Non non, je ne vais pas vous reparler de cette pièce tirée de l'essai de Bertrand Russell que nous avons vue à Avignon. Drôle, quoiqu'un peu facile, le spectacle jouait sur du velours en rappelant combien le travail est douloureux, et combien il est préférable de le partager, afin que chacun ait du temps pour se cultiver. Tout à fait dans l'air du temps, mâtiné d'une apologie de la paresse et d'une critique assez vive des méfaits du productivisme, la pièce caressait le public dans le sens du poil et réinterprétait Russell de façon vaguement anachronique. Mais tout cela n'était rien à côté de la militante que j'ai rencontrée sur l'île d'Ouessant.
Notre conversation a commencé, c'est une évidence, sur une histoire de charentaises. Entendant d'une oreille rétive (je vous expliquerai pourquoi ensuite) que nous étions charentais, cette charmante dame m'apostrophe :
- Ah, moi qui rêve d'avoir de VRAIES charentaises...
- Pas de problème, vous chaussez du combien ??
- Du 38... on fait un échange pour l'an prochain, je vous tricote des chaussons d'Ouessant (des "beguen", j'ai trouvé même la "recette" !!)... et vous m'apportez des charentaises.
Et nous avons sympathisé. Oh de son côté, cela n'était pas acquis car elle m'avait repérée sur le bateau à l'arrivée (elle même rentrait de vacances) et m'avait trouvée bien agitée, me suspectant même d'activisme mondain. Impression désastreuse que je lui avais confirmée durant les jours suivants, toute occupée que j'étais de droite et de gauche, tentant quant à moi de meubler au mieux mon séjour sur l'île. Prendre des photos tous azimuts, passer les plateaux durant le pot d'après concert, ranger les chaises, rendre de menus services, elle me regardait d'un oeil atterré se demandant quels motifs pouvaient bien me mouvoir ainsi.
Car j'avais une attitude qui va totalement à l'encontre de la philosophie de Mireille. Oui, elle s'appelle Mireille, installée définitivement sur l'île depuis sa retraite, et occupée... à ne rien faire. Élevant l'oisiveté et son art au rang de sagesse atlantique, elle nous a expliqué combien une journée passée à ne rien faire pouvait être prenante. Avec un peu de charmante provocation, elle prétendait qu'elle avait du mal à faire comprendre cela à ses amis, son aspiration étant de laisser couler les journées en les remplissant le moins possible. Des petites marches, quelques lectures, pas de télévision, encore moins de sorties (vous imaginez Ouessant et ses folles nuits !!), préparer son repas, peut-être gratouiller un peu son jardin, tout cela suffit amplement à son bonheur. N'est-ce pas la sagesse, difficile à réaliser de surcroît, tant nous sommes persuadés qu'il faut agir pour vivre. Au point, comme j'en suis le bien triste exemple, de faire du stakhanovisme à tout propos.
Oh, je me suis bien calmée, mais avouons-le, notre civilisation de consommation, qui propose tant et tant, est difficile à contourner. Arriver à ne pas avoir l'impression que, si l'on ne fait pas ceci ou cela, on va rater quelque chose. Ne plus se laisser séduire par le discours ambiant selon lequel il faut, à tout prix, "en avoir été". Réapprendre les joies simples et répétitives, ne pas avoir honte de n'avoir rien à raconter, être simplement bien, vivant et attentif à l'air du temps. Nous, à qui nos mères ont répété sans varier "l'oisiveté est mère de tous les vices", nous, qui nous interdisons de lire en journée et avons toujours quelque chose d'urgent à faire, nous ne savons pas nous convaincre que "nul n'est indispensable", aphorisme qui, pourtant, a lui aussi bercé notre jeunesse.
