Basée sur les carnets de l’ancien gardien du phare du Stiff,
où, dit-il « tout devait être noté, tout, tout, tout ! », cette
exposition allie humour, art et information. « Ouessant de A à Z » se
compose de 27 panneaux de près de 3m de haut, qui reprennent, lettre à lettre,
aucune n’est oubliée et pourtant cela n’a pas toujours été facile à illustrer,
tout ce qui fait le particularisme de l’île : la Proëlla, le Ragout sousles mottes, le Crave à bec rouge, le Granite, Utrillo, la Xantorie et bien d’autres.
On y apprend des foules d’anecdotes et d’informations passionnantes sur l’île et, de surcroît, c’est très joli : peinture, patchwork, collage, toutes les techniques se mêlent pour tisser sur d’anciennes voiles de bateaux l’histoire ouessanne, au fil des notes supposées de Michel, le gardien.
Les artistes ont imaginé ce répertoire « pour de faux »
qui sonne plus vrai que nature : la vie intense et minuscule d’Ouessant,
les plantes, les bêtes, les gens et les roches, les histoires qu’on raconte… La
tradition de ramasser tout ce qui vient de la mer, vitale autrefois quand elle
procurait bois et épaves précieuses, cocasse quand elle a rassemblé les
habitants autour de la cargaison échouée de petits canards en celluloïd jaune.
Le hérisson, qui n’existait pas sur le rocher et qui a été introduit en 1992, comme le lapin du reste ! Utrillo qui aimait à venir peindre accompagné de Suzanne Valadon. La rivalité légendaire entre le nord et le sud, comme s’il ne suffisait pas, dans un si petit espace, d’être unis contre l’adversité. Ici où « rien n’est grand sauf l’océan », ce qui offre aux artistes le panneau N, pour nain, quand la brume enveloppe les landes et que le vent s’engouffre entre le rocher, difficile de ne pas croire aux sirènes, sorcières, revenants et lutins : cela a inspiré la lettre Q « qui voit Ouessant, voit son sang ». Autant de détails savoureux qui rendent le séjour plus vivant car cet abécédaire est, en fait, construit à partir de la mémoire de l’île.
Le hérisson, qui n’existait pas sur le rocher et qui a été introduit en 1992, comme le lapin du reste ! Utrillo qui aimait à venir peindre accompagné de Suzanne Valadon. La rivalité légendaire entre le nord et le sud, comme s’il ne suffisait pas, dans un si petit espace, d’être unis contre l’adversité. Ici où « rien n’est grand sauf l’océan », ce qui offre aux artistes le panneau N, pour nain, quand la brume enveloppe les landes et que le vent s’engouffre entre le rocher, difficile de ne pas croire aux sirènes, sorcières, revenants et lutins : cela a inspiré la lettre Q « qui voit Ouessant, voit son sang ». Autant de détails savoureux qui rendent le séjour plus vivant car cet abécédaire est, en fait, construit à partir de la mémoire de l’île.
C'est très original cet abécédaire et ça devait être bien sympathique à découvrir !
RépondreSupprimerJ'adore ce genre d'expositions, originales, et qui apprennent un tas de choses en beauté.
RépondreSupprimerTrès sympa tout ça, et surement pas la première fois que je pense que les iles ont... una marcia in più (excusez-moi mais je n'ai pas été capable de trouver comment on dit ça en français, "marcia" ici dans le sens des vitesses sur une voiture).
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette idée qui pourrait donner lieu à la publication d'un livre.
RépondreSupprimerAnne
Une façon très originale de faire découvrir l'île et d'être aussi la "mémoire" de l'ile.
RépondreSupprimerComment le ragoût est-il illustré?
J'aime les abécédaires alors pourquoi pas celui-là ! Une jolie façon de découvrir Ouessant !
RépondreSupprimerJ'aime aussi les abécédaires, c'est une idée amusante.
RépondreSupprimerTu pourrais en faire un pour ta jolie ville.
A toutes merci de votre indulgence, c'est gentil à vous de vous intéresser à tout, même à cette petite expo au demeurant fort sympathique ! Et puis, vous avez raison, les abécédaires, on aime toujours cela, allez savoir quel ressort cela fait jouer dans notre inconscient ! et comme tu le dis Aifelle, c'était vraiment joli, esthétique, ce qui ne gâche rien à l'idée.
RépondreSupprimerAnne, c'est vrai que les auteurs devraient publier un petit livre qui serait bienvenu quand l'expo sera rangée !
Evelyne, tu me surestimes, coté dessin et côté couture, je ne suis pas à la hauteur !! tu sais, à part les mots, je ne sais pas faire grand chose de mes dix doigts !
Siu, j'ai beau me creuser la cervelle, je n'arrive pas trouver de dicton qui traduise ques les îles "una marcia di più"... on dirait "un petit plus" je pense ?