Les cloches sonnaient à toute volée et le soleil, contrairement aux prévisions météo complètement catastrophiques, était tonitruant hier matin. Il faut dire que j'entretiens avec la météo un rapport totalement aléatoire, passablement équivoque et toujours un peu conflictuel. Je déteste cela, car rien ne vaut le moment où l'on ouvre ses rideaux dans le petit jour naissant, et où l'on scrute l'état du ciel. Cela fait pour moi partie des joies simples de la vie, comme la découverte du sexe de son bébé au moment de la naissance et non pas 6 mois avant sur un vilain écran de télé. Du coup, les prédictions foireuses de nos météorologues patentés me plongent dans un océan de perplexité et d'incertitudes. Mais voilà, quand on part en vacances, quand on invite des amis pour un barbecue, quand on fait un feu de Saint Jean, quand on prépare une marche à pieds, il faut bien prévoir. Et depuis que nous avons lancé l'invitation pour "les falaises vives et jardin zen", à chaque lune montante ou descendante, je dois confirmer ou infirmer la promenade auprès des amis concernés. Une galère incroyable. La "Météo" est toujours désastreuse, celle avec un grand M, lue dans les boules de cristal de nos pros de la prévision, et pourtant, il fait toujours très beau. Sauf bien sûr le jour où Marc et Fanfan sont venus et où il pleuvait comme vache qui pisse.
Toujours est-il que samedi c'était tellement atroce que je n'ai même pas pris la peine d'informer mes invités que la promenade était annulée. D'autant que tous étaient plus ou moins requis pour repas de famille pascal, gigot, œufs et réjouissances assorties.
Nous, nous avions eu la chance de vous avoir toutes les deux le week-end précédent et de fêter dignement avec vous l'anniversaire de Michel, donc Pâques se profilait au coin du feu. Au vu de l'allégresse générale, nous avons pris notre bâton et testé pour la énième fois la future balade de l'estuaire dont on peut dire, que si elle a lieu un jour, nous connaitrons tous les recoins et tous les passages les plus commodes. Je vous préviens, je remets ça dans 15 jours, et comme ce sont alors les plus grandes marées de l'année, je convoque tout le monde, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente.
Voilà, notre dimanche de Pâques a été superbe, presque traditionnel grâce aux œufs de Françoise, découverts dans ma tasse de petit déjeuner et que je vous présente en une petite nature morte prise sur la terrasse au moment de l'apéro, quand nous savourions le plaisir d'une détente bien méritée après nos 7 kms de plage. Et dire que samedi, rentrant trempée et gelée d'une course hasardeuse, je déclarais sentencieusement "Noël au balcon, Pâques aux tisons", histoire de montrer qu'en digne fille de votre digne grand-mère, je connais mon recueil de proverbes sur le bout des doigts et que les anciens, eux au moins, ne se trompaient jamais !
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