Non, ce n'était pas une virée touristique, mais j'en ai profité pour parcourir cette bastide qui s'enorgueillit d'être ou d'avoir été royale, qui se réclame des Templiers et aligne halle, grotte, point de vue, rues charmantes et mille autres ressources qui en rendent la visite délicieuse. Cela nous donnera un billet moins "intime" que le précédent, n'est-ce pas Roberto !! Mais tellement plus banal, car irez-vous à Domme ? Alors que tous, nous nous sommes confrontés à ce terrifiant mais superbe challenge : s'aimer, surmonter les obstacles, courir l'un vers l'autre, choisir de rester ensemble alors que des tentations vous prenaient l'imagination, construire, renoncer, s'épauler, ou au contraire savoir recommencer avant qu'il ne soit trop tard, panser ses blessures, réinventer ce que la vie n'avait pas su vous offrir la première fois, dépasser le sentiment d'échec, et toujours, et encore être deux !
Non, cela ne vaut pas la vue depuis le balcon naturel d'Aloïs à Loubressac mais c'est pas mal non plus ! A contempler aux différentes heures du jour, avec l'ombre mouvante des nuages qui follatrent !!
Un joli village, très touristique mais en restant le nez en l'air, on évite les boutiques et le petit train, que dis-je "les" petits trains remplis de visiteurs un peu passifs : car il y a en deux, celui de mairie et un concurrent, qui ajoute au tour de la ville, un repas au restaurant, confit et pommes à la graisse d'oie compris !!!
De-ci de-là, des accents presque méditérannéens, et, dans certains jardins, des cyprès !
Et même, je ne pouvais pas rater cela, une rue Pontcarral... Pontcarral, vous savez, le héros d'Albéric Cahuet, ce colonel d'Empire dont toute bonne famille périgourdine se réclame peu ou prou : normal, l'auteur, quand il écrivit son roman, se rendit chez les uns et chez les autres, et créa ce personnage un peu mythique dans lequel tous croient reconnaitre "leur" ancêtre.
J'y suis allée, en juillet 1985, j'attendais Adèle et nous séjournions dans un adorable petit hôtel..la patronne était au petit soin avec moi.
RépondreSupprimerJe n'ai aucun souvenir des boutiques et du petit train, il ne devait pas exister !
Bonne soirée.
Après le sentimental, voici le minéral. Finalement je préfèrerais peut-être le premier, malgré mes prévenances...
RépondreSupprimerJolies cartes postales d'une jolie région que je ne connais pas et que vous donnez envie de découvrir. Gardez longtemps vos richesses, vos paysages, vos terroirs et cette authenticité que, dans bien des coins de ma Provence, nous avons perdus. Je me partage actuellement entre Arles et Avignon, villes autrefois éclatantes, aujourd'hui très paupérisées, où la superbe des temps anciens n'est parfois plus que dans les musées ou les parcs...
Bonjour, Michelaise.
RépondreSupprimerSans paroles...Peut-être...
Lire et rester muet, c'est probablement le mieux.
Mais pui-je dire comme les illustrations sont belles ?
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Que non Evelyne, le petit train doit avoir une petite vingtaine d'années, en ce temps-là domme était aussi belle, moins restaurée mais peu connue.
RépondreSupprimerEt oui, Roberto, quand on reste à l'écume des choses, on fait "carte postale" !!! merci d'avoir compris le message. Et avouez ROberto que la prise de risque, avec les billets persos, n'est pas grande car, même si le monde entier a accès à mes billets, une 50aine de lecteurs y viennnent les meilleurs jours et y laissent toujours des commentaires sympathiques et toujours fort à propos
Merci herbert pour le compliment, elles sont "touristiques", j'ai un peu râlé contre Domme en disant, pas moyen de faire des photos ici, dès qu'on vise un détail, il est refait, ou banal. Domme c'est une impression d'ensemble. Quant au "sans paroles" c'était moi qu'il visait, car je parles toujours trop, mais tu as vu comment je l'ai respecté ! Bref, bavarde michelaise !!!
RépondreSupprimer