samedi 27 avril 2013

FIL ROUGE A PADOUE


Tout a commencé par un billet sur Ryanair à prix tellement doux qu'on s'est dit "on prend, on verra après". Notre destination aérienne et parfois tellement bon marché qu'on ne sait y résister, c'est Bordeaux Bologne. Et quand on est à Bologne, on est partout ou presque en Italie. Donc les idées ont fusé :
- Moi j'aimerais bien retourner à Lucca (j'avais lu quelques jours avant les articles de Norma qui avaient éveillé d'agréables souvenirs)
- Et que dirais-tu d'Urbino ? 
- C'est vrai que cela fait une paye que nous y sommes allés, mais tu sais Lucca, Pisa, c'est pas mal non plus...
- On pourrait aussi aller à Gubbio, Sassoferrato, Città di Castello qu'en dis-tu ?
- Et de Livourne, on pourrait faire un saut jusqu'à l'isola di Capraia, ça a l'air superbe...
- Oui mais on n'a qu'une petite semaine... rien que dans l'île, il faudrait y rester plusieurs jours.
- Tu as raison, une autre fois ... quand nous serons à la retraite ! On aura le temps !!!
- Ça y est j'ai trouvé ! Imparable...
- ???
- Et oui, une exposition sur Pietro Bembo à Padova ! ça ne se rate sous aucun prétexte. 
- Fais voir ... ouais... trop bien (beurk, Michelaise qui se la joue d'jeun!!!)
- Et... cerise sur la gâteau ...
- Ouiiiiii ????
L'affaire était entendue et ce serait la Vénétie, quelques villas, et surtout Padova.


Que vous dire de Padoue qui n'ait déjà été dit ? Entre la basilique du Santo, aux coupoles orientalisantes et aux foules bigarrées, monumental centre religieux où les cloîtres succèdent aux cloîtres pour accueillir les milliers de pèlerins qui viennent confier au franciscain leurs doutes et les espoirs, et le café Pedrocchi aux allures néoclassiques et aux souvenirs littéraires de bon ton, toute la ville se déroule entre places et arcades, canaux et ruelles, offrant au visiteur attentif de nombreuses et prestigieuses haltes.


La ville est vivante, très riche en monuments et témoignages d'art et je n'ai pas l'intention de me transformer en guide touristique alors que le site de l'office de tourisme de la ville fait cela très bien !! Il suffit de se laisser aller, de surprise en surprise, de fil rouge en fil vert, et de prendre le temps de la parcourir sans hâte et avec une curiosité toujours en éveil.


Difficile de parler d'un séjour padouan sans mentionner les fresques du maître absolu de la peinture occidentale. Restaurée, admirablement préservée, superbement éclairée, la chapelle degli Scrovegni  nous accueille comme un écrin pour admirer sans retenue le chef d'oeuvre de Giotto : vue de Joachim, de Marie, de Jésus, Vices et Vertus s'y déploient dans un chatoiement vraiment saisissant de couleurs acidulées. Tout est superbe, jusqu’au soubassement de marbre feint qui est, à lui seul, un vrai festival décoratif. Bijou de douceur et de gravité équilibrée, la fresque nous captiverait des heures si la dure loi de l’équilibre hygrométrique destiné à protéger les peintures ne sonnait trop vite la fin de la visite. En fait, si l'on passe plusieurs jours à Padoue, il faut se munir de la Padova Card, qui offre de très nombreux avantages (entrées gratuites, réductions, autobus etc) et qui permet, chaque soir, pour 1€ supplémentaire, de venir rendre hommage à Giotto ! Les visites se déroulent le soir, il est absolument obligatoire de réserver et d'être parfaitement à l'heure, car tout est réglé à la minute près. On se présente devant la porte de la chapelle où l'on doit patienter durant 20 minutes en écoutant une présentation télévisuelle des fresques et de la restauration (la première fois, c'est intéressant !) puis on accède pendant 20 minutes, montre en main, au saint des saints ! Pas plus de 25 personnes, cela garantit un calme parfait et une atmosphère presque religieuse, il fait très frais à l'intérieur de la chapelle et il faut bien admettre qu'au bout de 20 minutes, on a les cervicales en bouillie. Raison de plus pour positiver et ne pas paniquer quand on arrive  "jamais je ne pourrai tout voir en si peu de temps"... On se dit calmement qu'on reviendra le lendemain pour une dose supplémentaire d'émerveillement et d'émotion. Car c'est vraiment émouvant de contempler pour de vrai ces merveilles, qu'on connait par cœur mais qu'on ne se lassera jamais de regarder, encore, et encore !


