Un week-end paisible... un peu écourté pour Michel qui met en route dès lundi son nouvel emploi du temps, conçu pour travailler plus calmement et dont on se demande bien ce qu'il va donner. Allant à Poitiers demain (oui oui, encore, cela devient une manie n'est-ce pas ! mais je vous avoue que je m'en passerais bien étant donné les blocages de routiers et la pile de copies qui m'y attendent), je n'avais qu'une envie modérée de courir les routes forcément engluées de "juillettistes" en transit.
Donc homard grillé et flambé (ô honte ! au whisky... nous n'avons plus de Cognac de cuisine !) face à l'estuaire, piano, lecture, finale du top 14, piano, coup de fil réglementaire à belle maman, bref un dimanche paisible comme il y en aura beaucoup durant les deux mois à venir, car en ces temps de transhumance citadine il nous faut vivre cachés pour vivre heureux. Et Neruda pour un bain de poésie sobre, généreuse et presque spontanée après l'exaltation phosphorescente de Saint John Perse!
Je ne suis qu'un poète
et je vous aime tous,
je vais errant par le monde que j'aime...
Je ne suis rien venu résoudre.
Je suis venu ici chanter
je suis venu afin que tu chantes avec moi.
Pablo Neruda, Extrait de "El canto general"
et je vous aime tous,
je vais errant par le monde que j'aime...
Je ne suis rien venu résoudre.
Je suis venu ici chanter
je suis venu afin que tu chantes avec moi.
Pablo Neruda, Extrait de "El canto general"
Homard vivant ! on ne se refuse rien !! mais il faut oser les couper en deux...vivants !!
RépondreSupprimerc'est un genre de week end que beaucoup de citadins vous envieraient !! tu ne crois pas ? petits veinards, c'est ça la belle vie !!