Car j'avais une attitude qui va totalement à l'encontre de la philosophie de Mireille. Oui, elle s'appelle Mireille, installée définitivement sur l'île depuis sa retraite, et occupée... à ne rien faire. Élevant l'oisiveté et son art au rang de sagesse atlantique, elle nous a expliqué combien une journée passée à ne rien faire pouvait être prenante. Avec un peu de charmante provocation, elle prétendait qu'elle avait du mal à faire comprendre cela à ses amis, son aspiration étant de laisser couler les journées en les remplissant le moins possible. Des petites marches, quelques lectures, pas de télévision, encore moins de sorties (vous imaginez Ouessant et ses folles nuits !!), préparer son repas, peut-être gratouiller un peu son jardin, tout cela suffit amplement à son bonheur. N'est-ce pas la sagesse, difficile à réaliser de surcroît, tant nous sommes persuadés qu'il faut agir pour vivre. Au point, comme j'en suis le bien triste exemple, de faire du stakhanovisme à tout propos.
Oh, je me suis bien calmée, mais avouons-le, notre civilisation de consommation, qui propose tant et tant, est difficile à contourner. Arriver à ne pas avoir l'impression que, si l'on ne fait pas ceci ou cela, on va rater quelque chose. Ne plus se laisser séduire par le discours ambiant selon lequel il faut, à tout prix, "en avoir été". Réapprendre les joies simples et répétitives, ne pas avoir honte de n'avoir rien à raconter, être simplement bien, vivant et attentif à l'air du temps. Nous, à qui nos mères ont répété sans varier "l'oisiveté est mère de tous les vices", nous, qui nous interdisons de lire en journée et avons toujours quelque chose d'urgent à faire, nous ne savons pas nous convaincre que "nul n'est indispensable", aphorisme qui, pourtant, a lui aussi bercé notre jeunesse.
Alter affirme que notre propension à redécouvrir les bienfaits des sagesses orientales est une forme de protection contre la violence larvée du monde qui nous entoure. Le détachement est la parade ultime contre cette civilisation où celui qui agit est toujours critiqué et tenu pour responsable des conséquences de ses actes, alors même qu'on ne lui avait pas donné les moyens d'assumer ces responsabilités. Toujours est-il que, sagesse orientale ou éloge de l'oisiveté, les penseurs qui ont planché sur le sujet n'arrivent pas à la cheville de Mireille. Cheville qui s'alanguira de bien-être dans les confortables charentaises que je ne manquerai pas de lui apporter si nous retournons à Ouessant l'an prochain. Même si elle en fait plus un symbole qu'une véritable passion, car je doute personnellement de l'attrait de tels engins, lourds et inesthétiques. Dois-je vous avouer que je n'ai jamais porté de pantoufles ??
Cette Mireille doit etre ma soeur jumelle car -meme si j'habite une ville et pas une ile- ma façon de vivre se reflet dans la sienne comme dans un miroir...
RépondreSupprimerIl m'est donc impossible de ne pas penser "mais c'est moi !", quand dans ton billet je lis: occupée... à ne rien faire; combien une journée passée à ne rien faire pouvait être prenante; son aspiration étant de laisser couler les journées en les remplissant le moins possible; ne pas avoir l'impression que, si l'on ne fait pas ceci ou cela, on va rater quelque chose; ne pas avoir honte de n'avoir rien à raconter, être simplement bien, vivant et attentif à l'air du temps...
Bien sur (tu t'en doutais...) je vis la plupart de mon temps en pantoufles... A ce propos, tu m'as rendu curieuse et alors je suis allé les voir sur internet, ces inconnues de "charentaises": en effet, on aurait du mal à les définir vraiment sexy... mais par contre elles ont un air si confortable, donc W les charentaises !
Je sais bien pourquoi tu étais agitée sur le bateau!!!
RépondreSupprimerEh bien moi ne rien faire ma fatigue.Je ne suis jamais autant éreintée que lorsque je n'ai rien fichu de la journée
Et je dis je suis fatiguée de ne rien faire.
Et puis il y a tellement de choses que j'ai envie de faire,une vie n'y suffira pas.
