du 4 au 26 juillet - 16h45
durée : 1h35
Théâtre de l'OULLE
Résumé du spectacle
"Anthony Magnier prend à contre-pied sa mise en scène charnelle par une scénographie dont la froideur et le somptueux dépouillement font surgir une suite de tableaux saisissants." Plusdeoff.com
Nous sommes des monstres de pulsion, d'égoïsme, de pouvoir, prêts à tout pour assouvir nos envies, calmer nos frustrations. Nous sommes des monstres, nous personnages de Racine, nous, êtres humains. Les mêmes démons nous agitent, les mêmes peurs nous assaillent.
Mon avis
Le coup de coeur du Festival Off 2015 !! Mais non, je plaisante, c'était notre premier spectacle alors comment déjà le classer coup de coeur ... pourtant, nous avons eu le sentiment ambivalent d'avoir fait fort pour cette (re)prise de contact avec le Off, heureux de ce superbe moment mais inquiet de tout trouver fade ensuite !!
Car la mise en scène d'Anthony Magnier est forte, tragique au sens noble du terme, jamais à contre-sens et parfaitement efficace. Avec un parti pris d'esthétique qui ne sombre à aucun moment dans le pompeux ou l'emphase. Mise en scène incarnée, mise en chair, palpable, rendant la souffrance des protagonistes à la fois proche et immense.
Rien n'est gratuit, tout est fait ou pensé dans le respect du texte qui, du coup, prend un relief et une densité qu'il a déjà de nature mais qui, présenté ainsi, le rend encore plus grave. Et simple, mais si vous saviez comme cela s'écoute facilement !! Et même les coupures sont réalisées de façon judicieuse.
D'autant que Racine est servi ici par de superbes acteurs : la palme à Pyrrhus, Anthony Magnier lui-même, voix parfaite, geste juste, attitude noble sans affectation. Autres belles performances, celles de Moana Ferré et Pauline Bolcatto, Andromaque et Hermione d’exception, admirables de précision et de véracité dans les infinies variations de l'âme et des sentiments. Julien Saada, un peu moins à l'aise, réussit pourtant particulièrement la scène finale où Oreste sombre dans la folie.
Le coup de coeur du Festival Off 2015 !! Mais non, je plaisante, c'était notre premier spectacle alors comment déjà le classer coup de coeur ... pourtant, nous avons eu le sentiment ambivalent d'avoir fait fort pour cette (re)prise de contact avec le Off, heureux de ce superbe moment mais inquiet de tout trouver fade ensuite !!
Car la mise en scène d'Anthony Magnier est forte, tragique au sens noble du terme, jamais à contre-sens et parfaitement efficace. Avec un parti pris d'esthétique qui ne sombre à aucun moment dans le pompeux ou l'emphase. Mise en scène incarnée, mise en chair, palpable, rendant la souffrance des protagonistes à la fois proche et immense.
Rien n'est gratuit, tout est fait ou pensé dans le respect du texte qui, du coup, prend un relief et une densité qu'il a déjà de nature mais qui, présenté ainsi, le rend encore plus grave. Et simple, mais si vous saviez comme cela s'écoute facilement !! Et même les coupures sont réalisées de façon judicieuse.
D'autant que Racine est servi ici par de superbes acteurs : la palme à Pyrrhus, Anthony Magnier lui-même, voix parfaite, geste juste, attitude noble sans affectation. Autres belles performances, celles de Moana Ferré et Pauline Bolcatto, Andromaque et Hermione d’exception, admirables de précision et de véracité dans les infinies variations de l'âme et des sentiments. Julien Saada, un peu moins à l'aise, réussit pourtant particulièrement la scène finale où Oreste sombre dans la folie.
du 3 au 26 juillet
18h50 - durée : 1h15
Théâtre de l'OULLE
Résumé du spectacle
Années 50, un décor cinématographique, un thriller à la Hitchcock qui nous interroge sur la vie amoureuse, le mensonge, la honte.
Stefan Zweig imagine un scénario digne des romans à suspens. Irène, jeune femme adultère, se retrouve traquée et piégée par l’étrange compagne de son amant. Manipulation? Hallucination? Comment échapper à cette tourmente sans fin? Son couple vacille jusqu'au dénouement, véritable coup de théâtre!
