Depuis Bologne, ainsi que le faisait remarquer GF, tant de villes passionnantes à portée de rail... Modena, Ravenna, Faenza, Forli... et c'est Ferrare que nous avons choisie. 20 minutes de train, c'est vraiment dommage de s'en priver.
Ferrare abrite plusieurs villes juxtaposées. La ville médiévale, intimiste, aux ruelles obscures et aux édifices prestigieux comme la cathédrale gothique ou le castello Estense, encore entouré de douves en eau. Et tout proche, la ville renaissance, la "juxtaposition ercoléenne" où palais et parcs luxuriants s'offrent au promeneur, aux détours de larges avenues pavées et paisibles. Plus loin encore, mais ne dénaturant pas cet ensemble urbanistique au charme provincial, la ville moderne; car Ferrare s'est industrialisée au XXème siècle. La ville a la réputation d'être raffinée et endormie. La tradition veut qu'on y ait le goût des plaisirs recherchés et qu'on y aime l'amour plus que partout ailleurs dans la péninsule. Sans doute une survivance de la culture de cour que les Este y ont développée il y a 4 ou 5 siècles, et le fantôme de l'Arioste, qui traduisit dans son Orlando Furioso avec des images magnifiques tous les rêves utopiques de la société ferraraise, avec faste, cruauté et lyrisme. Et parmi tous ces palais, le plus éblouissant d'entre eux, baptisé à cause de ses bossages réguliers et pointus, le Palazzo dei diamanti. Surprise : en arrivant de la gare, devant le chateau une banderolle qui nous a fait frémir de joie : "Mostra al Palazzo dei Diamanti : Chardin, il pittore del silenzio".
Une chance insensée... En collaboration avec le musée du Prado (l'exposition partira en février prochain à Madrid), le musée de Ferrare a organisé cette exposition consacrée au peintre français que les italiens connaissent mal, ou peu. Totalement méconnu jusqu'au début des années 20 (1920 !), il a longtemps été considéré par les italiens comme un peintre sans importance, coincé entre Watteau, Bouchet et Fragonard fort appréciés ici.
De Jean Siméon, peintre discret de la bourgeoisie parisienne au temps des lumières, pas une toile dans les musées italiens (sauf une copie aux Offices), pas une monographie sérieuse qui lui ait été consacrée jusqu'à il y a peu, encore moins d'exposition rétrospective de ses oeuvres. "Chardin le peintre du silence" est donc une première, une véritable découverte pour les transalpins. Pour les convaincre de l'intérêt de cette peinture qui, pour nous français, est vraiment une référence en matière de nature-morte, les commissaires de l'exposition font sans cesse référence à Cézanne et à Braque. Car longtemps le genre de la nature-morte a été considéré comme mineur, propres aux hollandais et aux flamands, ce qui, en termes de concurrence artisique, est rédibitoire ! Les italiens sont venus à Chardin par l'impressionnisme, et à entendre les commentaires de mon audio-guide, Chardin a été inspiré par Cézanne... j'exagère à peine, et je fais de la provocation en disant cela, mais il faut sans cesse faire référence à Cézanne, fort apprécié ici, pour justifier l'intérêt de Chardin ! Et bien sûr, à Morandi, le peintre bolonais qui a peint toute sa vie des natures mortes et que nous avions découvert la veille de notre passage à Ferrare.
L'exposition est organisée de manière chronologique mais s'égrenne par thèmes : natures mortes de jeunesse, les oeuvres du peintre quand il entra à l'Académie comme peintre animalier, scène avec gibier ou poissons, les premières commandes qu'il reçut et qui furent assez tardives (il avait déjà 30 ans), les singeries, les scènes de genre avec enfants ou jeunes adultes, puis le retour vers la nature morte. Enfin, à la fin de sa vie, parce qu'il ne supportait plus l'huile de ses tableaux, ses fusains. De très nombreuses toiles (environ 80) qui viennent des plus prestigieux musées (le Louvre en a prêté une douzaine) et de collections particulières du monde entier. Ce qui est passionnant c'est la mise en parralèle de nombreux thèmes : certains sujets ont été en effet copiés pour plusieurs commanditaires par l'artiste lui-même et le rapprochement entre les différentes versions peut se révéler passionnant.