Mais les fresques abondent à Padoue et celles de Guariento à l'église des Eremitani...


... celles de Giusto de'Menabuoi au baptistère de la Cathédrale...


 Titien était tout jeune (1511) quand il peignit pour ses commanditaires de la Scuola Sant'Antonio ce "Miracle du Nouveau-Né"... Un moine agenouillé présente au père - l'homme vêtu de noir qui regarde l'enfant d'un air méfiant - son bébé dernier né, que Saint Antoine (reconnaissable à sa très discrète auréole), debout derrière lui, fait parler afin qu'il innocente sa mère, accusée d'adultère. La jeune femme, d'un blond délicatement vénitien, se tient debout près de son époux, les yeux modestement baissés. Pendant que sur la gauche, le jeune godelureau à l'habit coloré et qui semble prendre à parti les témoins de la scène, pourrait bien être le responsable de tout ce charivari ! Il est tout de même plus affriolant que le sombre mari, et l'on comprend fort bien les doutes de ce dernier !!

.... les oeuvres d'Altichiero da Zevio et de Jacopo Avanzi à l'oratoire Saint Georges, ou de Titien à la Scuola del Santo sont autant de chefs d’œuvres qu'on peut admirer tout à loisir, dans le plus grand calme car les foules sont loin de s'y presser, et qui font plus que mériter qu'on s'y arrête. On y sent toujours présente l'inspiration giottesque, tant il est vrai que la chapelle Scrovegni dut impressionner les artistes de tous temps et fournir à chacun référence et source de réflexion. Et ce fil d'Ariane n'en rend, le soir, que plus intenses encore les retrouvailles avec Giotto !


J'ai donc choisi de vous parler d'une de ces fameuses fresques padouanes, la plus meurtrie, la plus éprouvée par le temps et la folie des hommes et qui m'a toujours fascinée. C'est aux environs de sa dix-septième année que Mantegna réalisa pour l'église des Eremitani son premier chef-d'oeuvre, qu'un bombardement aérien allié réduisit, le 11 mai 1944, en bouillie ou presque. Le plus hallucinant dans cette histoire est que les padouans, constatant avec la détresse qu'on imagine, la destruction quasi absolue et presqu'irréversible de ce monument de l'art pictural, ne cédèrent pas au désespoir : on était pourtant en pleine guerre, en pleine tourmente, et les blessés abondaient, les morts devaient être enterrés, les ruines encombraient les rues... Pourtant ils commencèrent patiemment, avec ce sens incroyable du respect pour l'oeuvre d'art qui les caractérise, à récupérer, pièce par pièce, miette par miette, les morceaux épars de cette fresque détruite. Ils en ramassèrent ainsi plus de 80 000, en ne comptant que ceux qui font plus d'un centimètre carré, qu'ils stockèrent pendant des décennies dans des caisses. On raconte même qu'il y a quelques années quelqu'un déposa sur l'autel de l'église des Eremitani une petite bourse contenant trois fragments de la fresques, sans doute ramassées par un  parent après le bombardement et pieusement conservées dans la famille jusqu’à ce qu'on se décide à les rendre à l'église.


Vers la fin des années 40, le grand restaurateur Cesare Brandi recomposa, grâce aux morceaux les plus gros, la scène du martyre de Saint Christophe : 1800 pièces patiemment recollées et entre lesquels il avait, pour leur rendre plus de lisibilité, pratiqué l'art, tout nouveau à l'époque, du rigatino (petites rayures à l'aquarelle qui rendent à l'oeuvre sa lisibilité sans pour autant l'endommager, puisqu'elles sont réversibles). Mais il restait des caisses entières de morceaux de toutes tailles, plus souvent minuscules et parfaitement inutilisables.


En 2001, munis de moyens techniques plus modernes, l'aventure pouvait commencer : on sortit des caisses où ils avaient reposé plus d'un demi-siècle, les 80735 morceaux de plus d'un centimètre carré... et même les autres ! On les classa un par un, on les scanna puis, grâce à un puissant logiciel, on confronta chacun aux autres en se basant sur les images photographiques de l'oeuvre avant le bombardement. Pas de doute, c'était le plus gigantesque puzzle de l'histoire de l'art qu'il fallait ainsi reconstituer. A l’œil électronique s'ajouta celui des experts** mandatés pour reconstruire la fresque.


