vendredi 20 janvier 2012

OH LOU LOU !!!


Vous ne connaissez Alter que par ouïe-dire, quelques conversations saisies de ci, de là, quelques images furtives souvent destinées à ses filles, quelques recettes enfin, qu'il a eu plaisir à tester et à réussir et qu'il a envie de leur transmettre... Je ne sais trop comment vous l'imaginez, mon alter ego, mais il faut que vous sachiez que c'est l'homme le plus pudique et le plus réservé qui soit. Jamais une plaisanterie déplacée, pas de gaudriole ou de calembours douteux, ses propos sont toujours très décents et nos amis s'abstiennent en sa compagnie de raconter des blagues lestes ou des plaisanteries salaces. Non qu'il soit pudibond ou coincé, mais cela ne colle pas, il est gêné, ne rit pas et les bons mots tombent à plat. Le fruit sans doute d'une éducation contrastée, entre une maman pas très portée sur le badinage et un papa un peu trop féru de facéties de corps de garde. Bref, Alter est discret, et l'on reste toujours avec lui dans un registre d'expression très chaste.


Or voilà qu'il m'a offert pour Noël un livre audio plein de charme et que je me suis empressée d'écouter. Nous sommes contraints à d'assez longs trajets pour aller travailler et les livres audios sont une alternative toujours agréable à la radio, parfois récalcitrante dans nos contrées éloignées des grands antennes. 
Lettres à Lou, lu par Gérard Desarthe, est un vrai bonheur : un choix judicieux de lettres à la fois banales et profondes, de réflexions légères et graves, bref un vrai moment d'intimité avec le poète, tombé amoureux fou de cette gourgandine de Louise et qui, pour tenter de l'amadouer, de la fléchir, de la convaincre s'engage fort hardiment dans l'armée française et s'en mord bien vite les doigts. Cela nous a valu qu'il devienne français, car il a fallu qu'il obtienne, pour s'engager, la nationalité française et sa demande de naturalisation a abouti rapidement.
Le lecteur rend, avec beaucoup de justesse, le ton de cet amour passionné et fulgurant, il retranscrit avec justesse et émotion le caractère entier et parfois emporté d'Apollinaire, passant de l'exaltation et de l'enthousiasme au désenchantement le plus total. L'histoire commence en septembre 1914. Apollinaire vient de se voir refuser l'engagement dans l'armée, et il rencontre à Nice Louise de Coligny-Chatillon qui résiste assez de temps pour lui permettre d'écrire quelques splendides lettres de voussoiement, et qui cède assez vite pour enflammer comme de l'amadou le polonais conquis. Divorcée, la belle menait une vie très libre et Apollinaire sut dès le début qu'il avait un rival avéré, un certain Toutou, dont Louise était nettement plus amoureuse et auquel elle accordait manifestement plus de faveurs qu'à lui. Il accepta un temps le partage, morigéna la belle, tenta de l'amadouer, se plaignit tant et plus de sa froideur et de son ingratitude, et finit par rompre en mars 1915. Il avait entre temps rencontré une charmante oie blanche, Madeleine, qu'il courtisa quelques temps, abandonna on ne sait trop pourquoi pour épouser, en 1916 la rousse Jacqueline.


Sur des supports improvisés, papiers à en-tête d’hôtels, feuillets de mauvaise qualité, pages enluminées de feuilles d’herbes ou d’ailes d’insectes, ces lettres parlent d'angoisse et de mort proche, de chevaux et d'entrainement, du baptême du feu, de la fierté d'être devenu officier...Et toutes se nourrissent désespérément du souvenir des nuits d’étreintes passionnées, partagée avec Louise dans un hôtel de Nîmes, avant le fracas des combats. Inventif, amoureux inépuisable, Guillaume Apollinaire mêle le vers et la prose, célébrant tour à tour la chevelure, la nuque, et la bouche de la bien-aimée, et bien d'autres blasons encore du corps adoré de Lou.
Ces lettres à Lou sont celles d'un homme qui affronte l'armée sans y être préparé, la guerre, sans l'avoir désirée et l'absence de celle qu'il aime avec une rage palpable. Le célèbre poème que voici est saisissant de réalisme et de désillusion, on a encore les larmes aux yeux rien qu'à le relire !

Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l'armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleur
Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace
Couvrirait de mon sang le monde tout entier
La mer les monts les vals et l'étoile qui passe
Les soleils merveilleux mûrissant dans l'espace
Comme font les fruits d'or autour de Baratier
Souvenir oublié vivant dans toutes choses
Je rougirais le bout de tes jolis seins roses
Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants
Tu ne vieillirais point toutes ces belles choses
Rajeuniraient toujours pour leurs destins galants
Le fatal giclement de mon sang sur le monde
Donnerait au soleil plus de vive clarté
Aux fleurs plus de couleur plus de vitesse à l'onde
Un amour inouï descendrait sur le monde
L'amant serait plus fort dans ton corps écarté
Lou si je meurs là-bas souvenir qu'on oublie
- Souviens-t'en quelquefois aux instants de folie
De jeunesse et d'amour et d'éclatante ardeur -
Mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur
Et sois la plus heureuse étant la plus jolie
Ô mon unique amour et ma grande folie.

Souvent, et c'est sans doute pour cela qu'il a fallu attendre 1969 pour qu'elles soient enfin publiées, ces lettres, écrites par un homme "affamé", désespéré, anxieux d'être abandonné pour cet incontournable Toutou avec lequel il doit, bon gré, mal gré, partager sa Lou, sont aussi délicieusement osées. Que dis-je, carrément impudiques, terriblement explicites et remplies d'allusions fort crues. En témoigne ce courrier dans lequel Apollinaire étrenne pour Lou le thème des neuf portes du corps de la femme, thème qu'il développera de nouveau dans un poème destiné à Madeleine, sa chaste institutrice oranaise, qui dut être bien troublée en lisant "les neufs portes de ton corps".  Mais Madeleine était vierge, et Guillaume se maitrise un peu dans cette version édulcorée qu'il lui offre en 1915, en prétendant, le coquin, que ce poème avait été écrit pour elle seule !!
Faux, en 1914, il brodait déjà sur ce thème, mais de façon autrement plus leste, pour son ingrate Lou. Je vous épargne les détails de cette lettre sans voile, mais j'avoue avoir été stupéfaite du cadeau que venait de me faire ma prude moitié ! Je suis certaine que, lorsqu'il l'aura, dans le huis-clos de sa petite auto, entendu à son tour, mon Alter sera tout rougissant de m'avoir fait pareil présent.


Toujours est-il que, parmi les "sévices" tendres que le poète rêve d'imposer à sa belle lointaine, il en est un qui m'a laissée pantoise : il déclare vouloir faire, à ses pieds mignons, "petit salé". Pour m'assurer que je n'écris pas là une grossièreté dont j'ignore le sens, j'ai cherché "faire petit salé" sur Google... et bien sûr, j'ai trouvé... le petit salé aux lentilles. J'ai poussé un peu plus loin ma recherche, j'ai rajouté "Lou", et là, allez savoir pourquoi, je suis tombée sur "ma" recette de mique sarladaise
Qu'à cela ne tienne, j'ai alors ajouté "Apollinaire" à ma recherche, et là, j'ai cru avoir trouvé : une page consacrée à  un ouvrage d'Apollinaire au titre trop évocateur (je ne le cite surtout pas pour éviter un référencement indésirable)... et au sous-titre étrange "les Amours d'un Hospodar Roman"... et vlan !! la page avait disparu. Mais je tenais la solution : ayant l'oeuvre dans laquelle cette expression figure, j'ai fait une dernière recherche et j'ai trouvé enfin ce que signifie "faire petit salé" aux pieds d'une dame : je vous livre l'extrait du livre en question :
"Il lui retira les bas et commença à lui faire petit salé. Ses pieds étaient jolis, potelés comme des pieds de bébé. La langue du prince commença par les orteils du pied droit. Il nettoya consciencieusement l'ongle du gros orteil, puis passa entre les jointures. Il s'arrêta longtemps sur le petit orteil qui était mignon, mignon. Il reconnut que le pied droit avait le goût de framboise. La langue lécheuse fouilla ensuite les plis du pied gauche auquel Mony trouva une saveur qui rappelait celle du jambon de Mayence.
Ouf... Quand Alter va découvrir cela, je suis certaine que cela va modifier durablement sa vision de la gastronomie !! Pourvu qu'il ne rougisse pas trop lorsque je lui ferai la prochaine mique sarladaise au petit salé !! Allons, soyons juste, il m'a aussi offert, toujours en livre audio, "les aventures du Petit Nicolas", un livre sans sous-entendu, pétillant, drôle et croustillant à point, que je vais écouter en boucle après avoir prêté les Lettres à Lou à leur "inventeur" !

