lundi 29 juillet 2013

PHOTOS ??? DROIT A L'IMAGE(1)

Montage réalisé à partir d'une photo personnelle et de photos "empruntées" à Autour du Puits

Finalement l'abondance d'une "chose" finit par tuer "la chose" ... mais non, je ne parle ni des haricots ni des courgettes d'Aloïs mais de sa remarque selon laquelle cette année, à Paris Plage, "il est affiché presque partout "photos interdites"". Je fais bien sûr allusion au fameux aphorisme, très "en cour" actuellement, et à l'attribution incertaine, (ou du moins contestée) "trop de communication tue l'information" ... et ce, en l'appliquant aux photos : cette manie d'interdire de photographier tout et n'importe quoi, de Paris Plage aux étals du marché, en passant par les monuments ou les musées, les concerts et les conférences, provient de la " grande peur" engendrée par le net ! Peur d'y retrouver sa photo dans une attitude peu flatteuse, peur d'être reconnu ou raillé sur la place publique. Peur surtout de ne pas maîtriser, car on ne maîtrise pas. D'où ces interdictions qui fleurent la panique et qui sont absurdes : car si les légalistes et autres "obéissants" respectent ces interdictions, ceux-là même qui, ayant quelques qualités civiques, n'auraient pas fait d'usage inconsidéré sur la toile des clichés pris, les autres, ceux dont on a à craindre l'incivisme, ne s'embarrassent pas de respecter l'interdiction. Donc, le serpent se mord la queue et l'interdiction ne sert à rien. Sauf à donner le sentiment d'une société répressive, une impression de dérive autoritaire, de prohibition aveugle... Le seul moyen de ne pas s'insurger serait de renoncer aux photos, en se disant qu'on trouvera sa vie sur le net, en citant ses sources évidemment, ou qu'on accommodera d’anciens clichés accommodés à la sauce requise. J'ai, en la matière, beau jeu de prôner l'abstinence ayant un blog de mots, et non un blog d'images, et vous l'aurez compris, cette proposition est pure provocation !

Bon d'accord je triche, ce n'est pas mon appareil mais celui d'Alter mais que voulez-vous, il fallait bien trouver une illustration pour couper ce texte indigeste et comme on m'a demandé d'enlever mon précédent coucher de soleil (voir dans les commentaires) je réutilise ce dernier à la sauce "image" !! Je voudrais vous y voir à illustrer cet article théorique !

Alors pour mieux cerner ces notions complexes, je vous propose une petite série d'articles sur le droit à l'image pour nous remettre en mémoire les notions essentielles* (Michelaise était juriste dans une autre vie !! elle n'a jamais beaucoup pratiqué, mais il lui en reste une certaine "sensibilité" !!) . Car il est fini le temps de la joyeuse insouciance des balbutiements des blogs, nous sommes cernés, traqués, surveillés... En tant que "directeur de publication" du blog dont nous sommes aussi les "éditeur"s, nous sommes tenus à un bon nombre d'obligations ! Éditeur, nous devons décliner nos nom, dénomination sociale, adresse et numéro de téléphone, faut bien qu'on nous retrouve en cas de pépin !! Pour cela, pas de souci, notre fournisseur de blog y a pourvu ! Directeur de publication, nous sommes tenus de respecter la loi sur la presse, pas de contenu diffamatoire ni injurieux, nous devons nous soumettre au droit de réponse (vivent les commentaires... à modérer sérieusement pour ne pas risquer les dérives susdites !), nous devons aussi appliquer les règles concernant les droits d'auteur (pas de citation intempestive, ou après avoir obtenu l'autorisation, c'est la propriété intellectuelle) et surtout, comme tout bon citoyen, nous devons respecter le droit des personnes, le respect de la vie privée et le droit à l'image. Je vous épargne les sanctions possibles, vous les trouverez sur la fiche de Légifrance et partout puisque c'est la loi commune que nul n'est censé ignorer, car je ne veux pas que mon article soit suivi d'une fermeture massive de blogs !! Il suffit, je le crois encore (peut-être pas pour longtemps) de faire preuve de civisme, de bon sens et de bonne éducation, pour éviter les foudres de la loi !! On n'est jamais à l'abri d'erreurs, certes, mais je veux aussi croire qu'à notre niveau de "blogueurs de bonne foi", ces erreurs sont faciles à réparer. Nous ne pouvons invoquer notre ignorance des usages mais par contre, il nous sera, je l'espère, toujours loisible d'alléguer notre intention "pure", d'arguer de notre bonne foi et de notre absence d'intention de nuire.

