vendredi 9 septembre 2011

PREMIER BAIN DE LA SAISON


Ben oui, je n'aime pas trop l'eau et encore moins la plage et je déteste la foule ! Il était temps d'y penser n'est-ce pas ? La journée a été si chaude, limite supportable, et l'eau était si calme que je n'ai pu résister. Au soleil couchant, cela avait un charme supplémentaire. Presque la pleine lune... Pas moyen de vous prouver que j'ai bien fait trempette : j'étais seule... et de toute façon Alter a déclaré que mon maillot de bain était mooooooche ! Personne pour me voir, ouf tant mieux !!

17 commentaires:

  1. Mais étais-tu vraiment seule ?
    Bon week end.

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  2. "Elle se contentait de mettre pour l'instant le bout du pied dans ce liquide frais.
    La journée avait été éprouvante, il fallait le reconnaitre.Une de ces journées de fin d'été que l'on qualifiait à cette période de l'année d' indien, de ces chaleurs où même l'air à respirer vous chauffe les poumons à la moindre inspiration.
    Elle souhaitait oublier cette sensation de brulure qui l'avait poursuivie depuis ce début d'après-midi. Auparavant, sa maison étant équipée de ces appareils chargés de climatiser l'ambiance, elle n'avait pas pris réellement conscience de ce qui se passait à l'extérieur. On n'était qu'en septembre au tout début d'un automne qui allait se substituer à cet été pourri où elle avait pu rencontrer la rhinopharyngite que tout bambin reconnait à chaque pas de sa petite enfance. Elle avait même réussi, dans son état de fragilité exceptionnel, sans doute du à une grande fatigue de son corps,à ne pas éviter une malencontreuse foulure qui ne s'était guérie que passablement grâce à un remède de vieille sorcière qui lui avait coûté presque toute sa paye.
    Revenons en à cette journée qui n'avait pas trop mal démarré.

    Quelle idée d'aller acheter un maillot en ville...c'était en effet saugrenu à cette période précise de reprise du boulot de penser bikini. Ah!oui, les fins de série l'avaient interpellée. Pourquoi aller mettre si cher dans un bout de chiffon qui remplit à peine une poche arrière d'un jean taille 38. Mais voilà malgré sa hantise de l'eau elle s'était fichue cela dans la caboche après avoir feuilleté ces petits livres qui vous envahissent chaque matin les boites aux lettres en guise de courrier essentiel: un bikini à rayure, aux couleurs acidulées, des petits nœuds en guise d'attache, finement noués sur ses hanches légèrement rebondies, une petite perle nacrée au creux de sa poitrine. Elle avait cherché, cherché, fouillé les quelques étalages encore estivaux. C'est que les fins de série bon marché pour des maillots, c'était fort difficile à trouver quoiqu'on en pense. La mode toujours en avance d'un trimestre montrait déjà les affres de l'hiver, avec manteaux, jupes en laine, et pull à col roulé.
    Enfin derrière un mannequin attifé de son lourd fardeau de vêtements chauds de luxe, elle avait réussi l'exploit de mettre la main sur cette minuscule chose si légère.

    Elle avait pu enfin dévoiler son corps au soleil, laissant trainer sur le sable une vieille serviette éponge, les chaussures, la petite robe,et elle en était à savourer malgré sa hantise de l'eau la fraicheur de celle-ci. Elle y pénétrait, les pieds avaient vaincus les petites vagues qui venaient lui lécher maintenant les chevilles. Arrivaient progressivement les genoux, les cuisses, et cette partie si sensible, le ventre, qui malgré cette chaleur écrasante montrait des soubresauts si caractéristiques de la baignade prudente.
    Houuu! ça y était, le plus dur était passé, même la poitrine n'offrait plus aucun frémissement à l'approche de l'eau salée si douce . D'un geste adroit, elle s'élançait d' une brasse lente et élégante dans ce liquide transparent, et bien qu'une pensée un peu désagréable lui chatouillait l' esprit -elle savait bien ce que penserait son époux de ces petits triangles de tissu qu'il trouverait bien moches et superflus- elle savourait ce coucher de soleil dans cette solitude et cette sérénité bien méritée, retrouvant cette impression de liberté que seule peuvent apprécier les sirènes des mers."

    Quand on a du mal à s'endormir on di-vague...
    Douce nuit
    Martine de Sclos

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  3. Je ne suis pas, non plus, une fanatique de l'eau et j'ai besoin qu'elle ait une températue élevée pour me baigner (en dépit de notre climat, elle est souvent très fraîche dans les calanques...), mais c'est vrai qu'avec la chaleur des derniers jours, je me serais bien trempée...
    Tes images sont splendides, quel calme, quelle lumière !
    Bon week-end !

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  4. Quel site, tu as choisi le plus beau jour de l´année pour te baigner.
    Ah! septembre, une merveille sur nos côtes.

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  5. Il exagère Alter, il faut qu'il t'en offre un tout neuf s'il n'aime pas l'ancien !!!

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  6. Ah Evelyne !!! coquine... toute la question est là ... mais chut, conservons le mystère !
    Oui Alba, le meilleur mois de l'année et les touristes ne s'y trompent pas, moins nombreux certes, mais tellement plus heureux.
    Oh Norma, dans notre Atlantique, tu aurais du mal ... quand on atteint 21 c'est la bouilloire ! Mais hier, vraiment, sans vent et après cette journée vraiment pesante, c'était très très agréable. Au point que je n'ai pas eu besoin du peignoir prévu pour sortir de l'eau... sauf pour remonter à la maison, question de tenue ! on ne se balade pas en maillot de bain dans les "rues" !!

