On ne devrait permettre que les lettres d'amour,
On ne devrait écrire que pour dire "Bonjour"
Ne parlons pas des circulaires, des formulaires, de tous ces papiers
Qui réclament plus qu´ils ne donnent, qui nous soupçonnent de n´ jamais payer
Oublions aussi les image, tous ces mirages, bonheurs à crédit
Tous ces cadeaux, ces catalogues, toutes ces drogues, ces faux paradis
Après le billet sur la sorcière de Prinçay, qui a tenté de nous convaincre de l'agrément des tweets, nous nous sommes révélés être quelques récalcitrants, les uns, purs et durs (comme Michel de Lyon, même pas de portable), d'autres plus softs, ayant souvent sacrifié à Face de Bouc et s'en félicitant parfois. Mais je ne vais pas recréer la polémique sur le sujet, ce serait redite. Par contre, justement à propos de ces gazouillis qui survolent, planent, voltigent et puis s'envolent, je me pose quelques questions que je me dois de vous soumettre. Et quid de LA CORRESPONDANCE ???
Je sais qu´il y a des pratiques, quasi magiques, pour communiquer
Et ça cliquète, et ça clignote,et ça pianote, c´est pas compliqué
Je pourrais en faire la liste, mais je résiste car j´ai dans l´idée
Que ma chanson à peine écrite, ça va si vite, elle serait démodée
En deux temps les questions !!! D'abord, entretenez-vous toujours (à part les vœux de Nouvel An, les cartes de vacances et autres souhaits d'anniversaire) une VRAIE correspondance ? De celles pour lesquelles on s'arme d'un stylo - encre peut-être ?? -, d'un BEAU papier et d'une belle dose de courage pour faire courir sur la feuille une plume sans copié-collé, une plume allègre, inventive et sans remord. Missive qu'on relit ensuite, pour en corriger les fautes d'orthographe (pas moyen de remanier l'ordre du texte, de supprimer un paragraphe ou d'en ajouter un autre), armé d'un vrai dictionnaire en cas de doute (pas de correction automatique !!), éventuellement accompagné d'un dictionnaire des synonymes. Bref, écrivez-vous encore ?
Je veux parler de ces missives de plume vive, comme un cauchemar
Ces lettres qui vous assassinent, jusqu´aux racines, bien mieux qu´un poignard
Les mots durs qui sont en paroles, on s´en console, les yeux dans les yeux
Mais dès qu´ils sont sur une page, c´est grand saccage, c´est comme du feu
A cette première question, je dois bien avouer, moi qui fus pendant longtemps une ardente de la ramette, une aficionada (???) du stylo-plume, une consommatrice effrénée de timbres à des tarifs défiant toute concurrence tant mes plis étaient lourds, j'ai totalement laissé tomber cet aspect de la pratique scripturale. A 15 ans je pratiquais la lettre journalière (voire plus) à l'amie de cœur ... oui oui, amie avec un "e", c'était en d'autres temps, et les pères veillaient encore étroitement à la vertu de leurs filles, enfin du moins le mien. A 20 ans, c'étaient les lettres d'amour qui requerraient tous mes soins. Et à 30, l'un de mes lecteurs devrait s'en souvenir, je pratiquais de nouveau avec une ardeur rarement prise en défaut, la lettre d'amitié. Et voilà que, l'âge et la technologie aidant, je ne "pratique" plus la babillarde calligraphiée. A se demander parfois si je sais encore écrire !! Je pourrais dire que c'est faute de correspondant ayant le temps de me rendre la pareille, car il faut bien l'avouer l'écrit est "lourd" : il s'envoie, met quelque temps à atteindre celui qui doit la lire, et ce dernier, en principe répond par la même méthode. Vous connaissez beaucoup de gens qui ont le temps d'écrire de vraies lettres, vous ?
