Comme la plupart d'entre nous, je suis une lectrice impénitente et, même si cela n'est pas très intello, j'avoue avoir une passion compulsive pour les romans policiers nouvelle norme. Faciles à lire, sans prise de tête, ils assurent une évasion à bon compte, qui compense fort bien mon absence de goût inné pour l'exotisme ! La fébrilité du dénouement ne me saisit que très rarement, l'intrigue des policiers actuels n'étant souvent qu'une "couverture" pour parler d'un milieu, pour décrire des états d'âme, et le plus souvent pour analyser des problèmes de société.
L'angle d'approche est différent selon les séries. Certaines sont prétexte à découvrir un pays : ainsi Qiu Xiao Long qui, à chaque opus, nous offre une visite toujours plus approfondie de la Chine et particulièrement de la région de Shangaï. Avec Indridason on s'immerge dans une Islande gangrenée par la violence, qui n'a rien de pittoresque mais est certainement fort réaliste. Nesbo, après nous avoir fait découvrir une Norvège presque aussi dure que la Suède de Stieg Larson, balade son héros entre l'Australie et Bangkok, car ce dernier commet bévues et erreurs qui font que ses supérieurs éprouve sans cesse le besoin de l'éloigner !! Quant à Alexander McCall Smith, il nous dévoile un Bostwana sympathique, au travers d'histoires qui sont plus des contes moraux que de réels policiers (il n'y a jamais de mort chez lui).
D'autres séries sont dédiées à une ville : tout le monde connait Dona Leon qui nous livre Venise comme si nous y vivions, tant et si bien que dans le dernier, Brunetti, malgré une incursion tout à fait inhabituelle à Vérone, parle plus de la ville que de l'affaire en cours. Il y a aussi l'Edimbourg presque méridionale d'Alexander McCall Smith, Marseille avec Izzo et tant d'autres. Parfois c'est d'un métier qu'il est question et j'affectionne particulièrement les profileurs de Cornwell ou de Connely, et encore plus la brigade de protection du patrimoine menée par Bollando et Flavia, qui, sous la plume de Iain Pears défend bec et ongles les richesses artisitiques italiennes. Et c'est grâce à la série de Harry Kemelmann que j'ai tout appris du "boulot" de rabbin !
Certaines séries "font" dans le pittoresque : il est ainsi pour Pierre Magnan et son inénarrable commissaire Laviolette, Fred Vargas dans la série des évangélistes, ou bien sûr Camilleri et sa Sicile authentique et savoureuse. Quand c'est une époque, on frise le polar historique. Anne Perry assaisonne l'Angleterre victorienne de quelques ingrédients sociaux fort originaux et Parot situe ses intrigues dans un Paris du XVIIIème plus authentique que nature.
Le point commun de tous ces romans policiers réside dans le personnage central : inspecteur de police, journaliste, rabbin, médecin légiste, procureur... Ces personnages sont le plus souvent attachants, humains, bourrés de crises de conscience et de problèmes sentimentaux. Bref, ce ne sont pas des super héros, mais plutôt des aventuriers explorateurs de l'âme humaine, aussi fragiles qu'intelligents. On adore leur côté poète décalé, on s'attache à leurs problèmes personnels insolubles, on partage leurs inquiétudes et leur mal-être. Ce qui compte, c'est la profondeur de la connaissance de l'humain; qui, le plus souvent s'ajoute à une étude sociologique très fine.
J'en étais là de ma réflexion sur le "polar nouveau genre", toujours un peu honteuse de ces lectures débridées dont, en général, on ne se vante guère dans les soirées mondaines (j'en vois sourire !! les pince-fesse michelais, on imagine !!!), où il est de meilleur ton d'avoir lu Hessel ou Welbeck, à moins qu'on n'y fasse discrètement allusion aux classiques, pour laisser supposer que votre livre de chevet est Les Pensées ou Les Lettres persanes. Mais étant, vous l'avez compris, dispensée de sauteries élégantes, je peux m'adonner à mon vice tout à loisir. Pourtant, je garde un embarras de bon aloi sur le sujet et quand j'ai croisé sur Amazon la thèse de Pascale Arizmendi consacrée au Paris de Nicolas le Floch, j'y ai vu l'occasion de justifier un peu ces tendances inavouables. Car Amazon n'ignore rien de mes dévergondages littéraires, et m'a proposé ce bouquin au vu de mes achats précédents !!
