jeudi 14 mars 2013

FRANÇOIS PREMIER


C'est un peu un écho à mon billet "Nous y étions" : la place Saint Pierre presque vide, entourée de journalistes le télé objectif déjà braqué sur la cheminée absente (nous la cherchions partout, mais, de fait, elle a été montée pour l'occasion... faut dire qu'une pareille tuyauterie dépare un peu dans l'esthétique parfaite de la colonnade du Bernin !!) la nuit tombant sur une Eglise en attente de son futur pontife, et sur une ville orpheline de tout gouvernement. 


Les images de la soirée d'hier m'ont évidemment frappée par le contraste saisissant de cette foule impatiente, les cardinaux s'étant débrouillés, avec l'aide de l'Esprit-Saint, à s'offrir le prime-time, et la presse a ainsi pu s'en donner à coeur joie : la Croix égrène étrangement les réactions parfois fort peu amènes, comme celle de Monsieur Mélanchon, des politiques, le Nouvel Obs fait dans le "minute après minute",  la Voix du Nord parle de sa modération, Le Monde du symbole de désir de dialogue avec l'Islam que représente le choix du prénom François, Libération  ne se mouille pas trop en reproduisant in extenso les déclarations de tous les grands de ce monde, Les Échos semblent avoir copié Libé, et l'Express parle d'un pape de la Renaissance. La renaissance de l'église catholique bien sûr, qui a besoin d'un sérieux coup de lifting, dans un monde où le paraître est primordial et conditionne grandement l'impact médiatique.

Il est de bon ton chez les journalistes de s'extasier sur la double particularité du nouveau pape : argentin et jésuite. Pourtant, si l'on y réfléchit bien le choix des cardinaux semble particulièrement judicieux car les jésuites sont, et ont toujours été, les champions de l’acculturation 1. Dès ses origines, la Compagnie de Jésus a fait de la découverte d’autres mondes et d’autres cultures, une des ses « spécialités » (la formation supérieure étant peut-être l’autre aspect important de cet ordre). François-Xavier au Japon et après lui Matteo Ricci en Chine ont "inventé" une approche nouvelle de la Mission. L'idée était que le christianisme n'était pas seulement l'affaire des européens et pouvait être implanté au sein d'autres cultures. Quand Matteo Ricci (1532-1610) décide de "se faire chinois avec les chinois", il se place sciemment dans la ligne de l'apostolat de Saint Paul, définie dans la première Épître aux Corinthiens 2. Il apprend la langue, s’habille à la chinoise et étudie de près le confucianisme 3. Et, bien sûr, l'acculturation jésuite s'est rapidement accompagnée d'une inculturation 4, plus intrusive certes, mais qui a aujourd'hui tendance à évoluer vers un désir de dialogue avec les autres religions et d'enrichissement mutuel. 

Saint François Xavier selon Nicolas Poussin

C'est ainsi qu'on veut voir dans le choix du cardinal argentin, le désir d'acculturer l’Église Catholique au monde tel qu'il évolue en ce début de XXIème siècle. Nous sommes tous d'accord pour reconnaitre qu'on a bien du mal à s'adapter, nous les quinquas ou sexas, à la marche du monde tel qu'il est, à des mutations  morales et culturelles en perpétuel bouillonnement, surprenantes, inattendues, parfois même ressenties comme une agression. On parle volontiers de la "culture jeune", de l'évolution des mœurs, de la perte ou du renouvellement des valeurs, "les nôtres" étant devenues floues ou dépassées ... C'est presque un monde exotique, "chinois" qui s'offre à nous et auquel nous avons parfois du mal à adhérer. Avec cette impression un peu essoufflante d'être sans cesse dépassés, quelque soit notre effort pour se tenir à flot. Et l'on sent bien que, selon l'expression consacrée, l’Église Catholique est en perte de vitesse, alors qu'elle prône des valeurs qui, du point de vue de l'Homme, sont plus qu'honorables.