Mais là n'est pas la vraie raison de cette désaffection : la vérité est que je suis devenue une accro au traitement de texte. Cet espèce de technique magique d'écriture que j'ai découverte à la toute fin des années 70, sur un écran qui avait l'orientation d'une feuille, m'a paru, dès le premier instant, absolument fabuleuse. Il faut dire qu'à l'époque j'avais recours aux services d'une vraie dactylo qui pour le prix, exorbitant pour une bourse étudiante, de 10 francs la page (il y a en eut 750 !!) tapait ma thèse, sans qu'on puisse, une fois le texte saisi, y changer quoique ce soit. Pas étonnant que la station de travail Xerox Alto, découverte dans une entreprise où je faisais un stage, m'ait subjuguée. Elle avait droit à une pièce pour elle toute seule ! Taper mon rapport de stage en ayant droit aux repentirs, y ajoutant la possibilité de corriger les fautes et de rajouter les mots oubliés, me semblait le nec plus ultra du luxe.
Et comme les fonctionnalités des logiciels de traitement de texte n'ont été qu'en s'améliorant, inventant des fonctions que nous n'aurions pas rêvées, même dans nos délires les plus fous, la rédaction manuelle d'un texte n'en est devenue que plus laborieuse. Le correcteur orthographique, la gestion automatique des césures de mots, la mise en page respectant mieux que vous les règles de la typographie, l'introduction d'espaces insécables, la gestion des méta-informations comme les mots-clés, l'introduction dans les textes d'images, de tableaux et autres graphiques, sous une forme parfaite d'un point de vue visuel, le formatage élégant avec justification, centrage, orientation des mots, la numérotation automatique des paragraphes ... j'en passe, et des meilleures !
Donc, conquise par la souplesse que donne l'écriture sur clavier, j'ai laissé choir l’épître en bonne et due forme, celle que le musée des lettres et manuscrits aura de plus en plus de mal à se procurer dans les siècles futurs, pour honorer la mémoire des grands de ce monde. Que sont devenues les missives dont j'inondais mes destinataires, je ne sais. Par contre les leurs gisent, dûment enrubannées, et pieusement conservées pour une relecture improbable mais prévue !
Or voilà le sujet de ma deuxième question. Comment faites-vous pour conserver la trace des messages reçus, par mail, sms, et autres tweets puisqu'il faut bien admettre qu'ils existent ?? Car si les méthodes ont changé, la correspondance, elle, demeure. On s'écrit encore. Certes, par sms, c'est plutôt succinct, voire expéditif. Mais même avec les messages téléphoniques, on se confie parfois des choses importantes, et dès que votre téléphone est obsolète, ce sont des centaines, voire des milliers d'échange qui disparaissent. Et les mails alors ? Les mails peuvent ressembler à de véritables lettres. Et comment faire quand vous avez échangé 1500, 2000 courriels avec quelqu'un qui vous tient à cœur ? Moisson d'autant plus naturelle que les échanges sont rapides, immédiats, donc fréquents ce qui n'enlèvent rien à leur intensité. Et moisson d'autant plus riche que vous avez conservé aussi vos propres courriers en réponse. Alors qu'il existe des méthodes pour récupérer votre blog et vous le fournir sous format pdf, idéalement remis en place par ordre chronologique croissant, rien de tel pour le courriel. S'il faut faire cela de façon artisanale, en ouvrant chacun de vos 2000 mails pour en faire un copié collé, c'est carrément titanesque (j'avais commencé à le faire, mais ai vite jeté l'éponge !). Alors ? Il vous reste le stockage sur votre boîte email, d'autant plus commode que la fonction recherche y est aisée, mais on est bien loin des "lettres à lire et à relire" qu'on gardait dans une boîte vite trop étroite !!
Peut-être que je vous pose des questions idiotes, la gestion du courriel sur la boite email est sans doute largement suffisante, fort commode et si sa forme est très éloignée d'une "correspondance" classique, à l'ancienne, il est bien possible que je sois la seule à en être chagrinée !!!