Une thèse, une vraie, qui s'attache à décortiquer dans les plus petits détails l'oeuvre de Jean François Parot, qui traque l'auteur dans ses derniers retranchements d'inventeur, qui vérifie sans concession la moindre de ses sources et analyse sévèrement chaque référence. Une thèse écrite par une agrégée de lettres qui argumente autour du "tableau de Paris", tel qu'il apparait dans les 7 premiers romans de la série consacrée au commissaire Le Floch. L'érudition de Madame Arizmendi lui permet de slalommer avec naturel dans les intrigues complexes de Parot, mais aussi dans les archives, dans les oeuvres littéraires et autres ouvrages d'historiens qui ont fourni à l'auteur son matériau, sa matière première pour les romans en question. Et tout cela dans une langue alerte, une thèse, en un mot, qui se lit comme un roman !
La première partie est consacrée à Paris, la ville mythique, la ville corruptrice, la ville des "Lumières", Paris surtout, telle qu'elle apparait au petit provincial éclairé qui la découvre avec crainte et passion. Il faudrait lire ces chapitres muni(e) d'un plan XVIIIème de la capitale pour en savourer toutes les subtilités. La deuxième partie insiste sur tous les paradoxes de Paris en cette fin d'Ancien Régime : archaïsmes et modernités sont envisagés dans tous les domaines de la vie courante : hygiène, sécurité, gastronomie, loisirs, plaisirs...
J'avoue avoir trouvé la troisième partie, plus de "technique littéraire", moins captivante : on s'y perd dans la traque aux citations, les byzantinismes de l'italique et des guillemets, mais on y découvre quelques idées intéressantes sur l'érudition au XVIIIème. La dernière partie s'attache à démontrer comment Parot a utilisé toutes les astuces du polar pour mettre en valeur l'influence des Lumières sur ses personnages principaux et pourquoi le choix de cette époque est, finalement, très pertinent.
Une lecture aisée, érudite et documentée, un vrai travail de bénédictin de la part de l'auteure qui donne envie de relire, un plan de Paris d'une main, sa thèse de l'autre, l'oeuvre d'une richesse incroyable de ce diplomate reconverti à l'écriture. Car ces romans nous donnent à voir une époque, ses interrogations, son évolution tant mentale que territoriale, ses moeurs, ses coutumes, ses inquiétudes. Bref une série qui rend palpable la vie de nos ancêtres proches et qui, même si Pascale Arizmendi relève quelques très légères approximations, se révèle d'une précision historique redoutable. Et sans doute aiguillonné par ce travail, est-ce ce qui explique que le dernier volume de Parot, "L'honneur de Sartine", soit aussi pointu dans les références, et écrit presque en authentique langage XVIIIème. Au point que l'historique semble gagner sur le polar !
Mon éducation a fait que comme pour les bandes dessinées ,je n'avais pas droit aux polars.
RépondreSupprimerDe ce fait j'en lis peu si ce n'est lorsque je suis en transit littéraire.
C'est à dire lorsque je viens de terminer un excellent livre et ne suis pas capable de me plonger dans un autre.
Cela me permet de faire une transition
Sinon j'ai toujours le sentiment de perdre mon temps et je suis incapable de dire pourquoi car je ne vois pas pourquoi un policier serait déprécié par rapport à un roman pourquoi je fais une différence qualitative.
Involontairement je crée une classification et de ce fait je me ferme des horizons.
Car si je continue dans mon "raisonnement",je pourrais aussi établir une différence entre polar,policier,thriller,roman,nouvelles,nature writing.....
Et même entre policiers il y a des genres très différents ! ne serait-ce justement que l'importance de l'intrigue ou, au contraire, la prééminence de la... sociologie ? oui c'est ça, le policier en tant qu'étude de moeurs. Ce sont ceux que j'affectionne. Quant aux BD faudra un jour que j'en dise deux mots, certaines séries me comblent mais je n'y connais pas grand chose.
RépondreSupprimerNous n'avons pas les mêmes lectures (mais peut-être avons-nous malgré tout les mêmes valeurs !). Je lis beaucoup, presque jamais des polars...
RépondreSupprimerEt j'essaie de faire travailler les libraires...