Mon avis :
Nous l'avons vu, dans le même théatre, juste après Andromaque : très bon choix qui permet de revenir sur terre en douceur mais de façon très judicieuse.
Le texte de Zweig commence comme une comédie Hollywoodienne des années 60, un peu légère, un peu futile. Puis, peu à peu, le propos, servi par deux excellents acteurs, d'alourdit, se dramatise : le sujet n'est pas l'histoire d'une épouse frivole mais belle et bien la peur, l'angoisse et le remords. Avec en arrière-fond, une réflexion que la vérité, bien si précieux dont l'époux, avocat, rêve au point de faire des folies pour l'obtenir de sa femme. Le décor, sur roulettes, tourne, virevolte et cerne l'évolution des sentiments de l'épouse magnifiquement interprétée par Hélène Dedy dont la panique monte doucement, mais très efficacement, rendant la pièce haletante.
Mon avis :
Nous l'avons vu, dans le même théatre, juste après Andromaque : très bon choix qui permet de revenir sur terre en douceur mais de façon très judicieuse.
Le texte de Zweig commence comme une comédie Hollywoodienne des années 60, un peu légère, un peu futile. Puis, peu à peu, le propos, servi par deux excellents acteurs, d'alourdit, se dramatise : le sujet n'est pas l'histoire d'une épouse frivole mais belle et bien la peur, l'angoisse et le remords. Avec en arrière-fond, une réflexion que la vérité, bien si précieux dont l'époux, avocat, rêve au point de faire des folies pour l'obtenir de sa femme. Le décor, sur roulettes, tourne, virevolte et cerne l'évolution des sentiments de l'épouse magnifiquement interprétée par Hélène Dedy dont la panique monte doucement, mais très efficacement, rendant la pièce haletante.
sur des musiques et textes de Pasolini - Nono - Berio
du 4 au 25 juillet relâche le 16 juillet
20h40 durée : 1h
PETIT LOUVRE (TEMPLIERS)
Résumé du spectacle
du 4 au 25 juillet relâche le 16 juillet
20h40 durée : 1h
PETIT LOUVRE (TEMPLIERS)
Résumé du spectacle
En articulant Ecrits Corsaires de Pasolini, Fabbrica Illuminata de Luigi Nono, Poème Symphonique pour 100 métronomes de Ligeti, A Ronne, pièce radiophonique de Berio, "TransFabbrica" cherche à questionner les liens entre monde du travail, langage et création artistique en une réjouissante performance pour un ouvrier danseur au travail et une cantatrice vorace et comique. "Dans un séisme vocal et langagier qui fait que les mots sortent de leurs gonds et bifurquent, le rire est la nervure de ces métamorphoses entre parole et gestes vocaux." Ch. De Simone Alternatives Théâtrales 113-114
Mon avis :
Alter me conseillait de simplement passer ce spectacle sous silence. J'avais rédigé un avis jugé trop "dur" par la "commission de censure", inquiète non de m'interdire d'exprimer mon sentiment mais soucieuse de ménager les gens qui se sont donné du mal pour faire ce spectacle... et, suite à diverses manipulations, je l'ai perdu : je me contenterai donc, en deux mots, de dire que j'ai trouvé ce discours pseudo soixante-huitard totalement ringard et d'un élitisme forcené. Autant dire que si vous avez mes goûts pervers et bourgeois, je vous déconseille d'aller le voir.
Mon avis :
Alter me conseillait de simplement passer ce spectacle sous silence. J'avais rédigé un avis jugé trop "dur" par la "commission de censure", inquiète non de m'interdire d'exprimer mon sentiment mais soucieuse de ménager les gens qui se sont donné du mal pour faire ce spectacle... et, suite à diverses manipulations, je l'ai perdu : je me contenterai donc, en deux mots, de dire que j'ai trouvé ce discours pseudo soixante-huitard totalement ringard et d'un élitisme forcené. Autant dire que si vous avez mes goûts pervers et bourgeois, je vous déconseille d'aller le voir.
Andromaque est dans ma liste de priorités ! Bon festival à vous je vais lire vos avis avec plaisir pour moi cette année ce sera la troisième semaine !
RépondreSupprimerSuper Eimelle !!! ravie que cela puisse te servir : Oui, Andromaque est vraiment à voir. N'éhsite pas à aller voir le Zweig, pour atterrir après Racine, cela se défend !
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