Quelques images en mise en bouche : autant commencer le récit de notre petit week-end en vous peignant sans détour la grisaille du Nord ! Une monochromie hivernale sans doute moins séduisante que les teintes chatoyantes dont Bruges sait parfois se parer, mais pas sans charme. Bruges la paisible, un peu endormie quand les touristes l'ont abandonnée, alignée en sages ruelles par lesquelles il fait bon se perdre...
Bruges déserte, qu'on parcourt en faisant sonner des rires déplacés dans cette ambiance d'un calme distingué, qui semble se jouer de nos regards curieux.
Bruges aux angles droits, aux proportions raisonnables, aux harmonies savamment distillées, qui, sous un aspect de symétrie parfaite, cache ses faiblesses et ses fragilités ...
Bruges aux reflets légendaires, qui joue de ses canaux avec une modestie qui sied à son caractère réservé de fille du Nord à qui l'on n'en conte guère...
Bruges et ses petits grains de folie, soigneusement cachés, qui ne se révèlent qu'à la tombée du jour, comme d'inavouables extravagances dans cette ville si pondérée...
Bruges, en un mot, la ville qui devrait servir d'emblème à Bon Sens et Déraison, une ville trop bienséante pour être aussi sage qu'elle le prétend, trop ostensiblement vertueuse pour ne pas cacher quelque sombre secret inavouable !! Bruges qui fait rêver...
Quel beau début de balade belge, même si le ciel était gris... Un vrai dépaysement semble-t-il...
RépondreSupprimerJ'aime tes photos mais j'aime aussi la conclusion de ton article... C'est un peu comme ça que je t'imagine : sérieuse mais pas si sage que ça, nous cachant peut-être un secret inavouable... (nous trouverons bien les moyens de te faire parler... ;-))
En tout cas je pense qu'en conclusion, qu'il s'agisse de Bruges ou de toi Michelaise, peut-être ne faut-il pas se fier à l'eau qui dort... ;-)
Oui, mais ils n'ont pas le Mistral qui disperse les sacs éventrés par les chiens et les mecs qui jouent au foot avec...Sourire..Je suis souvent tenté de jeter dans leur jardin les ordures et "sacs jaunes" mis en permanence par quelques habitants de mon village sur la voie publique en dépit des dates et horaires. En ville c'est pire et bien sûr les poubelles ne sont pas '"propres" comme à Bruges. Sans compter avec les crottes de chiens, les papiers gras, les frites et bouts de viande qui traînent devant les mauvaises baraques à frites et les kébabs ! Dans ce domaine Avignon, Arles et Marseille tiennent le pompon...
RépondreSupprimerTon commentaire me va droit au coeur Sylvie ! Quant à Bruges, qui est une ville que j'aime énormément, elle est en effet toujours fort épaysante. Même quand le ciel est gris et l'air humide. Nous y avons passé peu de temps, assez cependant pour avoir envie d'y revenir au plus vite
RépondreSupprimerJ'ai une tendresse toute particulière pour Bruges, première escapade de la sorcière et du crapaud. Il y a 30ans exactement, en Janvier... Même sous la pluie c'était ensorcelant. On a parlé aujourd'hui d'y retourner.
RépondreSupprimerJ'aime bien les Belges une fois... voir plus ;-)
Bises.
Oh oui, retournez y, la ville est intemporelle et parfaite pour les escapades nostalgiques en amoureux. Si tu veux, je t'indiquerai la chambre d'hôte que nous a recommandé notre hôte bruxellois sur Bruges : si elle est aussi agréable que la sienne, cela doit être sympa. Il semble que celle que reommande Tripadvisor (ma référence) est parfaite mais très chère. D'où cette adresse alternative, encore peu connue selon lui.
RépondreSupprimerEt Avignon l'été, avec ses affiches partout c'est tellement excessif qu'on oublie de s'en étonner. Quant aux vents belges, si l'on en croit Brel
RépondreSupprimerAvec le vent du nord qui vient s'écarteler
Avec le vent du nord écoutez-le craquer
Avec le vent d'ouest écoutez-le vouloir
Avec le vent de l'est écoutez-le tenir
c'est pas mal non plus !!
Ah la Venise du nord et ses canaux (beaux reflets Michelaise !)encore un endroit où j'aimerais aller...
RépondreSupprimerje rêve d'y aller, cette ville m'a toujours semblé très belle, et avec cette publication joliment documentée, vous me donnez de plus en plus envie !
RépondreSupprimerMais, en cette saison, vous avez dû vous cailler !!!
Encore une ville que j'aimerais visiter, mais peut-être est-elle un peu trop nordique pour mes goûts ensoleillés ?
RépondreSupprimerCe plat pays qui est le mien
RépondreSupprimerTu as oublié la conclusion!
Je garde un souvenir ému de Bruges où j'avais eu la chance d'avoir du soleil,par contre au retour un policier avait eu le mauvais goût de placer un radar dans la périphérie lilloise et cela m'avait valu deux points,c'était donc après 1992 selon Lulu!!
Bonne journée
Bonjour, Michelaise,
RépondreSupprimerBruges sous toutes ses coutures avec une belle enseigne en conclusion.
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Je rêve d'aller à Bruges alors autant te dire que je me suis régalée avec tes photos et tes propos...
RépondreSupprimer"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'on croit" disait La Rochefoucault ! Cela pourrait s'appliquer aussi à Bruges. Vous avez eu de la chance que la ville soit déserte. Sans doute avez-vous pu en toute quiétude profiter des allées silencieuses du béguinage et vous régaler de peinture...
RépondreSupprimerJe voulais absolument aller au béguinage mais nous avons passé beaucoup de temps à l'exposition et il était trop tard... moins de regret car l'endroit est particulièrement magique au printemps quand les jonquilles le piquent de couleurs tendres !
RépondreSupprimerMais dites-moi vous êtes nombreux(ses) à rêver de Bruges : il faut "passer à l'acte". Ou y retourner...
Aloïs, côté plat pays, je suis servie tu as raison !!
J'y retourne toujours avec plaisir.
RépondreSupprimerRelire en rentrant "Bruges la morte"...
Ce sera lire Evelyne car je ne l'ai pas lu, et je lirai aussi "la petite dame dans son jardin de Bruges" de Charles Bertin, conseillé juste avant mon départ par Aiffelle !
RépondreSupprimerMichelaise,oui, oui, indique nous les coordonnées de la chambre d'hôte, on va demander un tarif de groupe ;-)
RépondreSupprimerVraiment, il faut que j´aille à Bruges.
RépondreSupprimerBonne journée Michelaise