lundi 18 juillet 2011

LE MEILLEUR DU OFF 2011

Retour au bercail... le programme corné gît au fond de la valise, mais on a retrouvé un rythme de vie normal !! Il ne reste plus qu'à faire le point. Et comme il reste encore deux semaines de Festival, il peut être utile de partager ses enthousiasmes. On parlera des déceptions plus tard, il n'y a pas urgence à les ébruiter ! Avec les réserves d'usage en ce qui concerne le "bouchazoreil", ainsi que le nomme plaisamment Roberto : il en est des goûts comme des passions, si on ne les partage pas, il vaut mieux rester sur son quant à soi ! Voici donc mes pièces incontournables pour l'année 2011.  Ne suivez mes conseils que si vous partagez déjà quelques unes de mes critiques passées !!


Premier coup de coeur, une pièce splendide que nous avons déjà vue 4 ou 5 fois, parfois malmenée (je me rappelle en particulier la version du Off au cloître des Célestins en 2007, souvent jouée avec talent mais pas toujours facile. La pièce a été donnée au théâtre Mouffetard avant de venir en Avignon et les critiques furent largement élogieuses. Cette mise en scène, que la famille Claudel a approuvée, est construite sur la version modernisée par Claudel lui-même en 1954, dont le texte moins poétique est cependant plus accessible.
Je cite l'auteur pour rappeler l'argument très prenant de cette pièce : "Louis Laine, dernier représentant d'une race condamnée, en qui s'accroît peu à peu l'appel de l'horizon et de la mort, est allé chercher là-bas de l'autre côté de l'Océan le seul être, Marthe, une femme, qui ait le pouvoir, en même temps que la vocation, de l'arracher à sa pente. Mais dans nos grandes villes elles-mêmes, manque-t-il aussi de sauvages, c'est-à-dire d'irréductibles, engagés dans la protestation - est-elle complètement illégitime ? - de l'individu contre la règle ? Ce drame, l'Echange, nous montre un de ces conflits où les amants, malgré une attraction réciproque, née précisément de la contrariété, sont séparés par des intérêts divergents." Le propos est dérangeant, cruel et vénéneux et pourtant empreint d'une immense douceur. La langue est, comme toujours chez Claudel, virtuose et splendide : on y entend les rêves de fuite et de départ auxquels aspirait l'auteur en l'écrivant. S'y ajoute un profond sentiment de nostalgie, d'amertume et de regret du sol natal. C'est " le drame de l’exil, celui ... du poète appelé à choisir entre des appels, ou dirai-je des vocations apparemment contradictoires ; d’une part l’amour libre, la vie indépendante, la fantaisie déchaînée, l’art ; d’autre part, les forces obstinées et divines et conservatrices, la conscience, la famille, la religion, l’Eglise, le serment." ( Lettre de Claudel  à Gignoux, parue dans le programme du Vieux-Colombier, et dans Le Figaro du 22 janvier 1914). On trouve dans cette pièce les contradictions qui nous pétrissent, mais aussi une empreinte historique puissante. On y parle du dernier grand massacre des Indiens de Wounded Knee, trois ans plus tôt, de la montée du capitalisme, avec une étonnante prescience de ce que sera le grand krach boursier, de la fascination naissante pour l'américanisme et de tant d'autres choses. C'est une pièce éternelle et pourtant ancrée dans son temps. C'est ce qui la rend fascinante.
La mise en scène était superbe de sobriété et d'exaltation mêlée. Centrée sur le personnage de Marthe, interprétée de façon particulièrement convaincante par Isabelle Andréani, solide et dérisoire, pivot des folies de ce monde nouveau en train d'imploser, elle s'organisait autour d'une balançoire aux hésitations pathétiques. Gregori Baquet incarnait un Louis Laine poignant, tragique et léger, tandis que Xavier Lemaire campait un Thomas Pollock Nageoire particulièrement émouvant. Bref, pour moi, un des grands moments de notre Off 2011.