Non non ce n'est pas pour moi l'oisiveté
Rien à faire et je crois que je n'ai même pas envie d'essayer
Aloïs, en fait nous avons découvert le pot aux roses à l'arrivée ! Par contre j'avais rencontré une super mamie qui m'a raconté sa vie et je t'assure que cela en valait la peine : une dame qui a été famille d'accueil pour tout un tas de jeunes à la dérive. Une vie très riche qui méritait d'être entendue.
RépondreSupprimerQuant à essayer l'oisiveté, qui sait, tu n'as pas forcément dit ton dernier mot ! Moi à ton âge j'étais pire que toi et si tu savais ce que je suis devenue !! Mireille me fait rêver !
Siu, je savais que Mireille te plairait; j'aimerais qu'elle lise ce blog mais dans son programme y a pas vraiment de place pour internet ! Et ravie de t'avoir fait découvrir les charentaises : dis-moi, tu chausses du combien ????
Elle me plaît bien ton amie Mireille.
RépondreSupprimerJ´aurais bien aimé la rencontrer.
Elle va à l´essentiel.
C´est ce que je me répète, mais je me dis : "Alba, mais toi, tu as encore de la vitalité, profites-en".
Je pense que ce sera plus facile, quand je serai un peu plus âgée...
Oui, oui j´y pense.
Je peux encore me permettre d´aller jusque Madrid, voir des expositions...
Donc ce sera pour plus tard.
Bon week-end Michelaise
"Il ne faut pas croire que la paresse soit inféconde. On y vit intensément, comme un lièvre qui écoute. On y nage comme dans l'eau, mais on y sent le frôlement des herbes du remords. Il y a dans la paresse un état d'inquiétude qui n'est pas vulgaire, et auquel l'esprit doit peut-être ses plus fines trouvailes."
RépondreSupprimerJules Renard
J'arrive très bien à ne rien faire dans la journée .. pas trop longtemps, quelque chose vient m'attirer l'oeil ou l'oreille et me met en mouvement. Tu ne t'autorises pas à lire dans la journée ? Cà ne me pose aucun problème .. un phénomène ta Mireille.
RépondreSupprimerHeu..oserais-je dire que j'adore les pantoufles (l'hiver). Mais que je les cache vite dès que nous avons des invités..
RépondreSupprimerL'oisiveté: il y a celle choisie et celle subie. Je ne connais, hélas, ni l'une ni l'autre. N'avoir rien à faire...le rêve (mais il n'appartient peut-être qu'à moi..).
W Siu et Mireille !
Les Idées Heureuses a dit...
RépondreSupprimerUne petite aparté en lisant ton texte... pas dans le vif du sujet!
"Elle aimait se lever en toute quiétude le matin après que le soleil ait commencé son travail de lumière. La plupart du temps les pantoufles ayant disparues sous le lit ancien, elle se déplaçait d'un pas sûr et tranquille, pieds nus.
Elle avait décidé, pour ne pas avoir de grands efforts à faire tout au long de ses déplacements, d' habiter un endroit de plein pied. Chose faite depuis quelques mois, où de la chambre à la cuisine toute déambulation n'était que douceur.Son geste premier était de mettre en marche la cafetière. Un petit bouton rouge sur lequel elle n'avait qu'à appuyer, sans force et elle pouvait se mettre dans l'attente du chaud breuvage, prenant alors son temps de regarder par sa large fenêtre le paysage qui l'entourait évaluant la météo, qui ponctuerait sa journée.
Tout était planifié, une grande habitude qui rythmait ses journées, sans ennui depuis fort longtemps. Ah! le café était prêt. Le geste lent, précis, une moitié de sucre de canne, dans cette jolie tasse que lui avait offert une amie, toute de lilas délavés décorée. Une petite cuiller argentée qui datait de l'an Pépin, d'une finesse et d'une élégance qui lui procurait un grand plaisir à tourner le liquide foncé et fumant, sans bruit, laissant s'échapper l'arôme.