41 commentaires:

  1. Hilarant!!!
    Alter, le choix était judicieux et a permis, à toutes les copinautes amies de Michelaise qui vont lire ce petit papier délicieux, de passer un agréable moment de lecture non audio.
    Ah! le goût du petit pied, j'en ris encore....je préfèrerais la framboise!!!!
    Et vous?
    Doux week-end en tête à tête...
    Martine de Sclos

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    1. Faut dire, Martine, que le pied gauche n'est guère attrayant !! je n'ai jamais mangé de jambon de Mayenne mais en lisant le billet Alter était mort de rire quand il en est arrivé là ! la framboise est tout de même plus attrayante !

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  2. Je comprends que Alter puisse rougir.
    Je n'ai pas les Lettres à Lou en audio mais en livre édité par Gallimard.
    Apollinaire lui même dit "je te prie, Lou, de ne montrer mes lettres à personne je serais très gêné"

    Si je mourais là-bas....
    L a nuit descend,
    O n y pressent
    U n long, un long destin de sang

    J'espère que Alter ne tombera pas sur la suite de "lui faire petit salé"!!

    Maintenant sur Google ton billet est juste après le site où tu as trouvé cet extrait!!!
    Aïe,aïe,aïe

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    1. Ouh là là !!! Aloïs tu me fais une veille googlistique de première qualité !!! Je crains qu'Alter n'ait maintenant plus qu'une curiosité, celle d'écouter mon livre audio ! Et je sens qu'il va être écarlate dans sa petite auto rouge, une auto de garçon !!! J'avais zappé la fin de Si je mourrais là-bas un peu volontairement...
      Bon je te tiens au courant des découvertes littéraires de mon époux !

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  3. Ben dis donc !!!! j'aimerai voir la réaction du récipiendaire !!! en tous cas il s'entendrait bien avec ma Dame !!!! on en revient à la théorie des contraires dans les couples !!! un extra et un introverti en général a voir autour de nous ça fonctionne bien !!! J'aime beaucoup Apollinaire premier de nos poètes modernes. tristesse d'une étoile est si pathétique.

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    1. Ah Robert j'aime bien ta façon de rebondir : de la théorie des contraires dans la complémentarité : cela marche fort bien, en effet, à condition de surmonter les épreuves que ces antagonismes entrainent, d'apprendre à les gérer, pour les positiver. Et, certains d'entre nous en sont la preuve, on y arrive !!

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  4. Bonjour, Michlaise.

    Jean Ferrat, Apollinaire, Lou et toi...

    Et le tout grâce à Alter...
    Mais c'est une merveille , cette page-là.

    Quant à Alter, même si j'ai de lui, par toi, ici ou là, une approche épisodique, je crois le connaître assez pour sentir sa délicatesse;qui ne permet aucune éraflure malsaine...

    Merci beaucoup.
    Et bon week-end

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    1. Bien vu Herbert !! Mais je te rassure, il a beaucoup ri à la lecture de mon billet et m'a donné son imprimatur : il est réservé mais pas allergique au rire ! En fait, le billet était surtout prétexte à saluer Apollinaire, ce grand coquin plein d'un talent qui n'a pas pris une ride !

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  5. depuis qq jours pas d'accès aux blogs ! enfin ce matin la liaison se fait et pour un de mes (nombreux !) poètes préférés...
    et ma dernière petite fille qui s'appelle LOU saura-t-elle apprécier Guillaume Apollinaire, parlera-t-on encore de poésie dans qq années cet art mondial non délocalisable ?
    bon WE
    (Josette)

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    1. Josette, oui, je crois qu'on parlera encore de poésie dans quelques années, comment serait-il possible de survivre sinon ? Et c'est joli comme prénom Lou, ta petite fille sera fière de porter celui de l'égérie de Guillaume ! car tu lui raconteras Apollinaire mais pas trop vite quand même ! il faut laisser à l'enfance, bien trop sollicitée de ce point de vue là, une protection d'innocence qui forge son avenir.

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  6. Adepte depuis longtemps des livres audio je suis passée à côté de celui là votre article est tout à fait intéressant comme d'habitude et plein de drôlerie
    Quant au Petit Nicolas je l'ai offert à mon petit fils non sans l'avoir d'abord enregistré sur mon ipod un petit trésor pour tous les âges

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    1. N'est-ce pas Dominique, alors nous l'écouterons "ensemble" pensant à l'autre qui l'écoute aussi... une jolie gourmandise le Petit Nicolas. Quant aux lettres à Lou, je sens que tu vas les écouter sous peu !

