JULIA de ZONCA
Bon, Tilda Swinton est, c'est vrai, extraordinaire. Elle balance ses grandes jambes perchées sur d'improbables talons, sa solitude, son mal de vivre, sa nymphomanie et sa peur de vieillir avec un talent inimitable. La caméra de Zonca est talentueuse, belle réalisation, lumière et cadrage magnifiques. Mais...
Mais d'abord, ce n'est pas Gloria de John Cassavetes, ne vous y laissez pas piéger. C'est un long, trop long road movie, qui traîne à en devenir insipide. Le début, entre scène de congédiement et séances de désintoxication en passant par un enlèvement laborieux, a du mal à démarrer et si on se réveille un peu à l'arrivée au Mexique, les personnages restent pour autant toujours aussi creux, sans véritable ressort psychologique, et à aucun moment l'émotion ne vient vous étreindre. L'enfant, c'est sans doute volontaire, n'est pas attachant, mais qu'il est mal dirigé, et qu'il joue de façon affectée. Comme il a une présence importante, cela finit par devenir gênant. Quant au reste, une femme ivre, une perdante paumée qui tangue en permanence, avec une monotonie qui la soule elle-même, cela finit, quel que soit le talent de l'actrice, par être ennuyeux. Les personnages secondaires sont insipides, et certains, comme la mère de Tom, surjouent. La mafia mexicaine est complètement caricaturée, les dialogues un peu verbeux, s'enlisent... Au total, cela reste un film correct, mais 2h20 c'est beaucoup trop long pour une fin téléphonée, une sorte de rédemption esquissée sans trop y croire ! Pas vraiment convaincant !
Mais d'abord, ce n'est pas Gloria de John Cassavetes, ne vous y laissez pas piéger. C'est un long, trop long road movie, qui traîne à en devenir insipide. Le début, entre scène de congédiement et séances de désintoxication en passant par un enlèvement laborieux, a du mal à démarrer et si on se réveille un peu à l'arrivée au Mexique, les personnages restent pour autant toujours aussi creux, sans véritable ressort psychologique, et à aucun moment l'émotion ne vient vous étreindre. L'enfant, c'est sans doute volontaire, n'est pas attachant, mais qu'il est mal dirigé, et qu'il joue de façon affectée. Comme il a une présence importante, cela finit par devenir gênant. Quant au reste, une femme ivre, une perdante paumée qui tangue en permanence, avec une monotonie qui la soule elle-même, cela finit, quel que soit le talent de l'actrice, par être ennuyeux. Les personnages secondaires sont insipides, et certains, comme la mère de Tom, surjouent. La mafia mexicaine est complètement caricaturée, les dialogues un peu verbeux, s'enlisent... Au total, cela reste un film correct, mais 2h20 c'est beaucoup trop long pour une fin téléphonée, une sorte de rédemption esquissée sans trop y croire ! Pas vraiment convaincant !
Au moins, je saurai ce que je ne dois pas aller voir, moi qui vais tellement souvent au cinéma !!!
RépondreSupprimerDommage que tu n'ailles pas plus souvent au cinéma... car pour un raté qui, c'est vrai, est toujours désagréable (on se réveille le lendemain matin avec une impression de gueule de bois), le reste du temps les BONS films c'est vraiment une détente merveilleuse. Peut-être simplement une évasion, mais n'en faut-il pas aussi ? A défaut de rêves !!! Ou en lieu et place des rêves ! Et puis la gourmandise de belles images, d'une ambiance, d'une musique... "Se faire" une bonne toile, un bon bouquin, ou une bonne bouffe, ou une bonne balade c'est quand même sympa ?
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