De Jean Siméon, peintre discret de la bourgeoisie parisienne au temps des lumières, pas une toile dans les musées italiens (sauf une copie aux Offices), pas une monographie sérieuse qui lui ait été consacrée jusqu'à il y a peu, encore moins d'exposition rétrospective de ses oeuvres. "Chardin le peintre du silence" est donc une première, une véritable découverte pour les transalpins. Pour les convaincre de l'intérêt de cette peinture qui, pour nous français, est vraiment une référence en matière de nature-morte, les commissaires de l'exposition font sans cesse référence à Cézanne et à Braque. Car longtemps le genre de la nature-morte a été considéré comme mineur, propres aux hollandais et aux flamands, ce qui, en termes de concurrence artisique, est rédibitoire ! Les italiens sont venus à Chardin par l'impressionnisme, et à entendre les commentaires de mon audio-guide, Chardin a été inspiré par Cézanne... j'exagère à peine, et je fais de la provocation en disant cela, mais il faut sans cesse faire référence à Cézanne, fort apprécié ici, pour justifier l'intérêt de Chardin ! Et bien sûr, à Morandi, le peintre bolonais qui a peint toute sa vie des natures mortes et que nous avions découvert la veille de notre passage à Ferrare.
L'exposition est organisée de manière chronologique mais s'égrenne par thèmes : natures mortes de jeunesse, les oeuvres du peintre quand il entra à l'Académie comme peintre animalier, scène avec gibier ou poissons, les premières commandes qu'il reçut et qui furent assez tardives (il avait déjà 30 ans), les singeries, les scènes de genre avec enfants ou jeunes adultes, puis le retour vers la nature morte. Enfin, à la fin de sa vie, parce qu'il ne supportait plus l'huile de ses tableaux, ses fusains. De très nombreuses toiles (environ 80) qui viennent des plus prestigieux musées (le Louvre en a prêté une douzaine) et de collections particulières du monde entier. Ce qui est passionnant c'est la mise en parralèle de nombreux thèmes : certains sujets ont été en effet copiés pour plusieurs commanditaires par l'artiste lui-même et le rapprochement entre les différentes versions peut se révéler passionnant.
Le palais dei Diamanti est grand et la mise en scène de l'expostion y gagne un confort rare pour ce type de manifestation : parfois une seule toile dans une salle, et on imagine alors combien la visite est aérée et paisible. J'aimerais que cet article soit lu par quelques italiens et qu'ils courrent à Ferrare découvrir ce peintre mal connu encore dans les pays du sud (c'est la raison du passage de l'exposition à Madrid ensuite), car les premiers collectionneurs de Chardin furent écossais, suisses, allemands et russes. Chardin est un véritable poète du quotidien, dont Diderot qui l'a célébré souvent dans ses écrits, disait qu'il maniait sur sa palette non pas des couleurs mais l'air et la lunière.
Le hasard a voulu que la veille de notre visite à Ferrare, nous ayons découvert au palais d'Accursio, situé sur la piazza maggiore de Bologne, Giorgio Morandi, peintre natif de la ville, et qui y passa sa vie tant il était peu enclin à voyager. Une partie importante de son oeuvre est exposée dans des salles spacieuses et silencieuses où se répand la lumière particulière et caractéristique de la peinture de l'artiste : lumière et transparence des paysages limpides des collines bolonaises que l'artiste a su absorber et faire vibrer.
Travail sur les couleurs et sur les formes, reprises presqu'obsessionnelles des mêmes compositions sous des angles différents : notre première visite au musée nous a pris un peu de court. Nous avions découvert Morandi, mais sans plus.
Le hasard a voulu que la veille de notre visite à Ferrare, nous ayons découvert au palais d'Accursio, situé sur la piazza maggiore de Bologne, Giorgio Morandi, peintre natif de la ville, et qui y passa sa vie tant il était peu enclin à voyager. Une partie importante de son oeuvre est exposée dans des salles spacieuses et silencieuses où se répand la lumière particulière et caractéristique de la peinture de l'artiste : lumière et transparence des paysages limpides des collines bolonaises que l'artiste a su absorber et faire vibrer.