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  7. Voilà un cadeau charmant. Merci de votre témoignage. Une vie de couple épanouie dans la durée est un merveilleux exemple à proposer aux autres, car cela prouve que c'est possible à tous ceux qui en douteraient.
    Je vous souhaite un beau weekend avec Alter, Michelaise!
    Anne

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  8. Anne, vous avez raison, "à tous ceux qui en douteraient" on montre que ce n'était pas insurmontable et qu'on peut, différemment, avec pas mal de concessions et d’accommodements, transformer l'essai. Mais qu'on ne s'y trompe pas, nul ne prétend ici que ce soit la seule voie de bonheur, c'en est une, certainement parmi d'autres, et qu'on a taché de rendre belle. Apollinaire ça aide pour cela n'est-ce pas !!

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  9. Du seul dessin en mots chapeautés j'avais reconnu Apollinaire

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    1. Et oui Gérard, un grand classique pour notre plus grand plaisir, c'est devenu une emblème !!

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  10. Un très joli billet qui fait passer par "toute la gamme des émotions" selon l'expression, un peu éculée, j'en conviens.

    Je dois avouer ne pas connaître ces lettres, mais tu me donnes grand envie de les lire. Quant au petit Nicolas, moi aussi je l'écoute en audio.

    Un petit plus pour les voyages en voiture chez moi, cette année. Ayant dû faire cette dépense un peu trop élevée que constitue l'achat d'une nouvelle voiture, je me suis consolée en constatant qu'il y avait un port USB me permettant de brancher mon iPod. Évidemment, pour toi, ce n'est pas tellement exotique, mais, personnellement, mes insomnies ont complètement changé de couleur lorsque j'ai découvert France Culture, France inter et, de façon générale, les baladodiffusions. J'écoute même un radio-roman britannique qui dure depuis 1952 sur la BBC, The Archers! C'est donc un complément appréciable aux livres audio si ta voiture te permet ce type de branchement!

    Bonne fin de semaine

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    1. Ah je vois que tu es, toi aussi, au top de l'ipod et autres enregistrements audio ! j'avoue être très nulle en la matière et n'avoir guère le courage de m'y mettre, mais tu as raison, cela permet d'avoir accès à des émissions qu'on aime et qu'on n'a pas eu le temps d'entendre. Faudrait que je m'y intéresse de plus près car mes trajets en voiture sont un peu longuets parfois

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    2. ...Je t'assure que tu fais des choses plus complexes pour ton blog! Je ne connais pas les autres lecteurs MP3, mais la compatibilité des iPod avec le logiciel iTunes est telle que tu n'as vraiment qu'à installer le logiciel et à cliquer sur l’icône qui apparaît à proximité des titres des émissions que tu aimes.

      Quant à la musique, dommage que tu sois si loin, car, l'été dernier, en guise de cadeau d'anniversaire, j'ai intégré une bonne partie de la discothèque de mon ancien professeur d'histoire de l'art devenu une amie depuis un bon moment dans l'ordi pour la transférer ensuite dans son iPod. Elle est très réfractaire à tout ce qui touche l'informatique, mais elle apprécie bien d'avoir toute sa musique au bout des doigts!

      Autrement dit, si tu veux quelques informations sur le m onde merveilleux de la balado diffusion, cela me fera grand plaisir!

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    3. merci Marie Josée, en fait je me suis plantée avec des synchronisations automatiques qui, par deux fois déjà, ont effacé tout ce que j'avais mis sur mon ipod, du coup l'ipod est au piquet !!! et dire que, sans changer de voiture mais en changeant simplement de poste, j'ai, moi aussi,une prise USB !!! dommage vraiment que tu sois si loin ! tu m'aurais décontractée au moins sur ce sujet qui me crispe !!

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    4. C'est étrange...La seule chose qui peut provoquer le phénomène que tu évoques, à ma connaissance du moins, c'est si tu branches ton iPod sur un autre ordinateur que celui sur lequel tu l'as synchronisé la dernière fois. Je crois qu'on veut éviter que les gens partent avec leur iPod et synchronisent la musique des ordinateurs de leurs amis. Toujours le protectionnisme stupide des Américains qui fait aussi que j'ai dû acheter sur le marché noir un lecteur DVD différent pour lire mes DVD européen.

      Si tu veux refaire un essai, il faudrait que tu ouvres ton logiciel iTunes en même temps que moi, et que l'on soit branchées sur Skype. C'est une possibilité si tu en as envie pour contourner la distance... Bon dimanche.