Saint François à Damiette en train de tenter de convertir le sultan Al-Kamil : un épisode à lire en bon historien avec un état d'esprit d'homme du XIIIème siècle, si l'on ne veut pas faire de contresens. Cela ressemble fort à une fresque de Ghirlandaio mais je n'ai pas été fichue de retrouver où j'ai bien pu la voir !! Toute aide est bienvenue !
post : indication aimablement communiquée par Siu : Affreschi della Cappella Sassetti: "Prova del fuoco davanti al sultano", Santa Trinita, Firenze... Contente de moi, c'est bien une fresque de Ghirlandaio.

C'est un véritable chantier de modernisation qui, sans démagogie, s'impose au nouveau souverain pontife et un jésuite sera, en la matière, certainement très à l'aise. On peut donc, à loisir, évoquer l'aspect positif d'ouverture sur le monde (en ces temps de mondialisation) que présente le choix d'un jésuite argentin ! On y ajoute volontiers son intérêt pour les plus pauvres, vocation première de l’Église : le choix du prénom de François, faisant référence au "pauvre d'Assise" étant, de ce point de vue, nécessairement révélateur. Respect aussi de la nature, en ces temps de préoccupations majeures en termes de développement durable, ce n'est pas forcément un luxe ... Comme on souligne enfin, faisant référence à l'épisode de Damiette, la perspective d'un dialogue possible avec l'Islam.

Giotto : Saint François prêchant aux oiseaux
A retrouver sur le blog Comme un vol de Papillon !

Jorge Mario Bergoglio est donc le nouveau pape de tous les catholiques. Il suivra peut-être les progrès de l'équipe italienne de rugby au Tournoi des 6 Nations, soutiendra forcément les argentins dans le huis-clos de son bureau pontifical en jurant comme un charretier (on ne peut pas regarder un match de rugby en restant de marbre !), et fera nécessairement un tabac aux prochaines JMJ 5. Toute l’Amérique du Sud catholique s'en est trouvée hier soir ragaillardie. Mais nous aussi, français, nous avons eu notre petite dose d'aut-satisfaction. Monseigneur Bergoglio a en effet choisi comme nom de pape François. Comme ce chenapan de François d'Assise, dénommé ainsi par une maman amoureuse de la France. Et l'on souligne volontiers cette "parenté" avec le poverello... oubliant aisément que monseigneur Bergoglio pensait peut-être, quoiqu'en dise Paris-Match, plus à Saint François Xavier 6 qu'au franciscain. Mais, on le dit fort habile et François lui permet de faire "coup double".

Ainsi, au moins l'espace d'une soirée, car les autorités vaticanes ont, depuis, informé le bon peuple que le pape s'appellera François, et non François 1er, les cognaçais 7 se sont offert des rêves de Renaissance ! L'espace d'une soirée seulement car le pape ne sera, éventuellement, dénommé ainsi que si, plus tard, un autre pape décide de choisir le nom de François. La tradition veut en effet que le primo nominé (??) porte le prénom choisi sans numéro. Mais, me direz-vous alors, pourquoi Jean-Paul 1er ? Tout simplement parce que, mort trente-trois jours après sa nomination, son successeur a choisi le même prénom, et donc, il fallut les différencier tout de suite en les numérotant ! Si Jean-Paul 1er avait vécu, il se serait appelé sans doute Jean-Paul durant son pontificat.



NOTES

1-  Selon le Larousse : Modification des modèles culturels de base de deux ou plusieurs groupes d'individus, de deux ou plusieurs ethnies distinctes, résultant du contact direct et continu de leurs cultures différentes. Par extension : adaptation d'un individu ou d'un groupe à la culture environnante.

2- Voir 1 Co 9, 20-22 : « J’ai été avec les juifs comme un juif, pour gagner les juifs [...], avec tous ceux qui sont sans loi [=les païens non soumis à la Loi de Moïse], comme si j’étais sans loi [...]. Je me suis fait tout à tous pour en sauver sûrement quelques-uns. »