Il est lourd l'héritage de 68 !

Ceci étant, et avant de se pencher plus avant sur ce fameux droit à l'image, je m'interroge sur la régularité de toutes ces interdictions : qu'on vous interdise de photographier durant un concert, au motif que les clics et les lueurs de mise au point gênent les interprètes, c'est plus que normal... mais qu'on vous saute sur le râble, comme à Bordeaux, comme le font les ouvreuses quand on veut immortaliser les saluts, c'est excessif. D'autant qu'une salle de concert, selon la jurisprudence, est un lieu public ... comme une église, un magasin ou même une plage privée !! Et oui, même donnant lieu à perception d'un droit d'accès, c'est ainsi qu'en ont décidé les tribunaux. Alors Paris Plage, vous pensez ! L'interdiction d'y prendre des photos est carrément abusive et procède plus de la paranoïa ambiante - en partie justifiée par les excès de tous ordres, il faut bien l'admettre - que par un réel souci de protection de la vie privée. La construction de ce droit étant, encore, et fort heureusement, essentiellement jurisprudentielle**, il faut en la matière faire confiance au bon sens des magistrats, et ne pas céder à la tentation de vouloir tout réglementer, normaliser, enfermer dans des cadres que l'évolution des mœurs et des techniques rendent vite trop étroits et rigides. 

A SUIVRE
PHOTOS ??? BÂTIMENTS ET ŒUVRES D'ART 

* avec l'aide du cours de droit à l'image de l'Ecole des Mines de Nantes, très bien fait et à consulter pour avoir une vision synthétique de ces notions (car malgré leur ambition didactique, ces billets restent de simples bavardages), les conseils du ministère de l'Education Nationale pour le respect de la vie privée et du droit à l'image, les  textes règlementaires sur le sujet et les fiches établies par Légifrance (j'ai mis le lien pour l'article 9 mais il y a une fiche par texte). On pourra aussi lire avec profit l'article de Mathieu Croizet sur la difficile conciliation du droit à l'image avec la liberté d'expression.


** la notion de droit à l'image est apparu en 1858, soit plus de 50 ans après la rédaction du Code Civil, à l'occasion de la publication d'une photographie de l'actrice Rachel, prise sur son lit de mort et publiée dans la presse : voir ici. Rachel était une comédienne célèbre, née en 1821. Elle était donc tout jeune au moment de sa mort, 37 ans, et les journaux s'en donnèrent à coeur joie dans le sentimental, jusqu'à publier ce cliché assez morbide. C'est le tribunal civil de la Seine qui condamna cette publication en arguant que "Quelque grande que soit une artiste, quelque historique que soit un grand homme, ils ont leur vie privée distincte de leur vie publique, leur foyer domestique séparé de la scène et du forum. Ils peuvent vouloir mourir dans l'obscurité quand ils ont vécu, ou parce qu'il ont vécu, dans le triomphe". Le tribunal ordonna donc la saisie du cliché incriminé "attendu que nul ne peut, sans le consentement formel de la famille, reproduire et livrer à la publicité les traits d'une personne sur son lit de mort, quelle qu'ait été la célébrité de cette personne, et le plus ou moins de publicité qui se soit attaché aux actes de sa vie". (attendus cités par Liverté, Libertés Chéries et par Kay Harpa, site d'où vient aussi la photo).