La programmation du Théâtre Buffon est faite par la même équipe que celle de La Luna et on y retrouve la compagnie "Les Larrons". Ici c'est Gregori Baquet, le fils du violoncelliste Maurice Baquet, Louis Laine dans l'Echange, en one man show... Il interprète avec beaucoup de respect une douzaine de nouvelles de Dino Buzzati extraites de "Il Colombre". Avec un humour discret et une grande sensibilité Gregori joue très juste. La mise en scène, un grand K de bois qu'il manipule avec adresse, se transforme tour à tour en banc, en pont, en canapé, en lit, en balcon ou en table. Cet unique accessoire fait vivre les scènes et donne beaucoup de relief au spectacle.
S'il fallait décerner une palme au public, ce serait le public du K qui m'a semblé, cette année, le plus "dans la pièce". Attentif et réactif, sans les rires gras qui assaisonnent souvent nombre de pièces, même et surtout hors de propos, enthousiaste et parfaitement dans le ton ! Après tout, la qualité du public compte aussi !!


Un autre grand moment de théâtre nous fut offert par Jean Claude Drouot (quercynois d'adoption !!) et son complice Serge Le Lay dans un texte absolument ébouriffant de Benedetto, jamais monté jusqu'à ce jour.
Li est vieux, usé et en guenilles, il demande pitié, il réclame justice. Il voudrait se venger, déchaîner encore des tempêtes sur ses filles qui l’ont trahi. Il n’est plus qu’un malheureux sans pouvoir, sans avenir, dépossédé et perdu. Fo, son fou, tente de  le protéger de cette folie qui le gagne, entre déchéance et colère, entre fureur et douleur. Le texte, créé en 1989 par Benedetto pour Alain Cuny n’avait jamais été joué et Jean Claude Drouot s’en est saisi avec l’immense talent qui le caractérise : il est superbe, et joue avec une fougue, une intelligence qui n’ont d’égale que la délicatesse de son partenaire qui lui renvoie les répliques avec une légèreté qui n’a rien de mièvre ou de servile. La mise en scène est très efficace, lumières, jeux de scène, tout est au service de ce texte prenant servi par un immense acteur, dont j'avoue être vraiment fan (je l'ai découvert en tant qu'homme de théâtre dans le Baladin du Monde Occidental, de Synge, et c'est un grand souvenir).
Nous avons vécu là un moment de grand théâtre et partagé un instant d’émotion vraie, quand Drouot nous a dit que deux ans auparavant, jour pour jour, Benedetto s’était éteint. La représentation du 13 juillet lui était particulièrement dédiée. La salle était loin d'être comble et je ne comprends pas pourquoi le public qui se presse à des inepties révoltantes ne se précipite pas pour voir ce chef d'oeuvre, servi par un acteur magnifique et. Une spectatrice plongée dans les critiques à l'entrée et à laquelle je conseillais vivement d'y aller, m'a dit "oh mais, j'irai à Paris" (mais je n'ai pas retenu où exactement ??)... A bon entendeur, salut !

nouvelles pièces courtes inédites d'Israel Horovitz

Nous étions allés voir en 2008 "Le Premier" joué par la compagnie des Aléas. Ils étaient particulièrement heureux car Horovitz était venu quelques jours auparavant et avait approuvé leur interprétation de ces petites pièces courtes, personnages quotidiens de chair et de sang, terriblement humains, pathétiquement fragiles. Il avait tellement apprécié qu'il leur confia ces nouveaux textes, petites scènes courtes qui disent l'air du temps (Beyrouth ça tue) ou celui des hommes et de leurs petitesses, jamais sordides. Un théâtre qui pose toujours des questions mais ne condamne pas, qui est lucide sans être cruel, qui nous raconte avec humour, finesse et générosité. 8 comédiens pleins de verve, agiles et précis rendent hommage à ce texte incisif et lui donnent vie, transformant le puzzle en une véritable pièce, pour notre plus grand plaisir. La mise en scène est inventive, sans tirer les draps à elle, en respectant le propos d'Horovitz qu'elle sert au plus près avec intelligence et parfois, humour. Le ton est mordant, réaliste et sentimental, complètement ancré dans notre réalité.