3-  Pour parler du Dieu chrétien aux Chinois, il n’hésite pas à utiliser le vocabulaire même de ces derniers : Shangdi (« Seigneur d’en-haut), Tian (« Ciel »), ou encore Taigi (« ultime principe »), sans craindre que de telles analogies ne finissent par prêter à confusion. Il juge aussi que les honneurs rendus à Confucius et les  cérémonies destinées à honorer les ancêtres ne sont pas idolâtres dans la mesure où on les pratique en sachant qu’ils ne sont en rien incompatibles avec le christianisme. Là encore, la référence est paulinienne. Toujours dans la première Épître aux Corinthiens, la discussion portait sur la consommation des viandes sacrifiées aux idoles : aux « forts dans la foi », reconnus déjà dans l’Épître aux Romains « capables de manger de tout » (Rm 14, 2), cela était, selon Paul, possible, à condition que les « faibles » n’en soient pas scandalisés (1 Co 8 ; 10, 25-32 ; 14, 14 — 15, 1). L’attitude des évangélisateurs jésuites s’explique alors par le fait que ces derniers s’adressent à des lettrés, des mandarins, assimilables à des « forts dans la foi », et qu’ils les tiennent pour capables de comprendre la spécificité du christianisme même présenté à travers leur propre culture.
Cette conviction se retrouve chez un autre jésuite italien, Roberto De Nobili (1577-1656), qui arrive en Inde en 1604. Il entreprend alors en effet l’évangélisation des Indiens sur des bases similaires : la conversion, explique-t-il à ceux qu’il convertit, ne signifie pas adoption de la culture et du mode de vie européens ni trahison de la civilisation indienne. Le « vieil homme » qu’il faut dépouiller n’est pas l’"Indien », c’est le pécheur, et on peut vivre en chrétien sous tous les cieux et en conformité avec bien des cultures — pourvu que les deux commandements du Christ puissent être respectés. Ainsi, De Nobili cherche avant tout à amener les convertis à intérioriser leur démarche. Pour ne pas les choquer, il évite lui-même soigneusement tout ce qui pourrait porter atteinte au système des castes — si bien que ses convertis appartiennent aux hautes castes. Il se présente comme un raja romain, il adopte un régime végétarien, il porte la robe jaune et vit comme un moine pénitent. À la mission des basses castes et des parias, il assigne une partie de ses missionnaires, bien différenciés, aux yeux des Indiens, de ceux qui, comme lui, prêchent aux hautes castes. La ségrégation imposée par le système des castes est maintenue même dans l’église : on y trouve des confessionnaux séparés, des tables de communion distinctes, des bancs réservés...(source ici : Acculturation ecclésiastique et « religion populaire » Hommage à l’auteur du concept de « profanisation » par Thierry Wanegffelen.

4- Nom inventé par les jésuites au XXème siècle par les jésuites pour évoquer, au-delà de l'aspect anthropologique de la rencontre missionnaire (l'acculturation), son ambition théologique. On pourrait, sans doute en simplifiant énormément, dire qu'alors que la coloration de l'acculturation était évangélique (Saint Paul) et, en tant que telle, carrément révolutionnaire puisqu'elle amenait à devenir chinois tout en restant chrétien, l'inculturation est plus marquée par l'esprit colonialiste hérité du XIXème : on profite de son immersion dans la culture d'un autre peuple pour démontrer le primat du catholicisme. L'expérience chrétienne se propose comme "un principe d'inspiration, à la fois norme et force d'unification" et vise à récréer la culture dans laquelle on s'est introduit. (Selon Pedro Arrupe dans une "lettre sur l'inculturation" adressée aux jésuites en 1978). Il faut noter par ailleurs que l'ancien Pape quand il était encore le Cardinal Ratzinger a introduit le terme "d'inter-culturation" pour remplacer celui d'inculturation, plus simple mais moins juste à la volonté actuelle de l'Eglise, plus soucieuse d'établir un dialogue fructueux entre les religions que de convertir avec sabre et goupillon ! On lire avec profit à ce sujet l'article de Pierre Coulon dans Histoires et Missions Chrétiennes de mars 2008 (pages 3 à 8) "sur un "gros mot" qui ne figure pas sur la couverture : inculturation"

5- Journées mondiales de la jeunesse, qui se dérouleront en été 2013 à Rio.