33 commentaires:

  1. Souviens toi il y a déjà presque trois ans tu avais qualifié d'hors du commun ce droit à l'image auquel j'avais été confrontée
    je me suis vue il n'y a pas si longtemps devoir supprimer mes photos prises dans un square public parisien,la gardienne m'est tombé dessus comme une furie.
    Le problème c'est que beaucoup trop de gens se régalent de pouvoir ébahir en montrant la photo de...
    Moi aussi je serais contente de pouvoir montrer les photos par exemple du délicieux moment passé autour d'une tasse de thé avec Anna Barbaro en son palais vénitien
    Certaines personnes manquent d'une certaine éducation qui fait toute la différence et qui fait que nous en sommes là aujourd'hui.
    La photo "croquignolesque" j'avoue ne pas avoir osé la montrer cela aurait été méchant même si il y a peu de probabilité que cette personne arrive un jour sur mes pages

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    1. C'est carrément un abus de droit que d'interdire à une personne privée de faire des photos dans un lieu public (Paris Plage ou un square) : car en effet, ce qui est répréhensible, ou plutôt susceptible de l'être après, en cas de litige, qu'un tribunal en ait jugé, c'est l'usage de la photo d'une personne ou d'un monument ou d'une oeuvre d'art. On a le droit, dans un lieu public, de prendre toutes les photos qu'en veut, et le devoir d'en faire un usage conforme à la loi ou à la jurisprudence. En aucun cas, une gradienne virago ne peut nous obliger à l'effacer. Par contre, dans un lieu privé, bien évidemment, il faut l'autorisation du propriétaire pour prendre la photo (tu peux toujours demander l'autorisation d'Anna Barbaro pour publier ta photo ! elle derva être écrite et préciser l'usage que tu comptes faire de cette photo et, bien sûr, t'en tenir à cet usage !). Quant à l'usage qu'on en fera, on en est le seul responsable et mes prochains articles diront ce qu'il ne faut pas faire, enfin en principe !!

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  2. Je sens qu'on va en apprendre des choses...
    Et j'aurai le temps et le plaisir de les lire, enfin!
    Amitié du Sud "polaire"!!!
    M de Sclos

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    1. Pauvre Martine, le Sud polaire, cela doit être le réchauffement de la planète non ?? ravie que ces articles t'intéressent ! vivent les vacances donc...

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  3. Bonjour
    Intéressant article
    dommage, pour l'aspect juridique, que vous n'ayez pas pensé à me demander mon accord pour l'utilisation du logo de mon blog "Droit & Photographie" avant de le détourer et de l'ajouter à votre fond de coucher de soleil..

    Pourriez-vous supprimer cette utilisation s'il vous plaît? Là ce n'est plus du droit à l'image, mais du droit d'auteur.. le mien, et surtout celui du graphiste qui m'a conçu ce logo que j'utilise depuis 2009...

    Merci d'avance..

    Joëlle Verbrugge - www.droit-et-photographie.com

    P.S. Cela dit, vu que l'article est intéressant, je me permets de le relayer sur la page FB de "Droit & PHoto".

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    1. Voilà la photo est enlevée ... mais que diriez vous, pour l'exemple, que je la laisse, barrée d'un double trait rouge ?? Après tout, cet article se veut didactique et nous, blogueurs amateurs, avons tout à découvrir !! Avec le commentaire, que je laisse lui aussi, c'est intéressant pour tout le monde !

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    2. Bonsoir.
      Bien noté. Et disons que pour l'aspect didactique j'aurais aimé un mot d'excuse, qui aurait en effet démontré qu'après avoir passé du temps à détourer le visuel pour l'inclure dans le vôtre, le message était bien passé de votre côté.

      Il y a de la marge entre d'une part "emprunter" (pour reprendre l'expression utilisée sur votre blog à diverses reprises) en indiquant (paraît-il) le nom et l'URL du site d'origine, et d'autre part détourer et intégrer dans autre chose sans indiquer le moins du monde d'où peut venir le logo...

