plus, pas vraiment de "diatribe" blessante (ces quelques lignes sur votre spectacle sont loin d'assumer le schéma diatribe ! quant à être blessante, je pense l'être rarement), et j'imagine que si les critiques méchantes étaient toutes aussi modérées que la mienne, la vie serait parfaite. Je comprends tout à fait votre réaction, elle est normale et vous vous donnez à fond dans votre spectacle, le spectateur qui pinoche et pinaille vous énerve.
    Je rends souvent hommage aux acteurs dans ces pages, à la difficulté pour une troupe de "faire" Avignon, au fait que ceux qui se remplissent les poches dans cette aventure sont plutôt les propriétaires de salles et ne suis pas méchante. J'ai le droit de ne pas aimer (cela m'arrive parfois mais ce n'était pas le cas pour votre spectacle), parfois même de détester. Là, j'ai été un peu déçue... une salle comble, et je m'en réjouis pour vous, et je m'en réjouis pour vous, et pas forcément le meilleur moment de mon modeste festival. J'essaie de dire ce qui a manqué, ce qui m'a manqué. Ne vous inquiétez pas, mon blog n'est lu que par quelques fidèles qui, s'ils allaient à Avignon, auraient assez de personnalité pour se faire leur propre opinion. Je ne me pose pas en critique, je dis simplement ce que j'ai vécu là-bas. Oui votre voix était belle et chaude, oui parfois je l'ai trouvée mal placée, mais c'est vrai, je cherche la petite bête ! En plus, vous avez un grand mérite, celui de mettre à l'honneur un auteur qu'il serait dommage d'oublier ! Oui la salle est minuscule et y faire une mise en scène relève du challenge. C'est une honte de vous louer des lieux pareils ! Allons, ne boudez pas, le succès du spectacle est là pour me contredire, ce n'est pas grave. Merci en tout cas de votre "diatribe" elle me touche beaucoup, car finalement vous m'accordez beaucoup trop d'importance. Et bravo de votre enthousiasme. Et merci d'être de ceux qui font notre bonheur grâce à ces 1080 spectacles, dont certains, malheureusement, sont nuls !!!! et d'autres excellents... etc etc !!

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  11. Mais surtout, pas d'excès, je n'avais nullement l'intention de blesser, je suis désolée que cela vous ait touché si fort, et vu le concert de louanges dont bénéficie votre spectacle, à la limite, mes réserves rendent tout cela encore plus vraisemblable !!! Car l'unanimité, comme vous le soulignez justement, serait presque suspecte.
    Sans rancune j'espère et si je vous ai piqué, ne m'en voulez pas.

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