6- François naquit en Espagne en 1506 ; étudiant à Paris, il s’attacha à saint Ignace de Loyola. Il devint donc jésuite et  fut ordonné prêtre en 1537, s’adonnant aux œuvres de charité en diverses villes d’Italie. Envoyé en Orient en 1541, il évangélisa durant dix ans l’Inde et le Japon et y opéra de nombreuses conversions. Il allait pénétrer en Chine quand il mourut en 1552. Grégoire XV le canonisa en 1622.

7- Fils de Charles de Valois-Orléans et de Louise de Savoie.François er est né à Cognac le 12 septembre 1494, et la ville n'est pas peu fière de cette particularité à fort pouvoir touristique.

14 commentaires:

  1. Tu as suivi ça de très près et tu as même "écumé" la presse qui comme toujours...:-). Je t'avoue que j'ai hésité pour" François"..et puis Saint François d'Assise s'est imposé à moi tant on me parlait de l'humilité de notre nouveau pape.Ce n'est pas la première élection que je suis,( si je compte bien, j'ai dû en vivre 6 ou 7) mais de loin, un rien dégagée même au grand dam de ma mère.Cette fois, peut être est-ce dû ( grâce à) à mon âge ,j'ai été très attentive, particulièrement émue, hier soir...par la ferveur de la foule rassemblée , par la surprise engendrée par le choix et par la simplicité de l'homme choisi.Qui vivra, verra...il va avoir fort à faire.

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    1. En effet, les cardinaux ont vraiment créé la surprise et la foule a mis un moment à réagir, le temps de comprendre de qui il était question !! pourtant c'était déjà un papabile la dernière fois ... quant à suivre cette élection, cela semble d'autant plus important que de la personnalité du pape dépend, il faut bien l'admettre, la médiatisation de l'église, et là, cela semble réussi !!

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  2. Un grand merci pour toutes les précisons que tu nous donnes et qui nous permettent de faire l'économie de recherches ou de la lecture des journaux. J'ai bien besoin en ce moment de "synthèses" car "bouffée" par trop de choses et assez raplapla!
    Pour tout te dire, je me suis installée devant ma télé hier vers 19h30 bien décidée à me laisser porter un peu par son ronron et ne pensant pas spécialement que l'élection du pape serait aussi rapide.Ne pensant pas à grand chose à vrai dire!
    Réveillée à 21h par mon chat voulant sa pitance, j'ai découvert que nous avions un pape car son image emplissait tout l'écran. J'avoue ne pas avoir d'avis sur lui. Seul l'avenir nous dira ce que peut apporter le mélange du sang argentin et de la philosophie jésuite! donnons lui sa chance!
    Bises et bonne soirée.

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    1. Une des qualités majeures de la télé, elle permet de piquer des roupillons régénérateurs !! N'ayant pas plus d'avis que toi, et pour cause, je n'en avais jamais entendu parler, j'ai eu envie d'en savoir plus et me suis laissée porter par la vague, l'Argentine, le prénom choisi, le jésuite, bref, petite réflexion très personnelle mais qui m'a fort amusée à écrire. Merci Marie-Paule d'avoir eu la patience de me lire !

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  3. Je suis heureuse que nous ayons un nouveau Pape avant la Semaine Sainte. Votre article, Michelaise, renseigne parfaitement tous ceux qui veulent en savoir davantage. Merci beaucoup!

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    1. Oh que vous êtes indulgente Anne, si vous lisez le commentaire de Mireille ci-dessous, vous en apprendrez plus, et des détails autrement amusants que mes histoires de jésuites !!