Amazon a été régulièrement épinglée pour son fonctionnement opaque, le quasi-fichage de sa clientèle et l'aide que cette société apporterait au mouvement créationiste.
Ceci dit le bouquin d'Arizmendi m'intéresse. Je lirai peut-être, lorsque j'aurai éclusé ma pile actuelle...
Sur ce je prends mon dernier achat: Emmanuel Garnier, "Les dérangements du temps". Intéressant mais fort mal écrit avec des phrases comme "une étude extrêmement exhaustive" . Et dire que ce bouquin a reçu un prix ! Tout fout le camp !
J'ai l'impression que je lis moins de polars que toi, mais j'y trouve une distraction qui est la bienvenue. Souvent d'ailleurs, ils en disent plus que bien des romans plus "honorables" aux yeux de certains milieux. A propos d'Indridasson, j'ai rencontré récemment Avar Audur Olafsdottir, dont tu as peut-être lu "rosa candida". Elle a écrit ce genre de roman candide et optimiste, un peu en réaction aux polars islandais dont elle dit qu'ils ne correspondent pas à la réalité du pays, nettement moins violent que décrit.
RépondreSupprimerEst-ce que tu connais Veit Heinichen? C'est un éditeur allemand qui est devenu triestin et auteur de six polars jusqu'ici, protagoniste le commissaire Proteo Laurenti: on lit avec grand plaisir -s'est mon avis bien sur- ces histoires qui se déroulent à Trieste, que Heinichen démontre de connaitre et d'aimer meme et beaucoup plus et mieux que les triestins memes. C'est d'ailleurs quelqu'un de très très aimable et sympa. Et pourtant... Il a été persécuté par quelqu'un qui s'est acharné à le diffamer en envoyant des centaines de lettres contenant d'accusations infamantes de pédophilie. Ironie du sort, la police n'a pas réussi à en démasquer l'auteur, qui seulement quand Heinichen, après plus d'un an, a décidé de mettre au jour cette affreuse histoire, a enfin cessé de sévir.
RépondreSupprimerPour revenir aux romans, ils ont été aussi filmés pour la TV allemande, le "bureau du commissaire" tout à coté de chez moi (et merci le tournage pendant lequel j'ai pu économiser l'électricité, ma salle de bain étant illuminée à jour par les projecteurs). Je sais qu'il a été traduit aussi en français, donc... allez hop!
P.S. Non, je ne tire aucun pourcentage de la part de Veit Heinichen, oui, c'est quelqu'un que j'aime bien en tant que personne aussi bien qu'auteur.
Nous sommes de grands lecteurs de polars, particulièrement de séries, d'ailleurs je présenterai l'une d'entre elles dans ma lecture du mois, en février.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'inspecteur Chen de Qiu Xiao Long, en dépit du récit très lent et de l'intrigue un peu téléphonée...
Je n'aime pas Fred Vargas, un peu trop convenue mais j'adore les Connely et le personnage de Harry Bosch
Connais-tu les Jonathan Kellerman, le héros est un psychologue et ce n'est pas mal du tout !
Après le "Sans Brunetti" de Donna Leon paru il y a 3 ans , une nouvelle parution est annoncée pour fin Février 2011 : "Brunetti passe à table" ; 100 recettes pour découvrir l'authentique cuisine familiale italienne avec des textes inédits de l'auteur ! Que dire de cette évolution ?? Et dire qu'Henning Mankell a décidé de mettre un npoint final à sa série avec Wallander ...
RépondreSupprimerJe ne lis pas de "polars" ni de romans policiers, je préfère cette dernière appellation ! Est-ce grave ? Je serais tentée par celui de Le Floch, le dernier que tu nous présentes, peut-être parce que j'aime l'Histoire !
RépondreSupprimerBon dimanche !