Travail sur les couleurs et sur les formes, reprises presqu'obsessionnelles des mêmes compositions sous des angles différents : notre première visite au musée nous a pris un peu de court. Nous avions découvert Morandi, mais sans plus.
Après avoir visité Chardin et apprécié chez ce dernier cette même obsession de la mise en place des objets, de la recherche du bon angle, du parfait éclairage, nous avons eu envie de revoir Morandi et avons parcouru les salles du musée avec beaucoup plus d'intérêt.
Morandi, modeste, chercheur de lumière obstiné, peintre infatigable et peu préoccupé de sa cote ou de sa célébrité, Chardin, peintre méditatif et sans prétention à une époque qui brillait par son sens du clinquant, le tout à quelques kilomètres de distance, avouez que la confrontation est splendide et qu'elle mérite le détour.
Chardin est à Ferrare jusqu'au 31 janvier, puis à Madrid à parir du 28 février, et Morandi se trouve sans difficulté dans Bologne !!
Les photos étant strictement interdites partout, celles qui illustrent cet article sont des photos de catalogues des expositions, et en ce qui concerne la maison de Morandi, celles du livre que Luigi Ghirri lui a consacré (et dont parle Siu dans un récent commentaire !)
Les photos étant strictement interdites partout, celles qui illustrent cet article sont des photos de catalogues des expositions, et en ce qui concerne la maison de Morandi, celles du livre que Luigi Ghirri lui a consacré (et dont parle Siu dans un récent commentaire !)
Il y a trois ans nous avons fait comme toi, Bologne puis Ferrare (nous étions à Milan,en ce temps là).
RépondreSupprimerLa maison aux diamants est superbe..je me souviens aussi des milliers de vélos dans les rues de Ferrare..et du musée Morandi à Bologne (il y avait déjà son atelier mais pas la bibliothèque).
Merci, Michelaise et bonne soirée.
Oh ben zut alors moi qui attendait un billet sur l'art contemporain!
RépondreSupprimerChardin une des rares expositions que je suis allée voir au Grand Palais c'était il y a trois ou quatre ans,un pur bonheur
Quant à Morandi je ne pense pas avoir vu une de ses oeuvres,peut-être à Milan il y a cinq ou six ans mais je n'en suis pas certaine
Encore une ville à visiter !
RépondreSupprimerNous aimons, nous aussi, nous "poser" dans une ville italienne bien desservie par les trains et visiter les villes aux alentours, c'est ainsi que nous avons visité Turin à partir d'Asti, Gênes à partir de Nervi, Venise à partir de Padoue et, en février, nous adopterons la même démarche pour Milan à partir de Pavie.
Je trouve les trains italiens très agréables et j'aime bien vivre ainsi "à l'italienne" pour quelques jours...
Bonne journée à toi !
Norma
Merci Michelaise, je vais tout de suite faire un grand mea culpa -donc très italien- alors que je confirme ta thèse: je ne savais presque rien de Chardin...
RépondreSupprimerQuant à Ferrara et à son atmosphère toute particulière, elle est la protagoniste dans un livre de Giorgio Bassani, je ne sais pas si en France aussi connu que chez nous, "Il giardino dei Finzi-Contini", thème principal les effets de la persécution raciale sur la communauté juive. Il existe aussi le film de De Sica, meme titre, avec Dominique Sanda.
Last but not least, mes félicitations pour la nouvelle présentation graphique, belle et autumnale, de ton "journal"... J'avoue un petit sursaut à la constatation que MA sainte Radégonde avait disparu, mais treve de regrets: bisogna guardare avanti... D'ailleurs cette image avec son mélange de mer et de cieux est un véritable aimant vers l'infini, au moins pour mes yeux et mon esprit, dont je ne peux que te remercier.
Un bien sympathique parcours.
RépondreSupprimerIl y a longtemps que je voudrais faire ces parcours dans cette Italie si riche.A te lire ainsi que GF, cela me tente d'autant plus.