      Vos prochains articles pourraient par exemple être consacrés à la notion de contrefaçon, de droit moral et d'oeuvre composite.

      Donc en l'état je vous suggère de laisser cela comme vous l'avez mis.
      Bien à vous

      Joëlle Verbrugge

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    3. Le détourage est utilisé justement pour ne pas "prendre" une image telle quelle, considérée par celui qui l'a faite comme une "oeuvre" et, par une autre mise en page, en faire une autre "oeuvre" que, personnellement je ne considère pas comme telle ! Ce billet doit être le 1500ème que je publie sur l'internet, j'ai donc mis sur la toile environ 8000 photos, libres d'accès et fort réutilisées sur d'autres blogs. Je ne cherche pas à les défendre, à les protéger et, fort heureusement, je ne passe pas mon temps à traquer les "contrefacteurs" qui détourent ou font des montages. Car dès lors que je mets une image sur Internet, j'accepte qu'elle soit publique et utilisable par tous. Je prends ce risque sinon je ne la mets pas sur l'Internet, ce qui reste la meilleure protection. D'ailleurs, n'étant ni artiste, ni créateur, ni inventeur, je suis plutôt flattée que mes images aient plu !! Dès lors que je rends public, cela ne m'appartient plus guère et c'est faire oeuvre de réalisme, sinon d'humilité, que de l'admettre. Car même les blocages de la fonction "enregistrer l'image" sont inopérants.
      Ceci étant je vous avoue qu'il ne m'a pas effleurée que ce symbole traditionnel de la balance, pour illustrer la notion de droit, soit protégé, soit une oeuvre d'art et qu'il fût immoral, juridiquement parlant, de l'utiliser. Je cherchais une balance pour introduire mon paragraphe sur le droit moral, j'ai vu votre logo sur lequel ne figurait aucun copyright qui aurait pu attirer mon attention, j'ai trouvé l'idée de l'appareil photo comme bâti sympa, et j'ai donc détouré, dans mon idée, le symbole de la Justice, tel qu'il est classiquement admis, avec une application ici à l'image. Bon, bref, pas de quoi vous présenter des excuses ! On pourrait parler à mon endroit de "bonne foi", et ce d'autant plus que, faisant un article sur le droit à l'image, j'ai soigneusement tenté d'éviter de faire des erreurs sur ce sujet ! Vous vous en doutez ! Mais un symbole universel ne me semblait pas devoir être protégé !!!
      Car, vous ne l'avez sans doute pas saisi à en juger par les conseils que vous me donnez pour la suite de mes articles (qui d'ailleurs sont déjà écrits, merci), mon souci n'est le même que le vôtre : je ne fais pas un cours de droit à l'image, et encore moins de contrefaçon, de droit moral et d'oeuvre composite. Je "parle" de tout cela, pour rappeler à mes lecteurs, blogueurs comme moi, que ces notions existent, et qu'on n'est jamais assez prudent car il existe partout des redresseurs de torts qui entendent faire régner l'ordre. Dont acte ! Nous avons tous, blogueurs naïfs et parfois trop confiants, eu des démêlés de cet acabit qui font passer encore plus de temps que le détourage d'une photo, croyez-moi ! Donc ces articles, partant, vous l'avez remarqué, de l'admirable interdiction de prendre des photos dans un lieu public, essaient, de notre point de vue de blogueurs, d'en rire, et de faire le tour de toutes les mésaventures qui peuvent nous arriver dès lors qu'on publie sur la toile ! Notre échange est donc une de ces mésaventures ! Voilà pour la didactique de l'art de bloguer en paix...
      L'image étant retirée, je crois que l'affaire est close. Dommage que vous n'ayez pas eu l'humour d'accepter qu'elle soit maintenue, barrée, afin que mes lecteurs puissent juger combien il faut rester prudent, car le drame me semble ténu ! C'était justement cela l'objet de cette série de billets. Mais n'y revenons plus.
      Ravie de cet échange, même si ma réponse est un peu vive !