Chaque morceau identifié avec certitude fut alors collé sur des panneaux photographiques reproduisant en noir et blanc, ou plutôt en grisaille, et  à l'échelle 1:1 les fresques perdues.


Quand c'était possible, on lia les morceaux par les fameux rigatini, pour rendre sans trahir le peintre, la lecture plus facile. Cela se fit surtout dans les parties faciles à relier entre elles et dont le contenu était plutôt décoratif. Ainsi le turban de l'homme de gauche peut-il être repeint sans risque de trahir Mantegna.


Mais dès que les manques étaient trop importants, on s'est contenté de laisser l’œil réinventer la fresque en s'appuyant sur le fond photographique assez pâle et pourtant très évident. Ainsi la partie droite du visage de l'ange de gauche a-t-elle été laissée en grisaille, l'ensemble du visage retrouvant, avec cette technique, une meilleure lisibilité. Pour qui a vu cette fresque il y a plus de 20 ans, le résultat est impressionnant et même si le côté tacheté de la reconstitution surprend dans un premier temps le visiteur, ce patient travail de restauration est bel et bien, en soi, une oeuvre d'art : celle de ceux qui, longuement, patiemment, discrètement, redonnent vie aux oeuvres que l'homme ou le temps ont saccagées.



Je vous avais bien dit qu'il suffisait de suivre le fil, rouge au début, vert à la fin, et qu'on trouvait toujours des surprises à Padoue !!!!


* Le travail fut décidé en 2001 à la suite d'une convention passée entre la Fondation Cassa di Risparmio di Padova et Rovigo, la super-intendance compétente sur le territoire et l'Université de Padoue. Puis, comme l'affaire promet d'être longue et coûteuse  des mécènes se sont intéressées au travail entrepris, par exemple en 2010 la Fondation Cariparo a offert 140 000 euros pour continuer le travail. Un travail qui n'est pas encore terminé mais qui est en bonne voie.

**Gian Luigi Colalucci, Carlo Giantomassi et Donatella Zari... ainsi que Madame Da Nicolo Dalmazo


23 commentaires:

  1. C'est vrai que les vols à bas prix sont l'occasion d'aller voir ou revoir des merveilles, même si l'on n'a qu'une semaine devant soi. On n'est pas obligé de se comporter en boulimique car on sait que l'on reviendra facilement découvrir ce qu'il a fallu laisser de côté.
    Quel travail pour recomposer cette fresque mais j'ai suivi tes explications avec grand intérêt.
    Merci Michelaise.
    Bon dimanche.

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    1. C'est drôlement agréable en effet Marie Paule de se dire qu'on reviendra facilement !! et de ne pas faire du tourisme boulimique... Merci d'avoir suivi mes explications avec intérêt, ce n'était pas évident à raconter !!!

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  2. Tu sais que Padoue et moi, nous avons une histoire en suspens?

    En 1981 ou 82, je devais y aller, car je voue un culte à Giotto, mais Patrizia, cette amie photographe dont je t'ai déjà parlé, était du voyage et comme on dit en italien : «soffre la macchina»... dunque, il est arrivé ce qui devait arriver ! Nous descendions des Dolomites alors bonjour les virages en épingle à cheveux. Nous sommes donc arrivés, après de multiples arrêts pour la dame malade, une demi-heure après la fermeture! Porca miseria!

    Ce que tu m'apprends au sujet de Mantegna me donne une raison supplémentaire d'aller en Vénétie. J'aime aussi beaucoup ce peintre, autant que Piero della Francesca.. Dis, tu nous feras un petit détour par Arezzo une autre fois? Je ne connaissais pas Guariento non plus, trop focalisée sur la cappella degli Scrovegni.

    En terminant, la question qui tue : j'imagine, après toutes les mises en garde qui précèdent la visite de la précieuse chapelle, qu'on ne doit pas pouvoir y photographier, même en faisant des bassesses?

    P. S. J'ai commandé pour mon anniversaire le premier ouvrage de Daniel Arasse sur les primitifs italiens. J'ai en effet vu dans une revue artistique, L’œil je crois, que les éditions Hazan ont entrepris la publication de toutes ses œuvres. Une par anniversaire... tu dois connaître, n'est-ce pas?

