Le ciel, ça va merci, il est variable et plutôt ensoleillé... Ce n'est pas lui qui pose problème. C'est l'âme qui est en jachère, et avec elle, tous ces brimborions de désespoir qu'on charrie à longueur de vie, sans jamais parvenir à les trier vraiment. Parfois, cela se catapulte et ça ressemble à un ciel d'orage. On sent les années qui passent, le temps qui se défile et le paysage est lagunaire. Il y a tant et tant de choses auxquelles on a cru dur comme fer et qui, soudain, se dérobent. Et si on avait fait fausse route ? A voir foulées aux pieds toutes ces valeurs sur lesquelles on a basé ses convictions, celles justement auxquelles on s'est raccroché pour avancer vaille que vaille, à voir ceux que l'on aime prendre uniquement le contre-pied de ce à quoi on toujours cru, ça chamboule et ça barbouille. On se sent très seul tout d'un coup et à crouler sous les points d'interrogation, on a la tête qui tourne, des envies de fuite et comme la rage au cœur.
Bref, LA crise existentielle... celle de la cinquantaine qui va virer à celle de la soixantaine si l'on n'y prête gare. Et il faut réagir, pas vrai ? Ne pas se laisser envahir par la morosité... d'autant qu'il faut bien l'admettre, les crises existentielles, ça ne sert pas à grand chose, sauf à s'engueuler soi-même (et à souler les autres, accessoirement).
Alors on a le choix entre s'abrutir au rythme des modes et des tendances égotistes qui font notre quotidien et pratiquer la fuite en avant, ou sombrer dans la misanthropie. Au risque, non négligeable, de devenir une "barbonne" de mauvais aloi.
Eh bien c'est gai !, je crois que je suis en ce moment dans le même état d'esprit que toi ! Allez secouons-nous !!!
RépondreSupprimerla seule verité , c'est de trouver la sérénité--
RépondreSupprimerindispensable pour aborder les 60ans qui s'approchent----- indispensable face aux années de plus en plus courtes et des semaines qui défilent de plus en plus vite--- on ne réussit pas sa vie sans cette sérénité; reste un ecueil, la souffrance physique- comment rester serein avecune douleur ou une infirmité qui empêche d' aborder le quotidienet la relation aux autres de la même façon------ encore que , j'ai plusieurs exemples d'amis qui subissent des handicaps traumatisants et souffrants et qui conservent sérénité et convivialité avec plein de tendresse oncle Andre
Alors que faire ??? se secouer comme dit Françoise, ou chercher la sérénité, comme dit tonton ? J'avoue que je suis encore entre deux eaux, je penche selon les moments soit pour l'un soit pour l'autre... merci à vous deux de vos commentaires ! Vous avez raison tous les deux en fait !
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