Aujourd'hui, encore une rencontre, avec une copinaute pas blogueuse, mais copinaute tout de même ! Toujours trop courtes ces rencontres, on a tant de choses à se dire et tant à bavarder que le temps s'enfuit à tire d'aile. Au moment de se séparer, on se la joue "je te raccompagne"... car elle devait reprendre le bus pour aller travailler (et bien sûr, je l'avais mise super en retard). Donc, pour avoir encore quelques bribes de papotage avec elle, je m'arrime à sa sûreté parisienne, et nous voilà parties pour la place Saint Sulpice. A l'arrêt de bus, il est temps de se dire au revoir, elle s'inquiète de mon retour, là ça va, je m'en sortirai et soudain "Profites-en, va donc acheter quelques macarons chez Hermé... c'est juste là !". Pas besoin de me le dire deux fois, depuis le temps que je vous entends, vous les parisiens, nous en faire le panégyrique, je fonce.
Le choix est tellement vaste que j'en oublie le 2000 feuilles qui aurait dû me séduire. Je déglutis, je délibère avec moi-même et butine à travers la vitrine, au hasard, cela ne peut qu'être bon ! Une fois mon petit paquet emballé, je m'avise que je ne saurai jamais expliquer à Alter ce que contiennent ces délicieuses douceurs, je demande donc l'autorisation de photographier les descriptifs... Pas question, me dit-on fort aimablement, voulez-vous un crayon ?? Moyennement malin !! j'obstrue la queue en griffonnant sur mon carnet mais l'ambiance est calme si l'on en croit l'affiche de l'entrée(il faut cliquer sur la photo pour la lire) ! Y a qu'ici qu'on voit des choses pareilles... sauf qu'on retrouver ce genre de floklore à Meschers aussi, dès que la foule estivale vient s'agglutiner devant le "fournil de grand-mère" !!
Et voilà !! vous donnez à Michelaise une poche très chic, avec toute la délicatesse qui sied à un tel endroit, et elle repart d'un pas sautillant en vous balançant cela comme un vulgaire sac de patates. Résultat des courses, l'ensemble est arrivé un peu désordonné et je sens que vous allez me trouver rustre et vous dire en aparté que ces provinciales, décidément, elles sont toutes un peu barbares ! N'empêche, nous avons dégusté tout à loisir nos macarons (dont le tout nouveau à l'asperge verte et huile de noisette, fameux ma foi, vous m'en direz des nouvelles !) et quelques pâtisseries aux noms charmeurs et aux saveurs complexes. Crème brûlée, compote de cassis, biscuit moëlleux au citron, jus de vanille, mascarpone vanillé, sablé breton, j'en passe et des meilleures !! Promis, côté papille, et malgré les avatars que j'ai fait subir à ces savantes compositions, ce n'était pas du beurre aux cochons !! J'ai remis les fraises des bois en place pour la photo et taché de dissimuler du mieux possible les outrages que ma marche chaloupée avait fait subir aux jolis gateaux !
Empotée ? Je n'en crois pas un mot... Par contre je reconnais bien la gourmette et aussi la rigolote. Car ton article n'a pas besoin de 1000, ni même de 2000 feuilles pour me faire sourire...
RépondreSupprimerJe t'ai tellement imaginée balançant ton petit sac et faisant valser les fraises des bois... ;-) Tu es vraiment impayable Michelaise. Ne change surtout pas... :-)
Merci Oxy de ton indulgence, j'avoue qu'il faut bien cela pour pardonner mon massacre Hermé... mais c'était Miam !!!
RépondreSupprimerIls n'avaient plus celui au foie gras?
RépondreSupprimerPas mal non plus!!
Je ne fais que passer
Bonjour, Michelaise.
RépondreSupprimerTon soliloque est parfaitement réussi...
Gourmande, va...
Je t'embrasse.
Heureuse, premièrement, de ne pas etre la seule "copinaute pas blogueuse"... (en tout cas en bonne compagnie avec Roberto, si je me rappelle bien).
RépondreSupprimerDeuxièmement... j'ai du rire, car tu te définis rustre et provinciale, voire un peu barbare, alors que moi... je parierais qu'à ta place, au long du... long way home... et bien je n'aurais pas resisté à la tentation de saccager le précieux "petit paquet" pour en déguster en avant-première quelque délice !
Et comme tu n'as, au contraire, que coquinement balancé un tout petit peu ta poche à merveilles, je vais meme te demander: tu n'es par hasard pas à Westminster Abbey, aujourd'hui ??
Je t'interdis bien de dire que les provinciales sont empotées, nous valons bien les parisiennes .. Je suis entrée une fois chez Hermé et puis j'ai changé d'avis et suis allée voir le concurrent. Mais je sens que je vais y retourner pour de bon un de ces jours.
RépondreSupprimerMoi aussi tu m'as fait sourire ! mais rassure -toi en débarquant chez hermé la première fois on se sent toujours un peu provinciale !!!
RépondreSupprimerHihi Aifelle, Catherine, je savais bien que j'en ferais réagir plus d'une avec mon histoire de provinciale... et encore, je l'ai faite "soft" !!!
RépondreSupprimerHerbert, c'est exactement cela mon blog, je soliloque !! pour vous faire sourire ...
Siu, tu es bon public, mais tu as raison, je suis finalement hyper sage, j'ai attendu le retour d'Alter avant d'attaquer mon petit paquet de douceurs inédites !