MADAME BOVARY
théâtre de marionnettes

C'est finalement une très riche idée que de représenter le texte de Flaubert en théâtre d'objets : les mots y prennent un relief inattendu et l'implacable histoire se déroule sous nos yeux incrédules comme si c'était la première fois. Les gestes précis et feutrés de Marie Delaye, la manipulatrice, décrivent sans concession les tourments inutiles de cette malheureuse victime d'elle-même. Le drame se déroule de façon prévisible et implacable, chacun des personnages n'étant qu'un jouet du destin qu'il s'acharne à vouloir éviter. De superbes éclairages, une bande son tout en subtilités, l'idée d'avoir traduit le texte en noir et blanc, sans fioriture inutile, tout cela traduit avec beaucoup d'à propos l'intention de Flaubert " On me croit épris du réel, tandis que je l'exècre. C'est en haine du réalisme que j'ai entrepris ce roman. Mais je n'en déteste pas moins la fausse idéalité, dont nous sommes bernés par le temps qui court."(A Edma Roger des Genettes, 30 octobre 1856).  Emma, dérisoire poupée dont les petits bras en plastique tragiquement levés et qui égratigne sans espoir les murs de sa maison, n'existe que l'espace d'une éclaircie : " Madame Bovary n'a rien de vrai. C'est une histoire totalement inventée ; je n'y ai rien ni de mes sentiments, ni de mon existence. L'illusion (s'il y en a une) vient au contraire de l'impersonnalité de l'oeuvre. C'est un de mes principes, qu'il ne faut pas s'écrire. L'artiste doit être dans son oeuvre comme Dieu dans la création, invisible et tout puissant ; qu'on le sente partout, mais qu'on ne le voie pas. "
(A Mlle Leroyer de Chantepie, 18 mars 1857). Comment rendre avec plus de précision l'esprit de l'auteur qu'en portant le texte de cette façon, dérisoire et pathétique.

Nous y sommes allés sur la recommandation prudente de Roberto et avons découvert là un "objet de théâtre non identifié" particulièrement réussi. La Manufacture fait partie de "nouveaux" lieux dont on parle et nous étions, nécessairement, un peu réticents : théâtre innovant, certes mais jusqu'où ?? Du vrai théâtre nous avait assuré Roberto, et de fait, la pièce, fort dense est construite sur un texte de William Pellier dont elle n'exploite pourtant que les deux tiers.
Critique de toutes les "représentations" qui ont prétention à traduire la vérité, nos vérités, la pièce égratigne sans concession la politique, le théâtre, la pornographie, la télévision, le coaching, internet, les DRH... en un mot tous ceux qui s'arrogent le droit de parler à notre place.
C'est déstabilisant, un brin acide mais réellement jubilatoire, même si le mot est dévoyé ! Pris à parti, malmenés pour notre passivité, nous finissons par être partie prenante dans cette ronde qui, par touches de plus en plus précises, déconstruit nos fragiles certitudes. Celles que nous avions en rentrant dans la salle. Bien protégés par le noir et la rampe !
Emmenée avec maestria par 6 interprètes talentueux, la représentation accueille en plus, chaque soir, un "acteur" improvisé, choisi vraiment au hasard dans le public pour venir partager NOS repères, dire NOTRE condition. A en croire les acteurs, la qualité de leur prestation dépend de la réactivité du public, et le soir où nous y sommes allés, ils l'avaient bien "senti" ce public et trouvaient que l'ambiance avait été porteuse. La spectatrice choisie ce soir-là, détendue et souriante, a d'ailleurs joué sa partie avec naturel : quand je suis allée la féliciter en lui demandant de m'offrir un autographe (voir la photo de mon programme en début d'article) je l'ai trouvée en grande discussion avec l'un des acteurs que, par le plus grand des hasards, elle connaissait : ils s'étaient reconnus à l'instant où elle est montée sur scène.