Chardin...mon cœur s'agite, j'ai été bercée par deux repro sur le mur de ma chambre durant toute mon adolescence, celle du petit garçon au toton ainsi que celle de la maman qui alimente ses sages petites filles.
Il y avait aussi du Dali et du Picasso mais c'est une autre histoire!
Merci pour cet article passionnant ! j'imagine sans peine votre plaisir...Chardin, un peintre que je connais comme tout un chacun pour ses nature-mortes paisibles et lumineuses et ses scènes avec des enfants,mais sans plus... découvrir son oeuvre dans un beau lieu et une belle scénographie est un privilège...
RépondreSupprimer(très belle cette photo d'érable en fond de blog...)
Merci Michelaise de nous emmener en visite avec toi. C'est comme toujours un plaisir de parcourir ton blog, quel enrichissement !
RépondreSupprimerBonjour, Michelaise.
RépondreSupprimerDe Chardin à Morandi tout un tissu culturel écrit avec conviction et décrit avec amour.
Depuis longtemps je sens en toi une passion dans le monde de la peinture que tu dois facilement communiquer à tes étudiants.
Et ils ont beaucoup de chance.
Moi aussi.
Merci beaucoup pour ce partage.
Je t'embrasse.
Evelyne, incoryable mais pas un seul vélo à Ferrara, certes c'était un dimanche mais il y réganit une paix presque oisive, oiseuse, bref un presque tropgrand calme !
RépondreSupprimerAloïs, méchante !!! j'ai aussi visité cette expo Chardin au Grand Palais, un grand souvenir malgré une presse un peu trop grande autour des petites toiles. Je regarde encore le catalogue avec bonheur. Quant à Morandi, je dois bien avouer n'en avoir jamais entendu parler avec cette découverte bolonaise. Pourtant, ainsi que le remarque Herbert, l'Histoire de l'Art est ma vocation ratée, et s'il m'arrive de parler de peinture à mes étudiants, vous imaignez combien c'est rare en enseigant la gestion ! Quoique !! l'an dernier je leur ai détaillé "le verrou" de Frangonard (je ne sais plus sous quel prétexte), et il faut avouer qu'ils ont adoré !
Norma, j'avoue que même Alter, inconditionnel s'il en est de l'Italie, ne l'est pas autant que toi !! Car les trains italiesn, bof, bof, ils sont cahotiques, toujours en retard et "sentent pas bon"... mais sparisti que c'est pratique en effet !! Dommage que vous n'ayez pas fait le détour par Ferrare, tu aurais aimé l'expo Chardin. En tout cas, on ne se croisera pas en février... encore qu'il ne faut jamais dire "fontaine..." car il y a un Bordeaux Milan chez easyjet, alors qui sait !!
RépondreSupprimerSiù, je te rassure, TA sainte Radegondereviendra forcément car ici, l'inspiration, au risque de paraître limitée, c'est l'estuaire (ce pot pourri de lumière pris du même point, à différentes heures, je n'arrive pas à m'en lasser) ou Talmont !!
Le Jardin des Finzi Contini, bien sûr, un grand classique pour nous aussi. Mais Siù, si tu ne connais pas Chardin, il faut faire un saut à Ferrara, je t'assure que cette rétrospective est splendide et voilà une bonne occasion de te démarquer de tes compatriotes !! Le parcours est superbement fait et permet de connaitre et comprendre ce peintre simple et pourtant touchant.
Martine, la scène du repas des deux fillettes est absolument craquante, cette jolie poupée au premier plan, surveillée pendant qu'elle dit sagement son benedicite par l'oeil attentif de la maman et celui un peu plus agacé de sa grande soeur, est une tellement jolie histoire ! Une reproduction destinée à faire de toi une gentille petite fille, tes parents avaient le sens du sujet !
RépondreSupprimerCatherine Chardin est un peintre discret mais justement, tellement attachant car c'est merveilleux de se laisser aller à la simplicité.
Je suis certaine Astheval que tu aurais aimé cette exposition, toute en douceur et lumières effleurées.
Merci Michelaise.
RépondreSupprimerJe note Chardin à Madrid en 2011
Passionnant votre voyage.
Eh! bien , Michelaise, merci.