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    1. Pas question de photographier, on ne pose même pas la question ! les mesures de sécurité et de protection des fresques sont tellement "énoooooooormes" que cela ne saurait même pas s'envisager ! on regarde et c'est très bien, on tente s'imprimer dans l'oeil ce qui est merveilleux. Et surtout, comme on n'a que 20 minutes, on revient le lendemain et encore le surlendemain !!! Quant aux livres d'arts, nous en avons malheureusement ou heureusement tant que tout nouvel achat est sévèrement contrôlé !! enfin, en principe !!! Il existe aussi un Mazenod (fresques italiennes du temps de Giotto) qui est remarquable...

      http://www.citadelles-mazenod.com/page.php?ref=catalogue&rub=fiche&id_livre=64

      En plus Taschen sort en ce moment des tonnes de merveilles, surtout en termes de qualité de reproduction mais avec des textes fort convenables : le Caravage

      http://www.taschen.com/pages/fr/catalogue/art/all/00358/facts.caravage_luvre_complet.htm
      et le Vinci

      nous ont fait craquer !! et ont alourdit nos rayonnages !! une maladie ces livres d'art !!!
      Quant à la Vénétie, elle est inépuisable...

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    2. On tente DE s'imprimer dans l'oeil.
      PS je viens d'aller vérifier le Mazenod, les reproductions sont de très très belle qualité, à recommander bien sûr

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  3. Je ne trouve rien de plus émouvant que les fresques, elles représentent un trait d'union entre l'artiste et le spectateur bien plus fort qu'un tableau.
    Admirable cette recomposition du "puzzle".
    j'espère un jour aller à Padoue qui sait...
    bonne semaine Michelaise

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    1. Fort heureusement Josette, il y a à Padoue des fresques bien plus impressionnantes et surtout bien mieux conservées que celles de Mantegna... mais les guides et autres sites d'art en parlent mieux que moi... c'est pourquoi j'ai raconté ce puzzle, mais Padoue te plaira si tu aimes les fresques, sûr

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  4. C'est vrai, tu as raison, quand on est à Bologne, on est vraiment partout en Italie, et je vois que tu ne t'es pas contentée de Padoue, une ville que j'adore (pour toutes les raisons que tu évoques si bien), mais que tu as poussé le fil (rouge puis vert) jusqu'à Trieste, puisque je reconnais Siu (coucou Siu!)!
    J'ai hâte de lire la suite, car je ne connais pas du tout Trieste, mais je rêve vraiment d'y aller!
    Je note que la durée de la visite de la chapelle Scrovegni a légèrement augmenté : autrefois (en 2004), c'était 15 minutes de présentation télévisuelle, puis 15 minutes de contemplation, pour 12 euros quand même. J'imagine que si le temps s'est dilaté, les tarifs eux aussi ont dû être revus à la hausse et je serai curieux de savoir combien tu as payé la première fois (parce que je n'arrive pas très bien à comprendre les avantages de la Padova Card (1 euro seulement les visites supplémentaires???)
    Tu fais bien de rentre justice aux fresques de Mantegna, qui ont beaucoup souffert des bombardements et dont on a pu sauver l'essentiel, ainsi que du baptistère de Padoue, qui est pour moi la merveille des merveilles et que l'on peut contempler sans aucune limite! Bref, je viens à peine de quitter l'Italie que tu me donnes envie déjà envie d'y retourner!

    PS : Je me permets de mettre un lien à Marie-José vers mon blog pour calmer ses envies d'Arezzo : http://italiansbetter2.blogspot.fr/2010/11/arezzo-sur-images.html

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    1. Oh quelle perspicacité jeune homme !! Mais c'est Siù qui est venue à nous, incapables que nous sommes de faire tant de kilomètres !! Par contre nous avons réussi à atteindre, à grand mal, Trévise !!! Armés de ton article et cherchant la boucherie !!! En maugréan (c'est Alter qui maugréait !!) "mais enfin il n'aurait pas pu nous indiquer une gelateria comme d’habitude" Trévise que nous avons aimée aussi, malgré quelques déconvenues !!
      Oh je pense que le temps est le même car dans mes 20 minutes, il y a les déplacements !! pour entrer et sortir et la réalité est certainement plus proche de 15. Mais ils mettent les entrées à 00,20 et 40... donc j'en ai conclu (je n'ai pas de montre) que nous avions 20 minutes.
      Quant au prix d'entrée; il était de 12 euros je crois : avec la padova card, on ne paie pas l'entrée du musée, donc c'est "gratuit" mais, pour réserver, il faut payer 1 euro !!! avec la padova card,

      http://padovacard.turismopadova.it/

      on peut entrer dans pas mal d'endroits gratuitements, prendre l bus, et avoir des réductions un peu partout ! c'est à recommander, surtout qu'on peut ainsi aller 6 fois en 3 jours, ou seulement 3 fois, allez, à Srcovegni !!