Mais là n'est pas la vraie raison de cette désaffection : la vérité est que je suis devenue une accro au traitement de texte. Cet espèce de technique magique d'écriture que j'ai découverte à la toute fin des années 70, sur un écran qui avait l'orientation d'une feuille, m'a paru, dès le premier instant, absolument fabuleuse. Il faut dire qu'à l'époque j'avais recours aux services d'une vraie dactylo qui pour le prix, exorbitant pour une bourse étudiante, de 10 francs la page (il y a en eut 750 !!) tapait ma thèse, sans qu'on puisse, une fois le texte saisi, y changer quoique ce soit. Pas étonnant que la station de travail Xerox Alto, découverte dans une entreprise où je faisais un stage, m'ait subjuguée. Elle avait droit à une pièce pour elle toute seule ! Taper mon rapport de stage en ayant droit aux repentirs, y ajoutant la possibilité de corriger les fautes et de rajouter les mots oubliés, me semblait le nec plus ultra du luxe.
Et comme les fonctionnalités des logiciels de traitement de texte n'ont été qu'en s'améliorant, inventant des fonctions que nous n'aurions pas rêvées, même dans nos délires les plus fous, la rédaction manuelle d'un texte n'en est devenue que plus laborieuse. Le correcteur orthographique, la gestion automatique des césures de mots, la mise en page respectant mieux que vous les règles de la typographie, l'introduction d'espaces insécables, la gestion des méta-informations comme les mots-clés, l'introduction dans les textes d'images, de tableaux et autres graphiques, sous une forme parfaite d'un point de vue visuel, le formatage élégant avec justification, centrage, orientation des mots, la numérotation automatique des paragraphes ... j'en passe, et des meilleures !
Donc, conquise par la souplesse que donne l'écriture sur clavier, j'ai laissé choir l’épître en bonne et due forme, celle que le musée des lettres et manuscrits aura de plus en plus de mal à se procurer dans les siècles futurs, pour honorer la mémoire des grands de ce monde. Que sont devenues les missives dont j'inondais mes destinataires, je ne sais. Par contre les leurs gisent, dûment enrubannées, et pieusement conservées pour une relecture improbable mais prévue !
Or voilà le sujet de ma deuxième question. Comment faites-vous pour conserver la trace des messages reçus, par mail, sms, et autres tweets puisqu'il faut bien admettre qu'ils existent ?? Car si les méthodes ont changé, la correspondance, elle, demeure. On s'écrit encore. Certes, par sms, c'est plutôt succinct, voire expéditif. Mais même avec les messages téléphoniques, on se confie parfois des choses importantes, et dès que votre téléphone est obsolète, ce sont des centaines, voire des milliers d'échange qui disparaissent. Et les mails alors ? Les mails peuvent ressembler à de véritables lettres. Et comment faire quand vous avez échangé 1500, 2000 courriels avec quelqu'un qui vous tient à cœur ? Moisson d'autant plus naturelle que les échanges sont rapides, immédiats, donc fréquents ce qui n'enlèvent rien à leur intensité. Et moisson d'autant plus riche que vous avez conservé aussi vos propres courriers en réponse. Alors qu'il existe des méthodes pour récupérer votre blog et vous le fournir sous format pdf, idéalement remis en place par ordre chronologique croissant, rien de tel pour le courriel. S'il faut faire cela de façon artisanale, en ouvrant chacun de vos 2000 mails pour en faire un copié collé, c'est carrément titanesque (j'avais commencé à le faire, mais ai vite jeté l'éponge !). Alors ? Il vous reste le stockage sur votre boîte email, d'autant plus commode que la fonction recherche y est aisée, mais on est bien loin des "lettres à lire et à relire" qu'on gardait dans une boîte vite trop étroite !!
Peut-être que je vous pose des questions idiotes, la gestion du courriel sur la boite email est sans doute largement suffisante, fort commode et si sa forme est très éloignée d'une "correspondance" classique, à l'ancienne, il est bien possible que je sois la seule à en être chagrinée !!!