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  7. MARTINE je suis toute émue par cette "nouvelle" tellement dans le ton, c'est ADORABLE à toi cette participation à un billet "muet", pleine de charme et d'invention... car la brasse lente et élégante, tu es vraiment TROP gentille, je nage comme un vilain petit clébard qui a peur de l'eau ! la seule chose que je sache faire avec élégance c'est le dos crawlé et, je reste une nana malgré mes hauts cris, "ça mouille les cheveux" ! merci encore je suis très très flattée d'être devenue, le temps d'une nouvelle, une héroïne quotidienne mais héroïne quand même !

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  8. Magique
    Eh bien moi c'est tous les jours que je me baignerais
    Les cheveux mouillés,de l'eau dans les yeux,j'en veux et j'en redemande
    Je n'ai pas encore oublié mon bain sur la plage?????Le mystère n'ayant pas encore été élucidé!
    Un autre bain au petit matin au Pyla fin septembre il y a quelques années
    un premier novembre à Collioure
    Chaque fois seule
    Un luxe pour rester dans le ton!

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  9. Et oui Aloïs, tu aimes l'eau toi, quelle chance ? j'aimerais aimer l'eau mais c'est plus fort que moi ça me panique. Ah le Pyla, le lieu de mes premières amours, et pas en maillot de bain, non non !! Pourtant il faisait chaud ! Dans l'eau mais en jean !
    Quant à la plage ... il faut revenir voir pour la trouver !
    Astheval je ne te le fais pas dire ! Il exagère oui oui... consulté avec insistance pour savoir ce qui valait ce rejet d'un maillot somme toute pas si vilain, une pièce, noir, sans coques agressives, un simple bandeau sur la poitrine, discret et noué autour du cou, j'ai eu le fin mot "il est orange" (le bandeau !! pas le maillot...) et tout ce qui est orange finit chez l'abbé Pierre, parce qu'Alter "déteste le orange", dont acte, que j'oublie parfois. Mais vous verriez sa tête, pas moyen de se la jouer femme indépendante, libérée ou au-dessus de ça, on dirait que j'arbore les tenues de Carmen Maura dans Volver... je connaissais (en virtuel) à l'époque le costumier de ce film et il m'avait dit avoir souffert pour trouver des tenues aussi... ringardes et moooooooooches !

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  10. Taratata...L'heure était à se baigner sans maillot.... et Alter se garde les photos pour lui... Faut pas m'la faire ;-)

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  11. Ah! Tu l'as fait.
    C'est magique, n'est-ce pas? Je l'ai fait longtemps le matin, à Royan entre 6h et 7h, seule sur la plage, seule dans l'eau, avec le soleil qui se levait dans mon dos.
    Puis à Cadet. J'ai écrit plusieurs textes sur cette belle sauvage et sa falaise.
    Tu le referas...
    ( je sis bien abonnée et reçois tes articles).

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  12. Superbe tes quatre photos, ça me donnerait presque envie de me baigner mais pas par ici ! Aucune baignade en vue cette année...
    A la Réunion, c'était tous les jours et même plusieurs fois par jour !

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  13. Mon Dieu Lulu, tu nous donnes des idées !!! mais ce soir c'est la pleine lune, raté !
    Enitram tu m'en diras tant ! Passer de la Réunion à la Normandie, y a pas ça fait choc ! thermique...
    Et oui Noune, je suis descendue ... sans toi !! tu as raison, je le referai... avec toi ? Mais pas à 6h du mat, là c'est pas mon truc ! N'empêche que l'eau était étonnamment tiède !

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  14. Bonsoir Michelaise, j'ai eu voici quelques jours la grande joie de nager dans une calanque du Massif de l'Estérel devant un magnifique coucher de soleil et c'était quelque chose!
    J'ai horreur de la foule mais j'adore les baignades!

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  15. C'est vrai Miss Lemon que se baigner au soleil couchant est un luxe superbe !!

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  16. Encore un commentaire qui arrive bien tard mais remonter la Dordogne puis la Gironde prend du temps et je n'ai plus beaucoup de souffle.
    Quel bel endroit, une question est-on en bord de mer ou d'estuaire et l'eau est-elle salée ou pas, car là réside tout le plaisir de la baignade, se laisser flotter sur l'eau de mer, la tête vers les étoiles... (pour moi la question des cheveux mouillés ne se pose pas) Comme Françoise je passerais des heures dans cet élément, retour au liquide amniotique, plongée dans l'origine du monde ? qui sait ! Une anecdote qui va te faire frémir, quand je me baigne je n'oublie pas de déguster quelques gorgées d'eau de mer ! MAIS ma Dame est comme toi elle n'aime pas la plage et trouve que l'eau de mer ça mouille !!! alors le rêve ne devient pas souvent un réalité.

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  17. C'est l'estuaire Robert mais à cet endroit, nous sommes presque à l'embouchure, salé, comme la mer ou presque. La clarté de l'eau est très très limitée, la gironde charrie beaucoup de limon à cet endroit là, les marées chaque jour brassent tellement de fonds !! Donc je crois que tu ne dégusterais pas quelques gorgées d'eau, pas très tentant! Pour défendre ta Dame, quand on n'aime pas l'eau (et qui sait si cette détestation n'est pas liée à un séjour peu agréable dans ce fameux liquide amniotique) on est vraiment très mal à l'aise et toujours à deux doigts de se laisser gagner par la panique, chose que les "poissons" ont du mal à comprendre.

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