RépondreSupprimerJ'en sais un peu plus sur toi.
Mais j'ai toujours pensé qu'Ingres avait le génie de s'introduire pour éveiller magistralement le talent des autres.
Cela dit, ta sensibilité , tes étudiants doivent la sentir quelle que soit la discipline enseignée.
Je t'embrasse.
Voilà donc pourquoi tu me parlais de Chardin, c'est trop d'honneur Michelaise. Ton article est d'une ampleur incroyable.
RépondreSupprimerMichelaise, votre publication me passionne! Quelle chance vous avez eue de voir cette exposition des oeuvres de Chardin à Ferrare! Ses natures mortes contiennent tant de symboles et de subtilités qu'elles en deviennent presque mystiques. Quant à celles de Morandi à Bologne, je les trouve très émouvantes. Il s'en dégage une grande paix et en même temps, une variation de couleur résonne avec une incroyable force parmi les autres couleurs.
RépondreSupprimerMerci encore!
Anne
Gérard, j'ai vraiment pensé à Chardin en voyant ta photo, et j'ai trouvé que c'était marrant comme coïncidence
RépondreSupprimerAnne, j'ai vraiment apprécié Morandi après avoir vu Chardin. Une volonté commune de "mettre en scène" les objets, avec minutie, entêtement, pour faire chanter la couleur, que je n'avais pas saisie à la première "lecture" de Morandi. Une découverte passionnante donc.
J'avais vu aussi les toiles de Chardin à Paris. Ton billet me rappelle cette exposition que j'avais bien aimée mais à Ferrare ce doit être autre chose, deux lumières qui se rencontrent!
RépondreSupprimerJe ne connais pas ni Ferrara ni Bologne, tu nous donnes encore par tes derniers billets une envie irrésistible de visiter ces deux villes!
Merci pour ce partage passionnant!
Enitram l'expo de Paris était un grand moment. Elle était plus conséquente que celle de Ferrarre où il n'y avait que 80 toiles (peut-être 200 à Paris) mais j'avoue, qu'en ce qui me concerne je préfère une jauge plus basse car l'attention finit par faiblir et c'est dommage, en face de chefs d'oeuvre, de finir par ressentir une fatigue et un ennui que ne justifie que le nombre trop grand de toiles à voir. A Ferrare aussi, la présentation, parfois une seule toile dans une salle, mettait furieusement le peintre en valeur. Et enfin, le calme rendait la visite plus aisée. Malheureusement car les italiens n'honorent pas cette expo à sa juste valeur... eux qui nous envahissent dès qu'il est question de Cézanne, ils devraient profiter de cette expo pour découvrir un peintre qu'ils reverraient ensuite avec plaisir au Louvre... car le Louvre aussi, ils l'envahissent. De Paris, je garde une impression de presse intense durant les premières salles, et de vide total dans les dernières, celles de l'étage, les visiteurs épuisés parcourant les dernières salles au pas de charge !
RépondreSupprimerJ'ai aussi beaucoup aimé Ferrare et Bologne. D'où viennent les belles photos de Morandi? Les avez vous prises vous même (j'ai toujours des scrupules)
RépondreSupprimerN'est-ce pas Miriam que Ferrare est une ville splendide, une belle endormie. Oh non, les photos n'ont pas été prises dans les musées, je n'ose pas braver les interdits, trop craintive mais surtout, je me fais pincer à chaque fois alors que tout le monde clique à tout va autour de moi je suis toujours la proie d'un gardien zélé. Et puis, je trouve un peu ridicule d'aller dans les musées pour faire des photos... pas terribles en général. Alors j'ai deux techniques : soit internet (une mine n'est-ce pas) soit j'achète le catalogue (de l'expo, du musée) et je fais des photos du livre. En prime j'ai une belle trace de ma visite, avec textes souvent fort passionnants. Seul inconvénient, cela pèse un âne mort au retour dans la valise et Alter râle !!!!
RépondreSupprimerc'est mon dernier séjour en Italie l'été dernier, Bologne et trois jours à Ferrare, ma petite photo en est d'ailleurs son théâtre, une ville dont je garde un très joli souvenir!
RépondreSupprimer