16 commentaires:

  1. De ton long texte, je retiens surtout Jean-Claude Drouot, et je partage ton enthousiasme. S'il passe à Paris, j'espère bien pouvoir le voir et l'entendre. J'ai une admiration sans bornes pour lui, depuis toujours ! Quelle stature, quelle présence...
    Et l'on ne peut s'empêcher de rêver à ce qu'aurait offert Alain Cuny avec ce texte...
    Bonne semaine, Michelaise.

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  2. Le texte est long Odile, sans grand égard pour mes lecteurs fidèles (qui savent trier !!) car j'ai la modeste prétention de, qui sait, être utile à qui chercherait des avis sur ces spectacles... j'aime en trouver quand j'y vais moi-même ! Mais tu as raison d'avoir surtout "tilt" sur Drouot, un acteur qui s'empare des rôles avec brio et ne déçoit jamais.

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  3. Ca y est, j'ai dépassé les 30 !
    Je garde le Drouot pour la bonne bouche. Grammaire...La Ronde, On ne paie pas (celle du Grenier à Sel), Moi, Caravage, Motobécane, le Flamenco à L'Oulle, font le plein tous les jours...Je n'étais pas très attiré par le Claudel mais je vais peut-être me laisser tenter...Histoire de grimper vers les 40...

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  4. Comme quoi, vous voyez mes lecteurs, on n'est pas les plus accros !! Quel parcours Roberto !! à propos du Drouot, on s'est offert le texte de Benedetto... Quant au Claudel, on a pris le DVD... j'avoue que la version 1954 est nettement plus facile, plus proche de nous que celle de 1894 (ou à peu près pour les dates !!)...

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  5. Je viens de lire tes derniers billets en commençant par le dernier !
    Tes critiques sont passionnantes, surtout pour quelqu'un comme moi qui fréquente peu les théâtres et les concerts...mais je comprends pourquoi: je ne suis pas organisée.
    Il faut se projeter, et je n'y arrive pas.
    Mon idéal de grand-mère quand j'étais jeune : celle d'Harold et Maud !
    Jean Claude Drouot est magnifique.

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  6. Bonjour, Michelaise.
    Quel foisonnement d'idées, d'appréciations, de sentiments...
    A chacun de prendre sa part ou de tout prendre.
    Je vais revenir lire ce billet.
    Le faire d'un seul trait ne suffit pas.
    Merci beaucoup.

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  7. Jean Claude Drouot!!
    Un grand habitué de notre région depuis longtemps il a tourné je cois Le Chevalier Bayard j'étais toute petite ,certaines scènes entre Saint- Céré et Latouille,beaucoup plus tard La Rivière Espérance à Carennac.
    C'est amusant j'avais eu envie il y a quelques temps d'aller voir ce que Levy avait fait de l'Echange et puis cela ne s'est pas fait.
    Encore une autre version

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  8. Tiens, tu as opté pour un fond aux couleurs de vacances !

    Bon, je te l'avoue honnêtement, z'ai pas tout lu... ! Sauf un mot qui m'a fait mourir de rire :

    le "bouchazoreil"

    Que je mettrais volontiers dans mon "Dico rigolo" !

    Biseeeeeeeees de Christineeeee

    PS/ Ben dis donc, tu t'es lâchée sur "Mes p'tis coms..." Merci de t'y être arrêtée !

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  9. Moi, ça ne t'étonnera pas, j'ai surtout tilté sur Madame Bovary et le théâtre d'objets et de mots. Plaisir à relire ces fragments de lettres. Claudel, en revanche, me laisse de marbre... J'aurais tendance à dire que c'est le Lully de la littérature (pour ne pas employer un adjectif que tu appliquais à Lully et qui commence par ch... et finit par ...iant!) Merci en tout cas de nous livrer ta sélection et de te frotter à Avignon que je déserte parce qu'il y a trop de Parisiens et aussi parce que le théâtre n'est plus ma chose (à la différence de l'Opéra).