      je vais suivre ton lien vers Arezzo

      quitte à y retourner, ok, nous aussi prêts à repartir !!!

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    2. Désolé pour Michel, mais je ne comprends pas, l'adresse de ma boucherie figurait en toute lettre dans l'article trévisan et en plus je disais qu'elle était située en face d'une gelateria où les glaces à la noisette étaient à tomber par terre : http://italiansbetter2.blogspot.fr/2012/10/faire-ses-valises-pour-trevise.html

      Pour les déconvenues sur Trévise, je vais alors attendre les prochains billets! Moi je compte te rendre hommage en parlant des pâtisseries juives du ghetto romain!

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    3. Ne t'inquiète pas GF, en fait, j'avais imprimé l'article mais l'avais laissé dans notre chambre d'hôte, donc nous étions juste au flair pour la boucherie !! Quant aux glaces, mazette, cela lui a donné le prétexte de goûter à 2 boutiques, afin de se faire une opinion!! Il était ravi de l'aubaine !!

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  5. Réponses
    1. Merci Philfff ! Mais dites-moi, à voir le nom de votre blog, et visiter avec vous Bruxelles, je me dis qu'on se connait ?? Ne nous serions-nous pas rencontrés en septembre dernier dans le "plus vieux restaurant de Paris" ???

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    2. Bonsoir Michelaise, Je suis allé chez Bouillon Chartier en Mai de l'année dernière, mais ça fait des lustres que je n'ai mis pied au Procope. Donc, ce ne doit pas être moi.
      Mais ça peut s'arranger, vous pouvez toujours m'inviter...

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    3. Mon Dieu, vous avez dû me prendre pour une folle !! c'est le nom de votre blog, BLOG.O.LIVE qui m'avait intriguée mais donc, je vois que vous vivez à Martigues, donc j'ai tout faux ! Quant à vous inviter au Procope, qui sait, vous savez dans le monde des blogs, on se rencontre parfois ... la preuve ?? la dernière photo du billet : notre virée à Padova nous a permis de rencontrer une lectrice italienne, de Trieste (bravo GF !!!) et c'était un grand moment d'émotion

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  6. une des villes italiennes que je ne connais pas encore et qui fait partie de mes "un jour"! comme je rêve d'une liaison vers l'italie depuis l'aéroport de Tours!

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    1. Ah oui Eimelle, ces liaisons low cost facilitent tellement les déplacement qu'elles rendent plus "gourmands" !! Quant aux "un jour" on ne cesse de les multiplier !! et certains arrivent, fort heureusement !

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  7. Que de bons souvenirs tu réveilles en nous avec Padoue.
    Nous avions photographié, nous aussi, "l'homme au fil rouge, et parfois au chat" sur ses murs, d'ailleurs je crois que Jean l'avait, lui aussi, publié...
    Très bonne semaine, ici, c'est la reprise !

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    1. Comme quoi, même les tags, s'ils sont inventifs et non destructeurs, deviennent de l'art !
      C'est la reprise aussi, nous sommes dans la même zone :-(
      bon courage

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  8. Vraiment voisines... pas assez de temps pour Bembo!
    Mais on ne peut pas tout faire: 7 vies?
    Pour ma part trop insuffisant!!!!
    Les cinque terre devraient nous attendre la semaine prochaine: l'aventure italienne continue si le temps est au beau.
    M de Sclos

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  9. Ah les cinque terre ! un des rares endroits du Nord que nous ne connaissions pas... tu imagines la lacune !!!!
    Bonne reprise à toi aussi Martine

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  10. Joli voyage, merci de me faire économiser un billet d'avion !...

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    1. Merci Jeanmi de nous avoir suivis à Padoue mais je vous assure, le cadeau est de bien faible importance, tant les billets low cost méritent largement leur nom... quelle tentation !!

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