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    5. ben oui, justement c'était cela !! la première fois, j'avais décidé que tous ces morceaux dans la bibliothèque de mon ordi, ça tenait de la place, et j'avais tout effacé !! du coup d'Ipod a tout effacé aussi. Et la deuxième fois j'avais changé d'ordi, donc du coup, même histoire ! Je crois qu'il y a une fonction dans Itunes qui permet de ne pas synchroniser, mais, la fureur aidant, je ne suis pas allée voir !! Tu es adorbale si je m'y remets, je fais appel à tes lumières ! Car j'ai Skype tout de même, foskifo !!!

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    6. Ah mais, j'y reviens, voilà une bonne idée de se rencontrer par Skype, même sans le problème Itunes !! faut qu'on en reparle...

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  11. Je l'avais offert à Adèle, il y a quelques années. Un matin elle rentre dans la cuisine et me demande si j'ai écouté les paroles du CD...

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    1. ça me rappelle, Evelyne, quand j'ai offert à mes filles l'intégrale de Brassens, elles se sont demandé ce qui m'était arrivé !!!

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  12. Le petit salé ne dit déjà rien gustativement, alors faire petit salé, ou subir le faire petit salé...
    Un billet très gourmand ma fois!

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    1. Quant à subir le "faire petit salé" je t'avoue Miss que cela ne me tente gère, quoique n'étant pas chatouilleuse des pieds, ce qui aggraverait sans doute mon manque d'enthousiasme ! Où va se nicher la gourmandise !!

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  13. A la recette du petit salé, tu pourrais ajouter celle des pieds panés?

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    1. Tu sais que j'en raffole Noune !! quelle bonne idée ...

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  14. Merci Michelaise, c'est vrai qu'on ne parle pas souvent de sexualité sur nos blogs... La discrétion s'impose, mais ça fait du bien de nous la rappeler joyeusement avec Guillaume Apollinaire (un poète patenté) via ton homme réservé...

    Ton billet est superbe de subtilité et de générosité... Merci de nous faire partager cette poésie.

    Bises du soir.

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    1. Oui Danielle, la discrétion est normale en la matière, mais j'avoue que j'ai un peu outrepassé les règles non-dites car cette histoire de petit salé m'avait vraiment amusée !

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  15. Un vrai plaisir, lire ton billet, Michelaise

    Je chercherai ce livre en France.

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    1. Et oui Alba, je sens qu'il va bien se vendre ces jours-ci !!! car je n'ai rien dit !!! ma surprise sera pour toi aussi ...

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  16. merci pour ce poème et la voix de Ferrat. j'avais oublié cette chanson.

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    1. c'est vrai qu'il donne un beau relief aux mots d'Apollinaire Miriam

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  17. :) Moi je ne suis pas du genre à défoncer les portes...non (vraiment pas...quoique) (hum)...les portes s'ouvrent mais pas toujours celles que tu veux. D'un autre côté...neuf...waouh...j'en connais une qui était devant une porte une fois et qui m'a dit "Chic...elle n's'ouvre pas la porte". Je me doutais bien qu'elle avait essayé de tirer et de pousser...mais pas assez fort....va comprendre Mimi ;) y'a des filles qui sont coincées comme ça mais pas d'beaucoup (oula j'vais faire tuer) :))

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    1. Mais non, mon Chic, on va pas te tuer, tu nous manquerais trop !!! faut bien qu'y en ait un qui nous la joue "mec" !!!

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    2. :) là tu pousses...et tu tires un p'tit chouille ;)) (Et là z'me fais pas tirer un peu les zoreilles ? mmmm ?) bisous

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  18. Ton article m'a bien fait rire Michelaise... En tout cas, même si on ne connaît pas ton Alter, une chose est sûre c'est qu'il pense à toi et qu'il sait ce qui peut te faire plaisir...
    Quant au petit salé d'orteils... Oups ! Chatouilleux s'abstenir.... ;-)))

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    1. C'est lui le grand spécialiste de notre approvisionnement en poèmes, il achète aussi ceux qu'il pense devoir plaire à Koka, et là, je t'assure, on l'a échappé belle ! tu imagines qu'il avait offert ce CD à sa fille !! comme Evelyne, voir plus haut !

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    2. J'ai lu le com d'Evelyne... En effet un tel cadeau peut révéler une sacrée surprise et a de quoi faire rougir bien des parents... ;-)

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