Ces colères qui nous encombrent, chagrins sans nombre qui nous font pleurer
Pourquoi pas se les dire en face?
Ça fait des traces qu´on peut effacer
À condition qu´on se réponde, qu´on lâche la bonde, que l´amour y soit
Ô que ma main se paralyse avant qu´on lise une lettre de moi!
En rouge, illustration sonore, une chanson d'Anne Sylvestre dont le bon sens et la poésie m'ont toujours ravie. Si vous avez envie d'entendre sa voix un peu rauque et si chaleureuse :
Quelque chose de personnel et d'important envoyé dans un courriel? Que nenni ! Récupérer la correspondance électronique? Non plus ! Mais, s'il y a moins de lettres, il existe encore des cadeaux très personnels échangés par amitié : des recueils de poèmes, de prose, en publication "parallèle" et unique, des dessins, car on ne s'exprime pas toujours aussi directement que dans une lettre... L'amitié définit ses propres codes, non? Quand à l'amour, chut...
RépondreSupprimerJe vous souhaite un Noël partagé en toute discrétion avec ceux qui vous sont chers, et je suis sûre que cette fête sera très douce et très joyeuse !
La remarque est très judicieuse Anne, on écrit papier moins, mais on fait plus volontiers de petits envois, plumes, dessin, caillou ou image, de petits cadeaux insignifiants et pourtant précieux !! Joyeux Noel à vous aussi ....
SupprimerEt bien oui, j'entretiens une vraie correspondance, avec une amie, depuis .... je ne sais plus, mais au moins plus de trente ans. Nous avons l'une et l'autre un téléphone, mais nous ne nous téléphonons que très très rarement. Par contre, nous nous écrivons au moins une fois par semaine. Et c'est une des grandes joies de ma vie.
RépondreSupprimerJe vous souhaite de très bonnes fêtes !
La chance est d'avoir une correspondante : si peu de gens actuellement écrivent qu'on finit par le faire à sens unique et c'est frustrant !! Ravie Bonheur du Jour de ce témoignage
SupprimerMoi aussi j'ai énormément pratiqué l'écriture-envoi et la réception-lecture de lettres en papier, en témoignent quelques cartons qui m'ont suivi pendant tous les déménagements et qui encore demeurent rangés quelque part, signes tangibles de mes amours de jeunesse et pas seulement de jeunesse, aussi bien que d'amitiés plus ou moins importantes. Au passage, impossible de ne pas me souvenir du temps de mes 16 ans où il était absolument impératif que j'inspecte la boite aux lettres avant mes parents, ouh... quelles palpitations !! Mais avec celui qui est venu après on utilisait finalement la poste restante, excellente solution pour quelqu'un comme moi qui va savoir pourquoi avait l'habitude de négliger ses concitoyens comme possibles fiancés (pour finalement partir à 19 ans à 500 km de la maison parentale...).
RépondreSupprimerUn saut dans le présent, et voilà qu'à tes questions : "Bref, écrivez-vous encore ?" / "A se demander parfois si je sais encore écrire !!" je peux, en toute connaissance de cause, répondre que j'écris très très rarement et surtout, las, que je ne suis plus capable de le faire ! Lettres et chiffres très souvent illisibles ou presque, nécessité honteuse de commencer par quelques tentatives au brouillon... bref, la cata, et je te laisse imaginer combien de fois j'ai du parfois récrire ma déclaration d'impot !
Mais je pense aussi à deux petits cimetières, tout à fait inutiles, que je garde encore eux aussi : celui de quelques survivantes feuilles de papier à lettres un peu particulières, et celui de mes stylos-plume jadis bien aimés, que j'évite meme de regarder car ils font vraiment de la peine, abandonnés, oubliés, cachés, séchés... (un je l'avais meme ressuscité, ça fait quelques années, mais à quoi bon, puisqu'il est bientot redevenu cadavre ? ;-))
Pas de honte Siu, tu claviotes, tu clavielles et tu calvicordes joyeusement et l'échange est plus dans le contenu que dans la forme non ???