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  4. C'est un régal de te suivre puisque tu nous fais découvrir certains articles de presse qui nous auraient échappé.
    Tu en à oublié un, "Cuisine et vins de France"!!!!
    En effet surfant sur la "vague papale" il vient d'intituler sa newsletter "Le nouveau Pape François fait la cuisine" et d'énumérer toutes les recettes qu'il aimerait réaliser.
    Je cite : Religieuses tomates-mozza,
    Velouté au gingembre et à la tête de moine,
    Saint-pierre en saumurade, sauce hollandaise au cresson,
    Carré d'agneau en robe rouge,
    Noix de Saint-Jacques pomme cannelle,
    Mini bananes en robe de caramel aux épices (que vient faire celle-ci au milieu????).
    C'est ce que l'on appelle je crois de l'opportunisme.
    A quand puisque tu en parles un article dans l'Equipe pour nous parler de ses joueurs de foot préférés car, sans vouloir te décevoir, c'est un footeux.
    En dehors de ce gros défaut (pour moi), un Pape qui aime faire la cuisine, qui grâce à son prénom choisi va aimer les pauvres et n'oublions pas aussi les animaux transforme un essai.
    Mais trêve de plaisanteries, je souhaite sincèrement qu'il soit à la hauteur de sa lourde tâche et comme dit Marie-Paule, donnons lui une chance.
    Bises et belle soirée.















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    1. Ah ben zut alors, un footeux, me voilà bien déçue !! mais grâce à toi mieux informée, mais dis-moi cette histoire de cuisine c'est une blague ??? toutes les recettes me semblent bien connotées !!! Mais comme tu le dis, il ne peut être que bon cet homme qui s'intéresse à la cuisine, et on lui pardonnera la foot ....

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    2. Non ce n'est pas une blague!!
      J'ai cru rêver!
      http://t.e.groupemarieclaire.com/nl/jsp/m.jsp?c=debd64a0c5080a9878
      ou aussi
      http://www.cuisineetvinsdefrance.com/,le-nouveau-pape-francois-fait-la-cuisine,38804.asp?xtor=EPR-1.
      Bonne lecture

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  5. Chère Michelaise, moi aussi j'ai regardé l'évènement à la Télé, lu les journaux, comment ne pas s'intéresser à un évènement considérable puisqu'il concerne des millions de chrétiens.

    Pour le reste, il suffit d'attendre le "renouveau" comment récupérer des paroissiens si François est depuis longtemps hostile aux avortements, aux préservatifs, aux homosexuels, au mariage des prêtres, la présence des femmes dans les hiérarchies ecclésiastiques... Ça fait déjà du monde dehors... Sans compter le règlement des questions internes concernant les pratiques criminelles de pédophilie, il a du boulot François.

    Mais attendons, sa simplicité son langage de tous les jours m'ont fait bonne impression sur son balcon...

    Michelaise je t'embrasse fort.



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    1. Il y a en effet fort à faire, mais il le fera forcément avec une lecture "chrétienne", et même catholique des faits et des événements. Cela semble normal !! Il représente une certaine morale qui, si elle n'est pas ou plus, celle de tous, reste celle de la religion dont il vient d'être nommé le primat. Et qui constitue une des bases de notre civilisation dite judéo-chrétienne ! En train d'évoluer certes... et le plus difficile, pour une religion comme pour une législation d'ailleurs (voir les problèmes d'évolution des lois), est d'évoluer elle aussi, sans démagogie mais avec ouverture d'esprit.

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  6. Michelaise.
    J'étais morte de rire quand tu écris; la télé est bonne pour faire un petit roupillon*. Surtout quand on parle du pape. Sur un blog américain, j'ai poussé mon coup de gueule. Pour moi, les religions sont des dictatures qui engendrent guerre et relation de pouvoir. Pardis ! Obéissance à Rome, sans condition ! Ce n'est pas de la dictature ça ?!C'e sont le rois et les princes d'une secte qui a réussi, à dire si les femmes peuvent prendre la pilule ou non ! A eux de dicter la marche à suivre aux femmes ???!!! De quoi je me mêle !
    je respecte, bien sûr, ceux qui ont besoin de croire à un barbu et toute la mythologie environnante pour se sentir bien. Ma mère, courait deux fois par dimanche à l'église. Elle disait, * à la fin du monde, tout le monde sera catholique *. Ce n'est pas de l'intox, ça ! cela me fait penser à une autre religion qui fait des frasques depuis plusieurs années.

    Qu'est ce qu'on a pu tuer au nom de dieu !

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  7. Michelaise.
    On ne peu plus cliquer sur les recettes papales, dommage ! Ou du moins je ne la trouve pas.

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  8. J'ai relevé le texte de Mireille et l'envoie par mail à certain. C'est trop joli.

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