Je ne sais pas si Daniel Pennac avait cité les romans policiers dans son ouvrage au sujet de la lecture... Mais qu'importe donc le sujet si l'on se fait plaisir... Je suis pour tous les genres pourvu que l'on en retire une satisfaction. J'aime plonger dans un livre et le verbe "plonger" ne me semble pas anodin car alors le monde se transforme autour de moi et plus rien ne semble exister. C'est comme si je me retrouvais dans une bulle magique où ce qui se passe à l'extérieur ne m'atteint plus. Qu'ils 'agisse d'un roman historique, d'un polar, d'une belle histoire d'amour, d'un thriller (pas trop horrible : j'ai horreur de l'horreur...), j'aime cette sensation d'urgence qui me prend dans la journée et qui me fait dire "vivement ce soir que je reprenne mon bouquin". Je n'aime pas m'ennuyer lorsque je lis , ni galérer pour comprendre ce que je lis car je n'ai plus maintenant la cervelle suffisamment alerte pour des lectures compliquées. J'en suis désolée. Il m'arrive d'en avoir honte aussi mais je chasse vite cette impression en me moquant ouvertement de ce neurone faiblard qu'il me reste aujourd'hui...
RépondreSupprimerEn tout cas, tu n'as pas à te cacher d'aimer les romans policiers. Ce vice est bien doux et j'imagine qu'il est amplement partagé par d'autres.
Bon dimanche à toi Michelaise et bonnes lectures... J'ai profité de ton article pour noter au passage certains auteurs et j'attends impatiemment que tu nous parles des BD qui te comblent...
Oh la la Michelaise, Stieg Larsson c'est pas la Norvège, c'est la Suède !! Tout comme celle de Hennig Mankel pour lequel j'ai en ce moment un vrai coup de coeur. Très sombre, comme son "héros" principal, Wallander, il nous fait découvrir d'autres pays (l'Afrique du Sud, les pays baltes...) et surtout nous permet de voir la Suède sous un jour moins rose que ce qu'on en imagine généralement. Mais ça, on en avait une petite idée à travers Larsson, déjà.
RépondreSupprimerDans ceux que tu cites, j'aime particulièrement Vargas... et aussi Anne Perry. Dont j'ai découvert avec stupeur, grâce à internet, qu'elle avait elle-même été impliquée (c'est le moins qu'on puisse dire) dans un meurtre...
Bon dimanche !
Roberto comment sais-tu que nous n'avons pas les mêmes lectures ?? je ne parle ici que des polars, mais je lis quantité d'autres choses ! Et je partage ton point de vue quand c'est mal écrit, je laisse tomber ! enfin je lis en diagonale rapide ! pour m'en débarrasser...
RépondreSupprimerAiffelle, j'ai vu que tu es très éclectique et je trouve sur ton site pas mal d'idées, en tous genres, et j'avoue que j'aime bien musarder !
Ah Siu, Trieste par Heinichen, ko, je fonce... t'ont-ils aussi fimée dans ta salle de bain ??!!! je veux voir le film !
Norma, je connais Kellermann et je crois qu'il écrit aussi avec sa femme ? est-ce lui ? en tout cas, je connais mais j'en ai lu un ou deux, je devrais suivre, car c'est un des charmes de ces polars d'un nouveau genre que de mettre en avant l'anti-héros et son évolution personnelle.
QUOI Mankell abandonne Wallander ?? Mais qu'allons-nous devenir ! Il y a les recettes de Brunetti comme il y avait eu celles de Le Floch justement, cuisine XVIIIème cela valait son pesant d'indigestions assurées. Il y a aussi les balades dans Venise sur les pas de Brunetti !!
Enitram, si tu aimes l'Histoire et que tu veux lire Le Floch, à mon sens il faut commencer dans l'ordre chronologique et prendre le 1er ! car lire l'Histoire à l'envers c'est pas marrant ! surtout si tu veux voir comment Le Floch petit à petit s'imprègne de l'esprit des Lumières !
Oxy, j'ai aussi horreur de l'horreur !! Quant au complexe policier, c'est du pipeau, j'ai pas de complexe, j'assume ! Par contre, j'aime bien ce que tu dis, qu'il te tarde d'arriver au soir pour reprendre ton bouquin ! cela veut dire que je ne suis pas la seule à m'interdire de lire pendant la journée, au risque d'y passer toute ma vie !! Je m'impose la lecture limitée au soir pour éviter les dérapages... et quand il s'agit de faire autre chose, voir un DVD par exemple, j'avoue que j'ai du mal à renoncer au plaisir du bouquin !