SupprimerQuant aux émotions liées à l'arrivée du courrier, pas de doute, c'est de l'histoire ancienne, jolie certes mais déjà lointaine !! Un peu comme le sont "nos possibles fiancés" !!!
Moi j'écris.. tant que je le peux encore car ma main rechigne de plus en plus à tenir une plume ! La calligraphie était une passion pratiquée en amateur... j'ai toujours aimé les beaux papiers, et tout ce qui les accompagne.Je ne sais pas y résister.Dans la vie de tous les jours, les choses importantes, tristes ou heureuses, je les exprime toujours sur du papier..et j'aimerais pouvoir continuer.Même si comme pour beaucoup d'entre nous, le Pc a pris la relève et nous permet des échanges plus rapides, plus spontanés qui , s'ils ne restent pas, n'en sont pas moins sincères.C'est l'époque qui veut ça mais j'ai une profonde affection pour les plaisirs surannés.
SupprimerJ'écris..autre chose que des lettres! Pour ces textes-là, j'use de mon crayon et de ma gomme aussi longtemps qu'il le faut! Après seulement, je met au net sur le pc puisqu'il me faut envoyer ces textes à l'édition.Mon inspiration ne fait pas bon ménage avec le pc..elle préfère mon bon cahier de brouillon!
Belles fêtes à toi! Chaleureuses et gourmandes!
je metS...c'est mieux..:-(
SupprimerUn très joyeux Noël à vous tous. Baci
RépondreSupprimerJoyeux Noël à toi aussi Evelyne
SupprimerMoi je le dis tout de go je n'écris plus avec un stylo, sauf pour faire les chèques, je pianote sur mon clavier sans aucun remord ni nostalgie et je trouve même que mes idées viennent avec beaucoup plus de créativité, le clavier m'a donné un nouvel élan pour l'écriture... J'ai réalisé qu'avec lui, je maintenais une correspondance beaucoup plus abondante, pertinente et spontanée avec mes amis et au delà, qu'avant le temps du stylo. Je trouve que le clavier permet de tisser des liens plus étroits, plus durables avec beaucoup de facilité. Je ne garde rien en général, ce que je garde au coeur ce sont tous les mots que je reçois et qui me touchent...
RépondreSupprimerJ'ai un très joli stylo Mont Blanc que m'avait offert un de mes fils, il y a des milliers d'années, je l'emporte toujours à Venise, pour le plaisir et j'écris toutes mes cartes postales avec, un autre plaisir.
Pour les voeux, c'est le clavier qui a remplacé les cartes, même celles avec des paillettes, je mets des fleurs des scintillements et des baisers et ça marche bien...
Joyeux Noël et bonnes fêtes Michelaise et merci pour ton blog si chouette, si vivant, si intéressant !
Je t'embrasse fort de fort.
Je crois que ce nouvel élan, Danielle, est dû aux corrections toujours possibles, aux inversions de paragraphe par un simple copié collé, à la possibilité d'écrire la fin avant le début, bref à tous ces conforts techniques que le traitement de texte offre, via le clavier. On en prend vite l’habitude et le maniement du stylo classique, fut-il Mont Blanc, mais sans repentir, devient alors moins aisé. Et puis, les mails, cela permet de s'écrire souvent et spontanément !!!
Supprimerc'est vrai que le clavier remplace souvent la plume... j'en profite pour te souhaiter de très belles fêtes de fin d'année, ainsi qu'à ceux qui te sont chers!
RépondreSupprimerMerci Eimelle, comme dit Anne Sylvestre, et ça pianote et ça clignote !! Bonne fêtes à toi aussi.
SupprimerBelle ambiance chaleureuse en ce jour de Noël!!!
RépondreSupprimerMamina de Sclos
Martine j'imagine que chez toi l'ambiance est particulièrement douce, bonne fête de Noël à toi aussi
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