L'odeur du breuvage lui permettait de prendre enfin pied dans ce monde qu'elle avait dompter à sa façon. Ni trop , ni trop peu, juste ce qu'il fallait pour que cette nouvelle journée s’accomplisse comme elle en avait décidé.
Il faut dire qu'en des temps plus lointains, elle passait ses journées à courir, rattrapant les évènements les dépassant, c'était d'ailleurs devenu nécessaire, indispensable. Des gestes à tout va, des situations à gérer au mieux, une vie trépidante qui vous poursuit ,vous taraude, vous écrase, vous use, jusqu'à la corde de vos espadrilles.
Un matin devant son miroir, la brosse à rimmel en main, elle pose son regard sur cette étrangère qu'elle ne reconnait point, elle se demande alors ce que toute cette agitation peut apporter au monde qu'elle visite chaque jour durant ces années passées. Aucune réponse authentique ne lui vient. Sincèrement qu'était elle devenue, une femme qui se déplace, se surpasse, s'active afin de réagir au mieux à toute cette dépendance qui ne lui offrait rien de plus, si ce n'est ce visage chiffonné, ce regard perçant, dépossédé de toute véritable envie?
Où cela la mènerait-elle?
Une prise de conscience s'était produite dans son intériorité, qu'aurait elle de plus?
Aussi ce jour là, par son miroir qui ne lui avait pas dit qu'elle était la plus performante et la plus précieuse, elle avait irrémédiablement décidé de prendre le temps.
Depuis, sans précipitation son premier geste était celui de ce sacerdotal breuvage qu'elle savourait avec des mouvements lents, appréciant le petit décorum qui était posé sur la table en noyer, et d'un pas tranquille, léger, sentant sous la plante de ses pieds la fraicheur du plancher, écoutant le léger frôlement de sa robe de chambre qui balayait les meubles à son passage, la main droite prenant délicatement la anse de la vieille tasse, elle portait celle ci à ses lèvres légèrement entrouvertes un léger sourire de contentement, elle savourait la première gorgée au goût si particulier qui allait rythmer sa nouvelle journée de travail."
Un petit instant d’imaginaire avant de prendre le petit train de la vallée de la Roya qui m'emmènera pour notre répétition avec orgue... en toute oisiveté.
Ce que je retiens de Mireille vers qui je tends doucement au fil du temps, c'est cette revendication révolutionnaire à refuser de "remplir" sa vie à l'"enrichir" à tout prix comme tout portefeuille d'actions qui se respecte. Cette sale manie de s'obliger à, de devoir justifier chaque minute de sa vie, en donnant l'impression d'avoir été utile, quand on l'est sincèrement parfois si peu.
RépondreSupprimerCette pression sociale d'une hyperactivité de façade, me fait doucement sourire.
Tout ça finit par donner un monde où personne n'est disponible vraiment, je l'ai ressenti très durement lorsque le temps s'est arrêté pour moi et pour ma fille. Il ne s'est pas arrêté vraiment longtemps pour les autres...Et je me suis noyée dans ce fossé qui se creusait.
Enfin l'essentiel aujourd'hui c'est de remplir son CV...
Je ne t'ai pas répondu hier, parce que je n'ai rien fait du tout, j'ai passé mon temps à regarder ma fille qui repartait trop vite !
Sinon j'adore les charentaises, comme les bottes Aigle. M'enfin Lingerie Aubade et Charentaises, je te l'accorde, il vaut mieux éviter ;-)))))))))
ALBA, dire ce sera pour plus tard c'est en fait évoquer l'oisiveté subie dont parle ROBERTO, et celle-là, non, elle n'est pas belle. Et ne saurait constituer un idéal de vie.
RépondreSupprimerANNE, la pensée de Jules Renard est fort à propos et terriblement juste, mais finalement, et c'est vrai, c'est dans cette petite dose de remords qui l'accompagne que l'oisiveté (il parle paresse) serait féconde. Voilà bien encore notre éducation judéo chrétienne...