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    4. Bonjour
      Ce qui était protégé ici, c'est la combinaison du trepied et de la balance...
      Je ne suis pas le titulaire du droit d'auteur, c'est le graphiste qui a conçu le logo. Pour cette raison, il ne m'aurait même pas appartenu de vous donner l'autorisation.

      Et vous savez comme moi qu'une création est protégée dès sa diffusion en vertu du CPI, sans qu'il soit impérativement besoin de faire de mention "de copyright" (laquelle d'ailleurs, même si elle est explicite, n'a pas de fondement en droit français).

      Je ne manque pas d'humour en général, et vous invite si vous le souhaitez à suivre la page FB du blog, là n'est pas la question..

      Mais en expliquant le droit à vos lecteurs (ce qui est en effet fort sympa), je crois que la meilleure manière de faire passer un message est de le respecter soi-même.
      Qu'on soit blogueur amateur ne change pas grand chose.
      Vous exposez fort justement la liste des règles à respecter, en citant le droit d'auteur.

      Mais pour autant, vous estimez que détourer une photo pour l'insérer dans une autre n'est pas une utilisation interdite. C'est en cela que je vous parlais d'oeuvre composite : car détourer une photo pour l'insérer dans une autre est à la fois une dénaturation de la création (droit moral, Art. L111-1) et une utilisation non-autorisée (Art. L122-4 et L335-2).

      Et je n'ai jamais considéré qu'il y avait "drame", au contraire. J'ai juste poliment demandé que la photo soit supprimée, ce qui a été fait. Donc en effet, plus de souci. Tout en relayant votre article, ce qui vous a fait au moins 1556 visites en moins de 24h.. On ne pourra pas dire que je suis rancunière ;-)

      J'essaie juste d'attirer votre attention sur le fait que vos lecteurs, qui ne vont pas toujours chercher à savoir qui est professionnel du conseil juridique et qui ne l'est pas, vont prendre vos informations pour argent comptant.
      Donc autant creuser un peu la question pour donner quelque chose de fiable et sans faille, sinon vous déforcez l'intérêt du travail réel que vous avez accompli.

      bien à vous

      Joëlle Verbrugge


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    5. Enfin pour vous rassurer, je ne passe pas non plus mon temps à "traquer" les utilisations...... je suis arrivée sur votre blog parce que, pour ne rien rater des sujets qui sont développés sur le droit à l'image afin d'informer mes lecteurs, j'ai simplement des alertes automatiques sur certains mots correspondant à mes publications régulières..

      Ca me permet d'être à jour par rapport aux événements éventuels...
      Et de relayer aussi les articles intéressants, comme je l'ai fait..

      La technique est là pour nous aider pas pour nous faire perdre du temps, et je ne manque pas d'activités


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    6. Voilà qui est fait, et bien fait !! A nous deux, nous avons largement fait le tour de la question, vous en pro, moi en blogueur. J'espère que mes lecteurs, paniqués, ne vont pas clore leurs blogs d'images !!! Et j'ai même découvert un mot, "déforcer" que je n'avais jamais entendu !! Et qui est fort évocateur.

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    7. Et merci pour le lien j'avoue que je ne compte guère mes visiteurs, peu nombreux en général ;-) mais là quelle explosion.
      N'hésitez pas à lire la suite, à paraître, et à laisser vos commentaires de "pro" en ayant quelqu'indulgence par rapport aux amateurs, et surtout en saisissant l'esprit de ces billets, informer certes mais sur le ton d'un blog de particulier ! Pour des particuliers de bonne volonté, pas nécessairement affolés du droit d'auteur ...