Odile, j'ai rattrapé la bourde, en fait Larsson je n'ai lu que le premier, avant qu'il soit "à la mode" et comme je suis teigneuse parfois, j'ai jamais lu la suite parce qu'il était devenu tendance. Reflexe idiot mais bon, ils sont là, je le lirai. Du coup, j'ai pas intégré le pays ! et comme je suis nulle en géo, Aloïs te le confirmera... Mais que dis-tu, Perry impliquée dans un meurtre ! vite, vite, je vais me renseigner !!! je plaisante mais c'est marrant comme info, à approfondir.
Voilà de la belle lecture, celle qui fait passer du bon temps dans l'intrigue, la découverte de personnalités souvent bien bousculées; on rentre dedans comme dans un manège "fantôme" et on en ressort souvent étonnée, parfois essoufflée mais le plus souvent ravie pour ma part.
RépondreSupprimerJe lis entre autres bouquins divers et variés, n'étant guère influencée par les Prix décernés, des polars du côté des amérindiens, pour info si cela vous tente les uns et les autres...
Le disparu Tony Hillerman qui au travers de deux indiens navajos nous fait connaitre les us et coutumes de ces peuples que l'on a voulu américaniser mais qui essaient de vivre sans oublier leurs traditions ancestrales.
Il y a également Abigail Padgett, James D. Doss...cela me fait penser qu'il y a un petit bout de temps que ces deux là n'ont pas été traduits avec des nouveautés...
Aucune honte à avoir pour ma part, ce genre de livres sur les étagères de ma biblio voisinant avec les BD et les traités de musique ancienne. Cela semble faire bon ménage...dans ma tête c'est sûr!
Ce qui reste jouissif dans tout cela, c'est la rencontre avec des personnages aux psychologies déroutantes confrontés à des situations anormales, le goût des images que cela provoque en moi* ,sans oublier la sensation du papier et des pages que l'on tourne pour découvrir la vérité qui sait se faire attendre...je m'en délecte avec force patience!
*- vous les voyez en noir et blanc ou en couleurs?-
En noir et blanc je crois Martine... je ne me suis jamais vraiment posé la question mais c'est la réponse qui me vient spontanément. Nos bibliothèques doivent se ressembler même si j'ai éprouvé le besoin de classer : les polars d'un côté, les romans d'un autre, les essais d'un troisième, les livres d'art ailleurs, les BD ensemble. Mais c'était à l'occasion de mon installation à Meschers, c'est même par ordre alphabétique ! N'empêche que les amérindiens, après tout, pourquoi non ?? ça se tente !! Quant à la patience nécessaire avant d'atteindre la fin, cela fait en effet partie du jeu !! Je suis moins sage que toi à cet égard !!
RépondreSupprimerJe me demande comment vous faîtes pour blogger, discuter, travailler, cuisiner, visiter, sortir au théâtre...et lire autant de livres !
RépondreSupprimerJe me souviens de Raymond Chandler, Dashiell Hammett...mais ça remonte à des années...ce que je préférais c'était le design assez chic de la Série Noire en livre de poche, souvent dans les mains des acteurs de la Nouvelle Vague !
Bonjour, Michelaise.
RépondreSupprimerLe corps central et ce qui tourne autour...
J'ai toujours l'impression d'être mené en bateau, quand je lis un roman policier...Et je suis surpris que ce genre littéraire puisse te conduire à un épanchement aussi ciselé de tes sentiments.
Il faut donc que je revoie ma copie.
Quant à la thése de la professeure agrégée, elle m'interroge beaucoup.
Il est vrai qu'aujourd'hui ( comme hier ) on fait une thèse sur tout.
Merci beaucoup.
Et vive la police avec ses énigmes...
Bonne journée.
Je t'embrasse.
P.S. Je n'ai pas usé de tous les renvois. Je reviendrai.
Ah Evelyne, sais-tu que moi aussi je me demande comment ... mais, selon l'adage classique, qui peut le plus peut le moins ? Oups, c'est pas ça... as-tu vérifié, toi qui est maman de 4 enfants, que lorsqu'il faut des volontaires, pour une sortie, pour une kermesse, pour je ne sais quoi, ce sont toujours les mamans de nombreuse enfants qui y arrivent alors que celles qui n'en ont qu'un, et souvent ne travaillent pas, n'ont pas le temps ! En gros, plus on jongle avec le temps, plus on en trouve (du temps ?!!)
