C'est la saison où elles sont le plus belles et le plus nombreuses... Alors pourquoi s'en priver, simplement revenues dans de l'huile d'olive et assaisonnées d'un peu de piment d'Espelette ? Et tant pis pour ceux qui nous traiteront de barbares car, en effet, il faut les pièger fermement avec le couvercle sinon on en retrouve aux 4 coins de la cuisine !!
Je suppose qu'il s'agit de crevettes grises. Quelle chance vous avez d'avoir une mer où il reste encore poissons et coquillages ! Ici notre Méditerranée devient une mer morte et c'est peine de voir qu'au marché de Saumaty (notre marché de gros marseillais) une grande part vient de l'Atlantique, en frais (on sait ce que cela veut dire quand on connaît la durée des campagnes de pêche) ou congelé. Nous boycottons crevettes et gambas pour ne pas encourager les élevages qui, en Afrique et Asie s'installent au détriment des mangroves et des écosystèmes. Vivent donc ces petites grisettes charentaises !
RépondreSupprimerJe te croyais à Marseille ?
RépondreSupprimerL'un de mes plats préférés, avec d'autres "sauteuses", les cuisses de grenouille.
RépondreSupprimerDoublement barbare, donc...
C'est exactement cela je me fais traiter de barbare lorsque je les fais cuire ainsi
RépondreSupprimerMême chose lorsque je fends un homard vivant de part en part pour le faire griller!
Mais ceux qui me qualifient de barbare se sont-il posé la question de ce qui se passait dans la "tête" d'un oeuf lorsqu'ils le plongent dans une casserole;si le coq est passé par là .
Je parle bien entendu des oeufs que l'on trouve dans les vraies cours de ferme,où le terme de production ne fait pas partie du vocabulaire.
Et l'huître quand au mieux on la gobe!
Hummm, bien appétissant tout çà...bon appétit et bonne journée...
RépondreSupprimerje ne connais pas ces minuscules crevettes..on les mange tout en entier ?
RépondreSupprimerTrop bon, cela me rappelle mes années en Normandie!
RépondreSupprimerVous me faites saliver avec vos produits de la mer! Au Québec, nous sommes assez bien pourvus, mais beaucoup plus au nord : Matane, la Gaspésie, les îles de la Madeleine. Et l'été est évidemment la saison privilégiée avant que les eaux ne deviennent trop froides.
RépondreSupprimerLe paradis pour toi l'enfer est pour les autres.
RépondreSupprimerAh Evlyne, j'en suis revenue !!
RépondreSupprimerCrevettes grises oui Roberto, mais sont-elles si "pures" que cela ? Va avoir, en tout cas, elles sont fort bonnes.
Robert, vu sous cet angle; je reconnais que c'est infernal pour ces pauvres bestioles
Aloïs, bien sûr qu'on est barbares en cuisine, les huîtres c'est particulièrement frappant. Quant au homard coupé à vif, je trouve qu'on a grand mérite à le faire car le combat est rude !!!
Marie Josée, c'est marrant mais le filet était nettement plus plein quand on traversait un courant chaud !!! sûr que quand l'eau est trop froide les crevettes sont moins nombreuses
Oui Elfi, on mange tout, ou on se contente de couper la tête, voire un petit bout de queue pour les plus délicats. J'avoue que je croque tout, antennes comprises. Toutes petites en effet ces crevettes grises
Pierrot merci de votre visite et désolée de ne pas pouvoir vous les faire goûter "en vrai"
Norma, ce que j'ai omis de dire, pour ne pas heurter les âmes sensibles, c'est qu'on en déguste avec gourmandise plein de crues, vivantes donc, durant la pêche, c'est encore meilleur, goût d'iode et de noisette
Si je te dis comment je faisais cuire les langoustes quand elles étaient abordables pas par le bateau mais par le portefeuille !
RépondreSupprimerOn faisait une sauce à base d'échalotes de champagne et de crème, avec une seringue on injecte la sauce par le haut et le bas tu vois ce que je veux dire, puis tu les grilles sur un beau feu de braises... c'est royal un peu Borgia sans doute mais la honte d'un tel traitement passé on se régale.
Je déconseille avec les crevettes ...
Recette de Jacques Maximin chef étoilé qui précise "pour vous procurer la seringue de dimension suffisante demandez chez le pharmacien une seringue pour soins vétérinaires"
J'en rajoute pour les griller il faut les attacher sur le grill avec un fil de fer.
Oh là là Robert, j'en suis toute retournée !! quel programme dis moi j'avoue que la recette me semble très défendable au nom de notre belle gastronomie, inscrite au patrimoine mondial !!! On peut tout se permettre... ici les langoustes ou homards sont abordables chaque fois qu'il y a eu des fêtes carillonnées : en fin de période, les dernières bestioles sont vendues à des prix très doux, donc ce que n'ont consommé ni les parisiens ni les restaurateurs finit dans nos assiettes ! mais appliquerai-je ta recette ? rien n'est moins sûr, l'histoire de la seringue m'inquiète
RépondreSupprimerJe me demandais si ça correspond aux "moeche" qu'on mange à Venise mais je crois que non, puisque celles-ci sont des petits crabes, pechés au moment où, en train de changer leur carapace, ils en sont dépourvus, alors que les tiennes sont des crevettes. En tout cas... hhmmm...
RépondreSupprimergnam gnam tous les deux !
Les moeche ce sont donc les crabes mous... on s'en sert pour pêcher, et il y en avait beaucoup en effet dans nos filets !!
RépondreSupprimerSalut Michelaise. J'en ai mangé, pêchées par mon beau frère. C'est effectivement la saison, mais lui pêche des crevettes roses, au casier. Tu es sûre que ce sont des grises? Je les aime comme toi à l'Espelette. Flambées au pastis, c'est pas mal aussi.
RépondreSupprimerAh Noune que oui, ce sont des grises, un peu grosses mais pas roses malgré impression sur la photo en cuisson. Le pastis pour flamber, pourquoi pas, j'en mets quand je les fais bouillir dans l'eau de cuisson ça parfume aussi, mais en flambage bonne idée
RépondreSupprimerJ'adore le titre de ton billet Michelaise et l'idée d'écouter les mouvements des choses !
RépondreSupprimerBonne semaine !