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  10. Que d’expériences théâtrales riches. Vous avez du prendre beaucoup de plaisir, même s'il y a des moments plus ou moins réussis dans ce genre de grand festival.
    A noter: me voilà reconnue dans le monde de la photo!!!!
    La prise de vue de Jean Claude Drouot a été faite à Nice lors de son "Jean Jaurès" par mes soins en novembre 2009. Je vois sur la toile qu'elle a été récupérée, il est vrai que l'expression fixée au hasard de la discussion est intéressante et expressive.
    Question: faut-il protéger nos photos dans ce dédale d'images non professionnelles prises au
    long de nos parcours au jour le jour?
    Peut-être tout simplement être ravie de voir que le cliché est considéré comme bon,après tout, preuve d'une capacité à faire au mieux et à partager ce que l'acteur nous a offert à ce moment là...
    Belle journée à toi.
    Martine de Sclos

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  11. Evelyne, bonne idée comme idéal de grand-mère, je soucris à deux mains !
    Françoise, la mention de son caractère lotois d'adoption, mais convaincu, t'était destiné. Quant à la version de l'échnage que nous avons vue à Avignon, c'était certainement la plus limide, la plus claire compréhensible que j'aie jamais vue : une Marthe splendide, pivot de la pièce, et surtout, sans doute, la version revue par Claudel en 54, épurée et limpide.
    ET je suis presque sûre GF que, du coup, tu n'aurais pas pu trouvé cette pièce ch... et qui finit par "te". Bovary en théâtre dobjet, c'était drôlement bien trouvé, tu aurais sans doute aimé.
    Herbert, ton attention me va droit au coeur car ce n'est pas évident à lire quand on sait qu'on ne verra pas les pièces, mais qui sait, qui sait ??? En tout cas, mille merci pour ton attention.
    Coucou Christineeee je m'étais incrite chez toi mais je n'avais pan encore mis ton blog dans ma colonne de droite, du coup, je ne venais que par intermittence... pourtant c'est hyper sympa chez toi, et on "voit" de belle photos. T'as vu, bouchazoreil, c'est une invention de Roberto, et c'est une institution à Avignon. Faut pas tout lire, sauf si on cherche une info spectacle !!
    Alors ça, Martine je suis à la fois gênée et ravie d'avoir reproduit ta photo : gênée parce que je ne t'ai pas demandé l'autorisation (que tu m'offres cindemment, et je t'en remercie) : obligée de "prendre" un portrait sur internet car, c'est la nouvelle mode à Avignon, les photos sont interdites durant presque tous les spectacles... Eberluée aussi du hasard qui a fait que c'est justement ta photo que j'ai choisie, tu as raison, il est vraiment expressif... et la photo est bonne. Et ravie de partager avec toi la passion de cet acteur de talent. Merci encore d'avoir été là, en 2009... à Avignon, sur scène, c'était d'autant plus difficile que monsieur Drouot s'offre même le luxe de "finir" la pièce tout nu !! vi, vi, et sans impudeur de surcroît !!!

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  12. Qu'il est loin notre Thierry la Fronde par Jean Claude Drouot

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  13. "C'est un de mes principes, qu'il ne faut pas s'écrire. L'artiste doit être dans son oeuvre comme Dieu dans la création, invisible et tout puissant ; qu'on le sente partout, mais qu'on ne le voie pas. "
    J'ai relevé cette phrase, elle me plaît et je crois que j'aurais choisi cette pièce, ce spectacle de marionnettes !

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  14. Ah oui, Entitram, je suis totalement d'accord avec cette phrase que nombre d'artistes contemporains devraient reprendre à leur compte, il faut, pour être un GRAND, être modeste !
    Gérard, certes il a pris, comme nous, quelques années mais si tu savais ce qu'il joue bien... mieux ??? sans aucun doute, il faisait à l'époque de Thierry ce qu'on lui demandait, cela l'a lancé et c'est tant mieux.

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  15. ça donne vraiment envie ! Je vais surveiller les programmes de la région "au cas où"...

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  16. Oui bien sur un acteur de théâtre formidable...il a bien tourné si j'ose dire.

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