Fra Angelico, fresque du couvent San Marco à Florence
Dans la série des nativités, et si l'on s'en tient à une stricte logique d'émotions éprouvées, de souvenirs partagés, la découverte de Fra Giovanni da Fiesole, (1387 1455) , plus communément appelé Fra Angelico, a été un autre moment intense dans mon approche de l'Italie, many years ago !! C'est donc à lui que revient l'honneur d'illustrer ce deuxième billet. Qui, mieux que l'Angélique, est à même de donner à cette scène toute son humanité, son aimable recueillement, sa douce sérénité ?
Découverte au détour d'une cellule, dans la paix et la douceur des lieux évocateurs qui abritent les fresques du couvent San Marco, cette Nativité en présence du malheureux Saint Pierre Martyr au crâne fendu par quelque bourreau cruel, s'impose par sa gamme de teintes éblouissantes : des roses, des mauves délicats, des jaunes dorés, des orangés chatoyants, autant dire toute la palette inventive du dominicain de Fiesole.
Toujours dans le couvent de San Marco, ce petit caisson de l'Armadio degli Argenti m'a toujours fascinée : c'est le couvre-chef d'une rare élégance de Saint Joseph qui en est la cause ! Pour une fois on ne voit pas sa calvitie, et cet élégant béret souple, contrastant avec le jaune lumineux de son manteau, lui donne un air de chevalier servant, qui tranche avec la représentation traditionnelle du saint, toujours un peu dépassé par les événements, voire vaguement ahuri. Ici, il est plongé dans une adoration attentive et attendrie. Cette tache noire sur la composition s'est gravée de façon indélébile sur ma rétine et donne à cette scène un relief qui m'enchante.
Le thème de l'Avent est aussi traité dans le blog de Marie Paule, dans un billet qui présente une fort belle nativité orthodoxe qu'elle présente avec verve.
Découverte au détour d'une cellule, dans la paix et la douceur des lieux évocateurs qui abritent les fresques du couvent San Marco, cette Nativité en présence du malheureux Saint Pierre Martyr au crâne fendu par quelque bourreau cruel, s'impose par sa gamme de teintes éblouissantes : des roses, des mauves délicats, des jaunes dorés, des orangés chatoyants, autant dire toute la palette inventive du dominicain de Fiesole.
1450-1452, Beato Angelico, Florence, San Marco, Armadio degli Argenti
Photos sur livre
Ces œuvres sont magnifiques. Je connais quelqu'un qui serait très content d'avoir ces tableaux dans sa salle à manger.
RépondreSupprimerOu peut-être dans un lieu plus paisible qu'une salle à manger ? Un bureau plutôt il me semble !!!
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