Et oui, AIFELLE, je ne m'autorise pas à lire pendant la journée et j'ai forcément tort, c'est absurde comme censure. Mais j'ai toujours entendu ma mère dire "si je m'y mets, je ne ferai plus rien"... une sorte d'auto-censure que j'ai reprise à mon compte, étant fort accro de lecture ! donc c'est ma récompense du soir, et comme j'ai pas la télé, c'est délicieux !
Ah ROBERTO, je voudrais t'voir à ne rien faire, tu serais malheureux au bout de 10 minutes... mais que tu en rêves, ça je n'en doute pas !! Quant à tes charentaises, faudra nous les montrer l'an prochain pour qu'on voit si ce sont des authentiques, tellement plus appropriées à la paresse !!
OXY, c'est fabuleux, ton petit moment d'imaginaire est, très exactement et de façon surprenante, ce que nous a décrit Mireille : la première gorgée de café dans la douce torpeur du jur qui se lève, avec son odeur envoutante !! Par contre la deuxième partie, celle qu'elle avait été, c'est plutôt nous, les hyper-actives, qui attendons que le déclic se produise. J'aime "une femme qui se déplace, se surpasse" et tout ton analyse, en peu de mots et tellement efficace. Merci pour cette petite nouvelle, cet instant suspendu, quelle chance d'avoir un tel commentaire !
RépondreSupprimerLULU tu as raison, quand la vie nous impose l'immobilité, on en mesure la valeur, et on se dit qu'il faudrait savoir, comme Mireille, en faire un art de vivre, et de trouver en soi d'autres richesses que celles que nous propose, de façon alléchante, la société de consommation (au sens large j'entends) qui nous asservit. Mais voilà, on se laisse rattraper, dépasser, envahir par le "bruit". Et on a peur aussi de ce temps qu'on constate atterré ches certaines personnes âgées, où l'oisiveté sera subie. Quant à ta tenue Aubade et charentaises, je suis certaine que tu saurais la rendre sexy !!! par un grand éclat de rire
Je n'avais pas pris le temps (ahalalala) de lire les autres commentaires et je savoure devant mon dernier café matinal, en attendant que ma p'tite dernière sorte de son record du monde de grasse-mat' (un challenge comme un autre), la citation de Jules Renard.... Merci Anne !
RépondreSupprimerJe vais aller rechercher (si je n'ai pas trop la flemme) le p'tit bouquin que l'on m'avait offert du temps de ma splendeur hyperactive : Eloge de la paresse ;-)
Prendre le temps de s'interroger sur le pourquoi de cette frénésie, que cherche-t-elle à masquer. Existe-t-on si peu pour ceux qui nous entourent trop près pour tant chercher ailleurs ?
ça te fait rêver hein que je te poste une photo de moi en Aubade et Charentaises ? Cours toujours ;-))))
Tiens elle se lève la Joséphine, celle qui a appris trop tôt à prendre le temps...
Edonisme quand tu nous tient, tiens !
Bises, on me tire par la manche !
Bilan d'une vie, un temps il a bien fallu pour tout caser et on se retrouve un jour devant son miroir en pensant "à quoi bon ?"
RépondreSupprimerEn formation je disais à mes jeunes collègues "laisser le temps au temps", galoper trop vite ne sert à rien qu'à s'étourdir...
Se respecter c'est écouter son rythme et en tenir compte ... Mais a-t-on toujours le temps dans une vie !
La vieillesse est-ce donc le début de la sagesse ????
Toujours une question d'équilibre entre le trop faire et le rien faire....
J'avoue que j'apprécie de plus en plus le temps du repos entre des plages d'activités diverses.
♥!!! j'ai savouré et l'article et les commentaires... longtemps j'ai été dns l'activité constante, j'ai appris à lever le pied et à lire en journée sans remords et surtout à ne rien faire du tout sans remords !!!
RépondreSupprimerFoi de nana qui rentre au boulot sans grand entrain, l'oisiveté c'est BOOOON !!! ne rien faire sans remords est, en ce qui me concerne, un art récent mais auquel j'ai pris goût Catherine
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