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  4. Bienvuenue en France. Il est interdit d'autoriser. Je ne sais plus trop où j'ai lu cette phrase qui fait bien souvent mouche, de plus en plus souvent même. Quels abîmes gendarmés et gendarmesques s'ouvrent sous chacun de nos pas ! Bises depuis l'exil du Sud

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    1. Les français expatriés disent tous comme toi Fred !! Et plus encore sur un thème auquel j'ai consacré un billet, à paraître, "les français râleurs", les deux allant finalement de pair ! Il semble que nous ayons une propension à bougonner qui fait merveille ! Ceci étant, côté légalisme, ne nous plaignons pas trop, les américains sont pires que nous. Et la France, malgré ses bougonneries, reste un endroit où il fait bon vivre !

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  5. Dis moi Michelaise sans rire (quoique).
    Tes billets sont déjà longs mais en plus si les commentaires dépassent la longueur de ceux-ci, je ne vais plus y arriver.
    Que devrais-je dire moi alors qui avais tout fait pour que personne ne sache que j'allais à Paris-Plage et, qui me retrouve avec mon ouvrage au crochet sur le blog de Françoise et sur le tien !!!
    Si si je t'assure, dommage que je n'aie pas la possibilité de te passer une photo car, tu pourrais être étonnée par la ressemblance, sauf peut-être dans les couleurs !!!! Et pourtant dieu sait si j'aime l'orange !
    Et arrête de détourer, c'est pas bien du tout, je vais te filer des heures de colle, tu vas voir !
    Bon trêve de billevesée, ton article est très intéressant et j'attends la suite.
    Bisous.
    Belle soirée.

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    1. Mireille, tu me fais mal, arrête de me tirer les z'oreilles !! Quant au crochet, mazette, c'est une agréable occupation pour l'été, sauf que ça tient chaud aux genoux, et qu'importent les couleurs, ce sont des restes de laine non ?? moi qui adore les billets "cuisine pauvre", je vais faire des billets "laine pauvre" !! j'aime trop quand on utilise les restes (ne me dis pas que tu as acheté une pelote de chaque, même si c'est vrai, je serais trop déçue)

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    2. Non pas une pelote de chaque, je vais chez les "compagnons".
      J'achète de vieux tricots que je détricote et je pachwork.
      Je n'ai jamais tenu un crochet ni une aiguille de ma vie.
      C'est grave docteur ?

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    3. Ah la laine détricotée, bof, j'ai beau aimer utiliser les restes, c'est pas facile, mais j'avoue que là, côté "tricot recyclé" bravo !! Quant à savoir si c'est grave, je crois au contraire que tu as trouvé L'activité cathartique à souhait !!!

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    4. Cathar quoi ? Ha ha !
      Je ne savais pas que j'avais affaire à une psy.
      Comme tu l'as compris je ne sais ni coudre ni tricoter mais je sais utiliser les restes de mon frigidaire, c'est d'ailleurs la seule chose que je sache faire.
      Bises

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    5. Oh là là, psy que nenni !! mais très portée sur la catharsis ! Genre confiture, très efficace, rangements, souverain, oups, on jette tout, cuisiner les restes, pas mal non plus, méli-mélo salutaire, bref, tout ce qui permet de croire qu'en mettant de l'ordre autour de soi on met de l'ordre dans sa vie ! Illusion d'optique certes, mais illusion salvatrice ... Pauvre Mireille, je te fais tourner en bourrique !

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    6. Mais non Michelaise tu ne me fais pas tourner en bourrique mais, tu me parles catharsis pour de la laine détricotée et retricotée (tiens ça n'existe pas) et maintenant confitures et rangements salutaires et salvateurs moi qui était partie au théâtre.
      Mais tu te doutes bien qu'il a fallu que j'aille regarder de quoi il retournait car, il y a longtemps que ce mot était exclu de mon vocabulaire !!!
      Maintenant si j'ai bien compris(ce qui est loin d'être sûr) catharsis chez toi = nettoyage par le vide chez moi.
      Mais haïssant le ménage et l'ordre (sinon par obligation) j'apprends donc que je ne suis pas cathartique si, (encore une fois) j'ai bien suivi ton cheminement.
      Ouf ! Tu m'as filé une trouille.

