Voilà que pour illustrer le dernier qualificatif attribué traditionnellement à Bologne, nous avons eu une petite manifestation sur la Piazza Maggiore. Les artisans et autres acteurs de la culture vive de la cité, s'étaient enroulés dans une toile d'araignée constitué de ficelles rouges, pour symboliser le réseau indissoluble qu'ils constituent. Ils se définissaient comme une toile hétérogène de personnes, groupes, associations et petites entreprises qui produisent et promeuvent la culture à Bologne. Fils du tissu culturel de la cité, inventant jour après jour sa spécificité et sa richesse. Voulant "remettre la culture au centre de la politique", grâce à une confrontation permanente entre les acteurs et les décideurs, ils réclamaient de nouveaux droits, que leur travail soit facilité et non contrarié, ils proclamaient vouloir "produire et faire fructifier librement la culture". C'était un peu de la tradition frondeuse qui s'exprimait là, Bologne la Rouge, briques et coeur politique confondus.
La Rossa, ce sont toutes ces images aux teintes vives, comme le souffle ardent qui anime ses citoyens. Je laisse la parole à la couleur, pour ne pas vous abreuver de mots et de remarques pédantes, car visiter Bologne c'est mettre son nez dans le sens du vent, et saisir les nuances de sa lumière sous les arcades.
La Rossa, ce sont toutes ces images aux teintes vives, comme le souffle ardent qui anime ses citoyens. Je laisse la parole à la couleur, pour ne pas vous abreuver de mots et de remarques pédantes, car visiter Bologne c'est mettre son nez dans le sens du vent, et saisir les nuances de sa lumière sous les arcades.
Pour en finir avec Bologne, je vous présente ces superbes lions romans qui encadrent la porte du la cathédrale Saint Pierre. En marbre rouge, comme il se doit. Alter avise celui de droite et déclare péremptoire : "Tiens, il joue au rugby... pas besoin d'arbitrage vidéo... quel jeu !! ça c'est un essai... il le tient bien son ballon, parfaitement aplati ." Qui a dit que Bologne était une ville intellectuelle ????
Bonjour, Michelaise.
RépondreSupprimerBelle image associative.
Belles couleurs vives en effet, plus nuancées que celles du soleil.
Le lion est un spectaculaire point final...
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Alter et toi avaient toujours des références imagées.
RépondreSupprimerEntre celui selon tes dires qui portait un téléphone portable sur le tympan de Carennac et celui qui jour au rugby!!
Vous nous donnez bien des envies ,je pourrais programmer cela pour nos anniversaires communs.
Je n'ai pas pu trop suivre tous tes billets un peu occupée ces derniers jours que j'étais!!
A très vite
Mais dis donc, il est un vrai champion ce lion rouge... et en plus, come se non bastasse, il a l'air de se ficher de tout le monde!
RépondreSupprimerÉtonnante performance menée par ces hommes. Ces biens beaux sentiments et leurs vœux autour de la culture, seront-ils aussi lisibles que cette toile d'araignée rouge et qui la tissera, qui se fera prendre au piège, qui se fera manger ? Les arcanes de la culture à Bologne ou à Paris semblent bien échapper au plus grand nombre.
RépondreSupprimerJe trouve ton reportage sur la ville, très réussi.
Je t'en remercie.
Belle soirée,
Roger
N’aurai qu’uno paraulo : aquéu viage m’agradarié forço de faire, tout acò me fai lingueto !
RépondreSupprimerQu'elle est belle, Bologne la rouge !!
RépondreSupprimerBisous
Bonne continuation!!
RépondreSupprimerA bientôt
Tous ces rouges renforcent le caractère joyeux d'une ville accueillante, chaleureuse et très vivante. Vous les avez photographiés avec sensibilité à la couleur et surtout à la personnalité de la ville et de ses habitants. Merci pour cette remarquable publication qui me rappelle de bien bons souvenirs.
RépondreSupprimerAnne
En équitation, le ruban rouge noué dans la queue indique que le cheval a tendance à botter... D'où mon avatar !
RépondreSupprimerEn tous cas, cela donne prétexte à des photos rigolotes.
RépondreSupprimerAh certes, Siu, il a l'air supérieur de celui qui vient de marquer un essai ! En beauté qui plus est. Je sais Aloïs, tout cela n'est guère sérieux mais avoue que cela lui donne un air altier à ce lion. De nouveau surbookée, tu dois regretter la Corse !
RépondreSupprimerOui Anne, Bologne est une ville très attachante, et on s'y sent vraiment bien le nez au vent.
Astheval, je suis ravie d'avoir appris ce petit détail sur les rubans rouges, et je ne suis guère étonnée que tu en aies fait ton emblême ! Tu aurais aimé te rouler dans la gigue des manifestants très pacifiques de cette soirée bolognaise.
Bon Roberto, j'ai beau prononcé avè l'assen, je n'arrive pas à comprendre la 2ème partie de la phrase ! M'enfin sûr que Bologne vaut le voyage, à elle seule.
Herbert, tu as trouvé le bon mot, Bologne est, elle aussi, très associative !! Imagine une ville où TOUS les musées sont gratuits... La Rouge a du charme !
Merci Roger, avoue que cette petite manif "culturelle" tombait à pic, même si il est indéniable que Bologne fait déjà beaucoup pour la culture !! Mais sans doute pas de façon très égalitaire. Certains y ont, forcément, des prés carrés. Mais si j'avais donné à certains envie d'aller à Bologne j'en serais ravie.