RépondreSupprimerHerbert, c'est sûr que le polar "classique" avec énigme, assassin insoupçonnable et dénouement final, c'est un peu ce que tu dis, on est mené en bateau. Le polar moderne parle de tant d'autres choses, parfois y a même pas de cadavre !!! et finalement ce n'est plus ce qui est important. Le meurtre est prétexte à d'autres développements.
donc pas vraiment entre parents-thèse :)
RépondreSupprimerOh là là que d'érudition dans ce billet , même sur les polars tu m'épates Michelaise ! moi aussi je suis lectrice de polars, thrillers et consorts...je n'ai pas honte de le dire, certains romans policiers sont formidablement bien écrits, c'est une évasion comme une autre même si je me suis interrogée sur ce qui me pousse à lire des choses aussi noires, la vie ne l'est-elle pas suffisamment? c'est sans doute aussi pour cela que j'ai des périodes avec et des périodes sans, en ce moment je n'en ai aucune envie, sauf à voir passer un Fred Vargas que nous lisons en couple et que nous aimons énormément...
RépondreSupprimerAlors là, je suis absolument fan du Commissaire Le Floch de Jean François Parot ! je n'ai pas encore lu le dernier mais tous les autres avec un grand plaisir ... C'est assez agréable de plonger dans ce Paris du XVIIIe ! Il vaut mieux les lire dans l'ordre de préférence. Aucune honte à lire ces polars historiques qui ne laissent aucun détail au hasard. Il semblerait que J.F Parot fasse appel aux lumières de personnes qualifiées pour ne pas faire d'anachronismes et rester dans le ton au niveau historique, langage, vocabulaire, etc ... Ne pas se priver de passer anc son charmant commissaire des bons moments !
RépondreSupprimerj'ai un peu laché l'affaire, avec la généalogie qui est un polar permanent, mais souvent l'été lorsqu'on cherchait Lulu, la réponse était "elle cherche l'assassin".
RépondreSupprimerTu es très documentée,chapeau inspecteur Michelaise, et je reconnais quelques auteurs ou enquêteurs de mes collections.
En polar,faut que ça aille vite, je n'ai pas besoin d'emballage, c'est le crime qui compte, peu importe le contexte et l'apport culturel. Même mal écrit, même cuculamerloque, même maryhigginsclarké, pas besoin de prétexte, je cherche l'assassin même dans les bas-fonds. C'est un alcool fort.
COmme tu y vas Lulu, même Mary Higgins Clark ! C'est vraiment hard comme goût pour le polar, le "vrai"
RépondreSupprimerArtemise, non seulement Parot se documente mais c'est vraiment un spécialiste et je t'assure que l'auteur de la thèse ne lui passe RIEN !!! Elle analyse TOUT dans les moindres détails, et avoue qu'il est presque à 100% au-dessus de tout soupçon !!
Tu as peut-être raison catherine c'est par période ! et cela doit dépendre de l'état d'esprit qu'on a.
.curiosité!!dans votre bibliotheque avez vous EMILE GABORIAU ,PIERRE ALAIN MAGEAU,ROBERT BONNIOT,SEBASTIEN LAROCHE....ETC ils gravitent aotour de MESCHERS
RépondreSupprimerVous me donnez diablement envie de lire cette thèse sur le Paris du "petit Ranreuil" - étant fan moi-aussi des polars de Parot que je suis depuis le tout premier... :-)
RépondreSupprimerEt merci au lecteur anonyme qui signale le "Brunetti passe à table, la cuisine de Paola Brunetti me fait toujours rêver...
Bonjour,
RépondreSupprimerJe gère le site de Jean-François Parot (http://www.jeanfrancoisparot.fr/) et je trouve très intéressant votre commentaire sur l'interaction entre l'oeuvre romanesque et le travail universitaire. M'autorisez-vous à le publier sur le site ? Vous pouvez me répondre à l'adresse suivante : sitenicolaslefloch@orange.fr
Merci d'avance pour votre réponse.
Bien cordialement.
Je suis une grande lectrice de polars de Vargas,Dona Leon, Izner, Brandreth etc ... Je vais noter quelques auteurs que je n'ai pas encore lus et qui, à la description, me tentent. C'est mon fils qui m'a offet mon premier Parot avec le cadavre anglais, espérant que cela me plaise, c'était la découverte et cela m'a plu.
RépondreSupprimerBonne journée,