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    7. Euh, je sens que je t'ai vraiment "interpellée" comme on dit volontiers chez les bobos... voyons, pour moi, enfin le sens dans lequel j'utilise le mot catharsis, une activité cathartique est une activité qui permet de faire le vide dans sa tête, ou dans ses soucis, en s'occupant les mains de petites choses, d'oublier ses états d'âme. Donc le rangement, forcené, le détricotage pour retricoter, la confiture qui colle et qui dégouline, voilà de quoi, les mains dans le cambouis, oublier ses malheurs !!! Et jeter ce qui nous encombre, matériellement, est une façon, à mon sens, très salutaire de se débarrasser de ses idées noires. Mais mon utilisation du mot est très "personnelle", et j'en assume l'inexactitude si nécessaire !!

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    8. Pour chasser les idées noires quand il y en a dans ma tête, c'est très très exceptionnel.
      J'ouvre une bouteille de Nuits St Georges l'hiver et un Sancerre blanc bien frais l'été.
      Mais j'ai bien compris ton cheminement et je le trouve très logique.
      Belle soirée Michelaise.

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    9. Absolument d'accord pour ta méthode Mireille ! vivent les z'idées noires si le remède est celui-là ! bonne nuit à toit aussi Mireille

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  6. Nous photographions, mais nous ne sommes pas seul "à voir"...c'est une responsabilité de plus :-) BISOUS Mimi (Chic)

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    1. Et oui, les "photographes" aiment aussi à "faire voir"! donc à interpréter eh eh, bien sûr Chic !!

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  7. tricoti tricota pass' la porte et puis s'en va...
    En parlant de crochet cela me rappelle Scott Ross qui faisait des ouvrages au Château d'Assas avec de la laine ....orange. Mais je n'ai pas de photo de ces instants précieux.Juste une bonne mémoire et un sourire attendri.
    Douceur
    M de Sclos

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    1. Génial Martine, j'allais me précipiter sur ton blog pour trouver cela, "Scott Ross qui faisait des ouvrages au Château d'Assas avec de la laine ....orange", ravie à l'avance de ce souvenir ... et voilà que tu n'as pas de photo, zut de zut ! mais, moi qui suis (aussi) une inconditionnelle de Scott Ross, je partage ton sourire attendri. Merci de cette "image" !!!

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  8. Débat de fond s'il en est ! Je suis tout à fait d'accord avec le fait que si l'on publie sur le NET, c'est pour le partage. C'est ce que je pense aussi pour mes publications. Mais, il faut bien qu'il y ait un mais, si on utilise la publication d'autrui on se doit de citer la source. A force de copier/coller on ne sait plus qui a fait quoi, qui a écrit quoi, car peu de personnes citent leurs sources.
    Pour ce qui est de photographier des œuvres d'art cela devient de plus en plus problématique. Et au droit à l'image s'ajoute le droit à la propriété intellectuelle. Aïe, aïe !

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    1. Pour ce qui est des oeuvres d'art, c'est vrai que c'est de plus en plus compliqué, mes prochains articles tenteront de démêler cela !! Quant au copié collé, il donne parfois des reproductions de bêtises, cent fois redites (je parle là du texte) assez croquignolettes !!

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  9. Eh bien... Quelle aventure... Je viens de lire tous les commentaires et bien sûr ton échange avec Joëlle Verbrugge...
    Dis donc dis donc... toi qui fais joujou avec mes photos... Il va falloir qu'on cause... ;-)))
    J'ai bien ri en lisant le com de Mireille qui raconte "son" Paris plage... Tes copinautes ne manquent pas d'humour...
    Je file lire le numéro 2 de cette série très intéressante....

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    Réponses
    1. Oh tu ne perds rien pour attendre Oxy, j'ai des projets pour mes prochains articles sur le droit à l'image où tu es impliquée, aïe, je sens qu'on va se battre !!
      Quant à tes photos, que je "décore" de mes détourages, mazette, c'est pas photographiquement correct ça !!!

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